1 juillet 2015

DeXia, GreXit, et… crucifiXion

Les emprunts Dexia, des sensations pures

L’aliénation est tellement généralisée qu’on ne croise plus que des travelos du bulbe…
Les citoyens répondent bêêê à tutti quanti, mais qu’on ne désespère pas : il reste quelques Bretons.

Ceux de Saint-Cast ont niqué profond Dexia, l’élite de l’enculerie sur mesure pour collectivités territoriales. 

Dans le cul les intérêts ! pour manquement à l’obligation d’information due par le professionnel au profane. Un principe tellement élémentaire du droit commercial, que même un premier année de droit pourrait faire tomber Dexia.
Question : mais alors pourquoi parle-t-on encore de Dexia ?

Le DexiaBoy qui a fistfucké Saint-Cast à grand coup de Tofix, montage adossé au franc suisse selon une formule mathématique ultra free style à 26 000 inconnues, a d’ailleurs concédé, avoué, pendant son audition :
« Ce sont des produits assez complexes à monter, [...] on n'était pas formés pour ça, témoigne-t-il, on n'imaginait pas que ça puisse partir à vau-l'eau. »
A vau-l’eau, c’est-à-dire à des Alpe d’Huez de taux d’intérêts que même un Lance Armstrong chargé au sang neuf précision suisse, y pourrait pas avaler la pente ! 
25%, c’est plus du taux d’intérêt ma gueule, c’est de l’usure ! du racket ! de la dépouille à la sortie du collège !  
Pas formés pour ça ? C’est sûr qu’avec un BTS MUC, on n’est pas loin de frôler le ras des pâquerettes. Et on vous parle pas des capacités de compréhension des élus locaux ou autres fonctionnaires de la Territoriale…
Mais que fait la BRB ?

Pour Michel Serres, éminent philosophe du Spectacle : « La complexité est un gage de démocratie. »  
La preuve avec la fameuse formule mathématique de Dexia, déchiffrable seulement par les experts traders du braquage à grande échelle, ou autres génies des maths option syndrome d'Asperger.  
Michel, serre bien tes fesses d'idiot utile collabo de la société des experts, t'es sur la liste d'épuration du Cultural mon con !   
 
Tofix, c’est clair, c’est net, c'est transparent comme de l'H2O claire : c’est une escroquerie de grande envergure. 
C’est tellement pas compliqué que c’est marqué dessus : un produit qui s’appelle Tofix, c'est forcément un produit qui élève le taux variable au grain comme dirait Muray. On peut garder le mot quand on a changé sa définition dégueulait Debord à 3 grammes dans le sang. 
Tofix, un produit pour tous les Footix à écharpe tricolore de France…

Car Tofix, c’est quoi à la fin, si ce n’est la mécanique céleste des subprimes appliquée aux collectivités ? 
Et pendant que nos juges tortillent du cul pour appeler un chat un chat – z'en ont tant d’autres à cajoler de sursis – nos gouvernants continuent le transfert de compétences aux collectivités - entendez, le transfert de ses charges - qui n'ont subséquemment d'autre choix que d'avoir toujours plus recours à l'emprunt. Les vases commu-niquent. 

En gros, tandis que Flamby nous assure que nous n’avons rien à craindre de la crise en Grèce, d’un éventuel Grexit comme disent les punchliners de la propagande mondiale, l’Etat met la tête sous l’eau aux six coins de l'Hexagone pour balayer la dette sous le tapis, une dette qui n’est évidemment rien d’autre qu’indue.

L’arnaque est devenue la normalité.
Tout le système se shoote au trompe qui peut.
On est cerné par les junkies. 
Toute banque est une salle de shoot.  
Les aiguilles de leurs seringues, c'est les putains de clous du Golgotha. 
Mais... 
L'overdose is coming… 

8 commentaires:

  1. Robert Marchenoir3 juillet 2015 à 21:16

    Sauf que c'est au contraire très simple : les emprunts étaient indexés sur le taux de change entre l'euro et le franc suisse. Les municipalités qui les ont souscrits le savaient, et cela seul aurait dû les faire fuir à toutes jambes.

    Seulement voilà : les taux de ces emprunts, contrairement à ce que vous dites, étaient anormalement bas au cours du franc suisse au jour de la signature, et c'est pour cela que ces municipalités les ont souscrits. Pour pouvoir se gaver d'argent gratuit des autres, comme tout bon socialiste.

    Elles on joué, elles ont perdu, et maintenant elles hurlent que c'est la faute du casino si elles sont allées au casino jouer l'argent du contribuable pour acheter ses votes. Le culot des socialistes est quand même stratosphérique.

    J'ajoute que Dexia est une banque publique, spécialement montée par l'Etat pour piquouzer les collectivités locales avec de l'argent qui n'existe pas. C'est pas comme si c'était les méchants caca-pitalistes qui arnaquaient le gentil Etat françoué qu'est bien brave et qu'a le coeur sur la main.

    En France, personne n'est responsable de rien. Tout le monde pique dans la caisse, et quand il se fait prendre, c'est toujours la faute des autres.

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  2. "Seulement voilà : les taux de ces emprunts, contrairement à ce que vous dites, étaient anormalement bas au cours du franc suisse au jour de la signature, et c'est pour cela que ces municipalités les ont souscrits. Pour pouvoir se gaver d'argent gratuit des autres, comme tout bon socialiste."

    Parce que toi t'empruntes jamais à moins de 15% de taux d'intérêt c'est ça ?

    Le taux de départ était à 3,5% ce qui ne me semble pas anormalement bas mais le juste taux.
    Que Dexia soit une banque publique est une circonstance aggravante, à moins que ça ne dédouane au contraire tout le binz pour excuse d'incompétence.

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    1. Dès qu'il y a le mot public dedans, on peut invoquer l'extrême incompétence, Ffectiv'ment
      Pas pour autant que ce soit une excuse....
      Quelles commune se sont endettées, en général ?
      Celles pour lesquelles les élections à venir s'annonçaient rudes pour l'équipe en place, et pour lesquelles il était urgent de "baisser les impôts"
      Ben ,fallait pas les augmenter auparavant
      Ou fallait pas avoir les yeux plus gros que le ventre
      L'extrême problème de la politrouk vronzais ,c'est qu'on parle de tout SAUF des choses qui auraient une réelle importance
      Des lubies du vieux le pen ,de l'aspect hommasse de sa fille, de la momosexualitee de philippot ,des gentils versets du coran qui annulent les méchants, du climat qui foulcamp ma bonne dame ,de la pisse à Julie,du sentiment des paydays
      De tout, j'vous dit !
      Sauf de deux trucs
      L'emploi de l'argent public ( qui est d'abord et avant tout de l'argent privé) et des missions régaliennes de l'État, missions ou devoirs qu'on nous doit, pauvres cons de tribuables, cochons de payants ,en échange de cet argent public que nous deboursons sans qu'on nous demande notre avis

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    2. Robert Marchenoir6 juillet 2015 à 19:56

      "Parce que toi t'empruntes jamais à moins de 15% de taux d'intérêt c'est ça ? Le taux de départ était à 3,5% ce qui ne me semble pas anormalement bas mais le juste taux."

      C'est bien ce que je craignais. Vous ne connaissez rien au sujet dont vous parlez.

      1. Ordinairement, quand on s'adresse à quelqu'un qu'on ne connaît pas et qui n'est pas un enfant, on le vouvoie.

      2. Vous croyez qu'il existe un "juste taux d'intérêt". Juste, comme dans "justice sociale", c'est à dire injustice socialiste. Un taux qui serait fixé par les Bons au Pouvoir, qui seraient Gentils avec les Pauvres et donc leur prêteraient pour Presque Rien, en tous cas pour Pas Grand'Chose.

      Un taux d'intérêt est un prix, et un prix, pour être conforme à l'intérêt général, n'est fixé par personne, sinon par la merveilleuse et bienveillante main du marché (dans ta gueule, si tu es socialiste). Il n'y a donc pas de "juste taux". A la question : quel est le juste taux, la réponse est : ça dépend. Ça dépend de ta gueule (si t'as l'air d'un branleur socialiste qui n'en fout pas une rame et qui ne rembourse pas ses dettes, ce sera plus cher). Ça dépend du taux de croissance naturel du marché. Ça dépend de la durée du prêt. Ça dépend de l'offre et de la demande de capital.

      En résumé : il y a des époques et des emprunteurs pour lesquels 15 % c'est pas cher, et il y en a pour lesquels 3,5 % c'est cher.

      2. Si la banque a proposé (et l'emprunteur a accepté) un prêt indexé sur le franc suisse, ce qui par définition introduit un aléa explosif et non maîtrisable pour l'emprunteur, c'est forcément que le prêteur, en contrepartie, lui a proposé un taux plus avantageux que celui qui lui aurait été consenti sinon sur le marché, à taux fixe bien entendu.

      Je ne sais pas où vous avez trouvé ces 3,5 %, ni où vous avez trouvé que tous les prêts similaires ont été consentis à un taux identique (ce qui serait bien étonnant), mais, oui, il se peut très bien que 3,5 % soit un taux particulièrement avantageux. Dans l'absolu, et indépendamment de tous les éléments qui concourent à la formation du prix, un emprunt à 3,5 %, c'est un emprunt très bon marché.

      Vous n'avez pas l'air de vous en rendre compte parce qu'en ce moment, les taux sont exceptionnellement bas, voire anormalement bas, avec des taux parfois négatifs. Mais c'est parce que vous avez le cul bordé de nouilles de vivre en 2015. Etudiez un peu les statistiques sur la durée et vous verrez.

      Au passage, un taux d'intérêt trop bas n'est pas favorable à l'économie. Il ne récompense pas le risque, et donc la création d'activités nouvelles.

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    3. Robert Marchenoir6 juillet 2015 à 20:00

      3. Evidemment que c'est une circonstance aggravante que Dexia soit une banque publique, mais aggravante pour qui ? Pour le "public", c'est à dire pour la mafia étatique dont les collectivités locales ne sont qu'une branche, alors que Dexia en est une autre.

      C'est la mafia stato-gauchiste qui dépense l'argent gratuit du contribuable comme s'il suffisait de pisser dans la caisse pour la remplir, puis lorsqu'il n'y en a plus crée une banque bidon pour qu'il y en ait encore, puis signe des emprunts dangereux à une autre branche de la même boutique d'Etat pour que le robinet reste ouvert, puis qui prétend qu'elle n'y est pour rien et que c'est une pôv' victime quand le bouzin lui pète à la gueule (ce qui était écrit d'avance).

      Mais elle s'en fout, que ça lui pète à la gueule : ce n'est jamais son pognon, c'est toujours celui des autres. Elle n'a absolument aucune incitation à gérer en bon père de famille et à emprunter prudemment.

      Et en plus, elle hurle en mettant ça sur le dos débanks et des sales capitalistes internationaux, alors que c'est elle, la mafia socialiste au pouvoir, la responsable et la coupable de toute la manip du début à la fin.

      Quant à l'argument selon lequel les collectivités locales ne sauraient pas, qu'elles se seraient fait berner par lébanks, il faudrait arrêter de prendre les contribuables pour des imbéciles. Les collectivités locales sont bourrées de directeurs financiers de haut niveau, et ne le seraient-elles pas qu'une éventuelle incompréhension, à laquelle je ne crois pas une seconde, ne serait évidemment pas une excuse : si on vous propose, pour l'achat d'une voiture, un prêt aux conditions duquel vous ne comprenez rien, vous acceptez ? Eh bien, si c'est le cas, vous êtes un abruti et ça vous regarde.

      Mais si vous êtes un élu ou un fonctionnaire, alors vous êtes responsable du bien public dont vous avez la charge, et donc vous êtes fautif précisément parce que vous avez signé un truc auquel vous ne bitez rien.

      Ça commence à bien faire, les gens qui ne sont responsables de rien, et qui, quoi qu'ils fassent, mettent ça sur le dos du "capitalisme". Et le pire, c'est que les gens au pouvoir ont réussi à convaincre pas mal des simples citoyens qui les financent que les victimes, ce sont les dirigeants et non pas les contribuables !

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    4. Robert Marchenoir c'est un peu comme les antifas ; sauf qu'au lieu de penser que Paris est encerclé de chars nazis cachés dans les buissons attendant depuis 1945 le bon moment il est convaincu d'être entouré de bureaucrates et d'appareils soviétiques et communistes qui entravent sa "liberté" de prendre des "risques" et "d'entreprendre".
      Robert Machenoir pense que Hollande c'est Staline en plus mou ; et comme il le rappelle, Robert Marchenoir est un bon père de famille, rigoureux.
      Il est convaincu que sa réussite personnelle est due uniquement à son travail, son "talent" et son sérieux : donc, sa réussite (bien que très entravée) est un argument qui prouve à Robert Marchenoir que l'argent se gagne, se mérite et se gère.
      Robert Marchenoir n'a pas tort dans tout ce qu'il dit, mais il a tellement envie de casser du socialo qu'il en oublie que personne ici n'a encensé l'état, état sans lequel Robert Marchenoir ne serait pas un père de famille qui a "réussi" grâce à son "dur labeur".

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    5. Robert Marchenoir à la politesse d'argumenter ses interventions et vous ?

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  3. Robert Marchededans a surtout oublié, s'il vit en France, que c'est lui qui va payer la Dexia avec ses impôts.

    Fréquentant les courgeois des beaux quartiers, plus rien ne m'étonne hélas.

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