Les bobos n'aiment pas Brassens par FrenchCarcan
Petite vidéo de French Carcan où l’on apprend que les commémorations envers Georges Brassens irritent Vincent Cespedes et autres bobonobos de RTL. On peut y sentir toute aversion pour la grandeur, pour ne pas changer, et des approximations ridicules à l'aide de novlangue inconsciente. Dans sa chanson « les deux oncles », Brassens déplore autant les attentes germanophiles qu'américanophiles de certains Français pendant le second salon mondial de la charcuterie, qui dura six ans dans toute l’Europe, et renvoie dos à dos leurs naïvetés et illusions. En réponse à ça, nos philotommies dévoués se fourvoient par un glissement sémantique vers un manichéisme résistant/collaborateur pour mieux nous vendre Brassens comme un homme tout à fait pas bien qui passe mal l'épreuve de la postmodernité radieuse.
Puis cette comparaison ridicule entre deux grands de la chanson gauloise, Trenet et Brassens, est navrante.
Puis cette comparaison ridicule entre deux grands de la chanson gauloise, Trenet et Brassens, est navrante.
C'est qui ces médiocres ?
RépondreSupprimerEt puis si vous voulez passer un pur moment de bonheur au lieu d'écouter ces zinzins, réécoutez l'historique Table ronde Brel - Ferré - Brassens, des chanteurs poètes que l'on n'oubliera jamais et qui disent simplement ce qu'est la création artistique -contrairement à ces néants obscurs de la Radio FR, oui virez les !
Il n'y a pas que "les 2 oncles", il y aussi "la Tondue", chanson assez amère sur l'épuration...
RépondreSupprimerQuelle misère, mon Dieu... Il m'arrive, pour des raisons strictement professionnelles, d'être obligé de traîner à la Maison de la Radio. Je me disais bien qu'il y avait des mauvaises ondes...
RépondreSupprimerIl m'arrive, pour des raisons strictement professionnelles, d'être obligé de traîner à la Maison de la Radio.
RépondreSupprimerTu changes les couches ?
il y a aussi :"mourir pour des idées "
RépondreSupprimerà écouter ici
http://www.dailymotion.com/video/x1h2po_mourir-pour-des-idees_music
pour les deux connards c'est sûr, pas de chansons contre le racisme , pas de chanson pro-pédé etc.etc. donc pas trop fréquentable le Georges !
Quel rapport avec la Maison de la Radio ?
RépondreSupprimerCette diarrhée radiophonique, c'est tout les soirs sur RTL qu'elle est déversée.
Je réitère ma proposition
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=K9c2BYlE6HI
Zut, je me suis trompé. C'est bien " on refait le monde " sur RTL. Je corrige.
RépondreSupprimerIl est prudent se méfier de Cespedes, mais pas de trop. Ici il exagère beaucoup mais reste correct, car (si oublie son ton agacé) il invite seulement à ne pas se contenter d'encenser ce qui s'est fait, et à être attentif à ce qui se fait actuellement (en pensant, j'imagine, à la culture rap si mal servie à la tv). Vincent, il dit de ne pas trop en faire avec le passé, afin de s'occuper aussi du présent... de ne pas s'enfermer dans Kant, Cicéron, Descartes et Brassens pour laisser un peu de place à Rohff, Booba et Cespedes.
RépondreSupprimerCertes il exagère, car Brassens c'est mieux que Booba, et écouter Brassens n'empêche pas d'apprécier Alain Souchon ou Dorémus.
Extrapolons un peu plus. Il me semble qu'il sous-entend que la publicité collective faite aux gloires de la chansons empêche d'apprécier un style différent de celui qu'installèrent Brel, Brassens ou Ferré. C'est comme s'il dénonçait une pensée antiquaire à l’œuvre dans la chanson (genre Nietzsche dans la deuxième Considération intempestive, §3). Il y aurait une pensée collective tournée vers le seul passé, et non seulement elle serait du genre à ne pas savoir apprécier les productions présentes, mais pis, elle ôterait au présent la possibilité de créer (de chanter), en le jugeant toujours comme n'étant pas à la hauteur du passé (de Brassens).
Mais j'extrapole tellement que je suis peut-être en train de juger un épouvantail. En tout cas, comme Brel, Brassens ou Ferré surent apprécier les Beattles, gageons que ceux qui les apprécient et les écoutent sont tout à fait capable de découvrir de nouveaux horizons (de la country au hip hop). Gageons aussi qu'ils n'apprécient peut-être pas nombre de morceaux actuels peut-être parce que ces morceaux sont vraiment mauvais.
Ce n'est qu'ensuite, avec les deux autres intervenants, que débarquent les comparaisons malsaines et les glissements sémantiques gênants.
Bref Para (je t'appelle "Para" parce que je te lis souvent), je trouve que tu pousses peut-être un peu en ne nommant que Cespedes dans ton commentaire. Tu me diras, c'est le seul nom donné dans l'extrait. Et je te répondrai que je n'ai rien à te répondre, que je souhaite longue vie au CGB, et que j'ai peut-être trop parlé sur ce sujet.
Scaron, Hondelatte et Buisson, une autre sale race du figaro.
RépondreSupprimerIl est clair qu'actuellement existe dans les médias un marché de la nostalgie, mais qui vise surtout les pépés des yéyés, la génération de mes parents, en plein débarquement sur les plages de la retraite française. Sauf que pour une fois qu'on célèbre un vrai grand, t'as une bande de sales salopes, composées d’un journaliste avec un tatouage maori, essayiste de couches pampers, parce que le sphincter anal a pété depuis lurette et qu’il a trop fucké autant qu’il a faké son dernier roman, d’un animateur de crime en série et poussant la goualante à l’occasion pour nous offrir un album dispensable qui te reboot la mémoire à long terme si tu fais l’erreur de l’écouter, offusqué devant les critiques en précisant en amont qu’il ne faut pas le prendre au sérieux, d’un philosophiste néo-vitaliste humaniste qui veut t’initier à la philosophie amoureuse, en clair te mettre une chose pas propre, et d’un journaliste dont la version anglaise de son nom rappelle le plus débile des présidents américains. Et ça veut donner des leçons de morales à un génie décédé de la chanson (quel courage !), en déformant le sens de ses paroles, par des cochons dingues qui se sentent plus américains que français. Parce que la v’là la vérité sur ce genre de misérables roublards. C’est ça qui les dérange au fond. Brassens ne se faisait pas d’illusions sur les Américains comme sur les Allemands (et l’histoire lui a donné raison, quand tu apprends que la Première Guerre mondiale a été prolongée consciemment par eux pour des raisons économiques). Ils te demandent de garder tes illusions et de ne voir que le libérateur yankee et pas le profiteur. Mais, je ne suis même pas sûr qu’ils en soient conscients, on est plutôt dans le conditionnement pavlovien... et les chienchiens reprendront un susucre.
Ouhla ! comme tu t'emportes. Tu ne les aimes pas.
RépondreSupprimerSinon je me permets de glisser ce lien http://www.dialogus2.org/BRA/questionssurdeuxchansons.html, d'un qui a réfléchi à la question (si j'avais une analyse à développer, elle approcherait de ce qui y est écrit).
Macé-Scaron, doit préférer celle-ci:
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=qUIBrJDFEUo
Conclusion : Il faut avoir un avis sur tout pour remplir du temps de parole à la radio ou alimenter un blog. Et l'objectif absolu de chacun dans l'univers médiatique c'est de désigner une chose, même anecdotique et superficielle et de demander de se positionner systématiquement pour ou contre.
RépondreSupprimerEt tous les sujets fonctionnent comme ça.
La dialectique du dualisme. thèse (ça c'est bien), antithèse (mais pas tout à fait), synthèse (et puis merde, chacun se fera son idée).
Il faut être pour, il faut être contre, c'est simple. Et si on ne se positionne pas là-dedans on n'est rien.
Les possibilités de sujets sont infinis. On n'imagine pas toutes les choses que l'on peut soutenir ou dénoncer tour à tour pour bien montrer son opinion comme on montre comment on est habillé pour une soirée.
Et on préférera l'original au commentateur... Une piste :
RépondreSupprimerhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Georg_Wilhelm_Friedrich_Hegel#La_dialectique
Si tu pouvais plutôt poster des bruits de pets, ça nous éviterait d'avoir à appeler le schtroumpf costaud pour qu'il te dérouille.
Merci Wikipedia
RépondreSupprimerEn plus, Brassens n'aimait pas trop les homos. Cf "les trompettes de la renommée" (encore une qu'on n'entend jamais à la radio, et pour cause ) :
RépondreSupprimer"Sonneraient-elles plus fort, ces divines trompettes
Si comme tout un chacun j'étais un peu tapette
Si je me déhanchais comme une demoiselle
Et prenais tout à coup des allur's de gazelle ?
Mais je ne sache pas qu'ça profite à ces drôles
De jouer le jeu d' l'amour en inversant les rôles,
Qu'ça confère à leur gloire une once de plus-value,
Le crime pédérastique aujourd'hui ne paie plus..."
Et même dans "les Copains d'abord", il tient à préciser de quelle amitié il parle :
"C'étaient pas des amis de luxe,
Des petits Castor et Pollux,
Des gens de Sodome et Gomorrhe..."