24 novembre 2013

Développez la taille de votre pénis grâce à la magie de la perspective.






 S'il y a bien un lieu commun universellement accepté en notre époque médiocre, c'est que derrière chaque grand homme se cache une femme. Or, examinons les choses plus attentivement : qui le jeune Bonaparte rencontre-t'il aux jardins des Tuileries? Un Nain Rouge. Oui, un nabot fatidique tout d'écarlate vêtu. Et non une gourdasse à collerette, la femme comme ressort dramatique c'est téléphoné. Derrière chaque grand homme se cache une personne de petite taille. Voilà la vérité.

Car le nain est d'essence magique, alors que la femme n'est qu'un homme sans pénis.

Le pénis, nous y voilà. Comment un Passe-Partout de soixante-dix centimètres peut-il être crédible comme objet de fantasme du mini-mini à maxi-bite? Nous sortons ici du champ de la Raison pour baguenauder en terre de légendes. Et celle du nain priapique atteint de gigantisme pénien en est une, de légende, qui est nécessaire à notre libido. Loi de compensation cosmique? Angoisse du vestiaire?
Égalitarisme forcené?

Dans l'œuvre de Tolkien, le hobbit pourrait être décrit comme un tube de chair recouvert de poils pubiens. A chaque instant scruté par l'œil immense et collectif de la norme, dont il échappe à la surveillance par don d'invisibilité. Par analogie, nous n'avons aucune idée de ce que pouvaient bien faire la poignée de nains de Fort Boyard une fois les caméras éteintes. Au fin fond de la Charente, cette zone ingrate. Depuis des millénaires, l'homme est fasciné par le petit peuple alors qu'on va bien finir par se prendre un satellite popov sur la gueule un de ces jours.

Démêlons le vrai du faux. Le seul moyen à notre portée reste la nano-pornographie, la seule pornographie ayant du sens. Le reste de la production étant inintéressant au possible, comme l'ont très bien compris les réalisateurs de Game of Thrones qui, sans Tyrion Lannister, pointeraient au chômage.

La pierre angulaire de la nano-pornographie est un film français de 1968 nommé « les Nains Malsains ». Dans le contexte agité et de novation créatrice constante de cette époque, nous assistons à de l'inédit à chaque instant. Le théâtre du film est une société orwellienne soit-disant occidentale, atteinte de pourriture capitaliste au stade terminal. Les habitants sont des Jean-Pierre Marielle en justaucorps bleuâtre, et des Anémone nues. Cut. Des nains pénètrent et massent ce qu'il faut bien appeler un couloir de viande, tout petits et tout nus. Ils sautillent et s'épuisent dans cette caverne carnée, une pince-à-linge sur leurs bouts de nez, comme une pré-séquelle des Goonies. Lors du final, des dizaines de nains des deux sexes s'écoulent du gros côlon d'Anémone, gagnant ainsi leur liberté, ainsi que leur droit à la jouissance, lors d'une mémorable scène d'orgie.

Vous conviendrez que si l'on peut atteindre l'orgasme prostatique par insertion de nains dans le rectum, ceci ne serait pas possible s'ils étaient dotés d'organes gigantesques. La Raison et l'érection s'y opposent.

Cependant, ne stigmatisons pas le peuple nain qui, dans son extrême majorité, n'a aucune responsabilité dans la création de ce préjugé positif qui ne leur amène que déception. L'historiographie atteste que le seul nain à grosse bite de l'Histoire était Franck Sinatra, la paix soit sur lui, il n'aura pas démérité.

Petit à petit, nos connaissances en ce domaine s'agrandissent, même si le fantasme subsiste. Il sera bientôt tout à fait accepté de copuler avec un lutin de rencontre. Voire de les épouser. La surface des logements s'amoindrissant toujours plus, voilà une solution innovatrice qui n'échappera pas au gros cul de Dufflot!



  J'ai fait un rêve. Si nous faisions l'amour à nos nains, il n'y aurait plus jamais de guerres, car il est impossible d'avoir des pulsions homicides en chantant la Marseillnaine.

10 commentaires:

  1. Ca tombe bien, j'en connais au moins deux, mais teigneux ! Z'arrêtent pas de se battre... Ceci dit, tu peux tenter ta chance mais le tétanos de la bite, c'est douloureux.
    .

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    1. Ed et Lorraine Warren25 novembre 2013 à 01:07

      "Ca tombe bien, j'en connais au moins deux,mais teigneux ! Z'arrêtent pas de se battre..."

      Comme eux?..: http://www.youtube.com/watch?v=x4n9vK0_mdk

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  2. Avec Joe au CGB, le champ du possible des thèmes sociétaux abordés se voit décuplé.

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  3. Si tous les cons savaient lire (ce qui est de moins en moins le cas) c'est exactement le type d'article qu'ils plébisciteraient. Apprendre tout en s'amusant, voire en se branlant. Au vu de la chute des ventes de Libé, leur lectorat doit bien aller quelque part... Souhaitons-leur la bienvenue!

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  4. Salut, je suis un con parceque je trouve que Joe se la pète grave et que son charabia me colle la migraine : comme je suis bête comme un lecteur de libé je comprends rien et trouve son texte chiant comme la pluie.
    Moi, je suis un con qui regarde la télé, j'aime bien quand les choses sont claires et que les gens arrêtent de péter plus haut que leur cul.

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    1. Ouais, ça doit être ça. Super intéressante la remarque.

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    2. Comme l'a si bien dit le philosophe Serge de Ayoub : "je vis ma vie, d'autres la commentent." Donc, tu m'étonnes que je me la pète! Il est quand même préférable d'écrire des conneries sur des nains dans des culs que de les commenter, non? En vérité, nous enchantons votre quotidien alors que vous ne nous méritez pas.

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  5. L'avantage de la branlette, de l'entrainement intensif c'est que l'on devient une bête au lit, le problème c'est de trouver une fille ensuite.

    Un film x avec Mimi Mathy, "Josépine ange gardien" personne ne l'a ?

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    1. J'ai du Giant Coocoo/Catherine Ringer,si ça interesse...

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