9 janvier 2011

Papy fait de la bien-pensance

Et maintenant, Soeur Stéphane va nous interpréter le Hessel Lied


On nous avait déjà fait le coup il y a une petite dizaine d'années, avec le succès « spontané » de Matin Brun, la très courte nouvelle de Franck Pavloff, que l'on dira poliment inspirée du fameux Ich habe geschwiegen de Martin Niemöller. Même couverture souple et moche, même type de petite maison d'édition forcément engagée, même petit prix, même texte très court écrit gros, même vigilance citoyenne entre deux baillements, même emballement fonctionnario-journalistique. Autre point commun, ce n'est ni dans la virtuosité du propos, du style ou la profondeur pensée qu'il faut aller chercher les raisons du succès, mais dans un lénifiant étalage de bons sentiments à peu de frais et à moindre coût. Les indignations réchauffées et convenues de Stéphane Hessel ne sont pas sans rappeler les manifestations, spontanées toujours, de l’entre deux-tours 2002 contre une hydre fasciste fantasmagorique, à deux doigts de prendre le pouvoir mais en réalité d’avance perdante, cette incroyable faculté à se présenter comme dissident, comme tenant d' une pensé iconoclaste et subversive, résistante, révolutionnaire et minoritaire tout en se fondant dans le confort d’une douce unanimité. Tous ensemble, tous ensemble Hey ! hey !

Il s'en est fallu de peu que je passe totalement à côté du phénomène Stéphane Hessel, le nouvel Abbé Pierre laïc. Jusqu'à ce que dans la même semaine on s'enquiert de mon avis sur le sujet - je savais vaguement qui était Stéphane Hessel et aucunement, qu'il avait sorti un livre - puis que je tombe,sans gravité, sur ledit livre chez une connaissance. Rapidement lu, la première chose qui frappe c'est la minceur du propos, l'indignation convenue, réchauffée, ainsi que le manque cruel de fond. Dispensable.
Je crois alors être tombé sur un fan esseulé, quand allumant la radio, j'y entends le même Stéphane Hessel causer dans le poste. Coïncidence ? Le doute s'estompe définitivement devant la couverture placardée de Marianne titrant « Et vous, qu'est ce qui vous indigne ? ». Merde c'est un complot ! La mâchoire terminera de me tomber en découvrant les chiffres de ventes : plus de 600 000.
600 000 personnes à avoir mauvaise conscience d'avoir mangé gras pendant les fêtes alors que les petits Palestiniens et Irakiens se font exploser de désespoir. Et après, on nous dira que l'esprit chrétien se perd. Depuis, je guette avec inquiétude ma boîte aux lettres, de peur qu'il prenne une envie d'édification des masses et de transmission de la bonne parole sur fonds publics à notre bonne mairesse Hélène Mandroux. Et si le simple citoyen devait y échapper, il serait étonnant que les écoliers, collégiens et lycéens y coupent. En route pour le million !

Stéphane Hessel nous va sur ses 93 ans, les plateaux TV, les ondes radio et dans les colonnes des journaux avec le même sourire béat et les mêmes yeux rieurs que Jean d'Ormesson ou Soeur Emmanuelle, de ceux qu'on a envie d'effacer à grands coups de marteau. Goûtant à la notoriété grand public sur le tard, plongeant dans le grand bain de jouvence médiatique avec un plaisir non dissimulé, il a pour lui un parcours de jeunesse sans tâche. Immigré juif-allemand, naturalisé français, il entre dans l'âge adulte par la Résistance et rejoint Londres. Devenu agent de liaison, il est arrêté, torturé par les nazis, envoyé en camp, évadé, le tout sans avoir jamais donné les copains. Un héros, un vrai, un homme debout. Après la guerre, on le retrouve en rédacteur de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, sa carrière professionnelle se tournera ensuite vers la diplomatie française, représentant de la France aux Nations Unies puis ambassadeur de France, sans jamais renier ses idéaux. Proche d'une étiquette de Gaulliste de gauche, il finira comme tout le monde sur les genoux de Mitterrand au Parti Socialiste et dernièrement en position non-éligible chez Europe Ecologie.
Progressiste, humaniste concret, dernier des Mohicans encore debout et pensant, l'homme est quasi inattaquable. Taper sur Hessel, c'est taper sur la mémoire de la Résistance et sur le combat des Droits de l'Homme et ce, sans compter sur ses amitiés sartriennes. Il se prévaut de parler au nom de ces 3 mémoires. Un vrai personnage de roman, Stéphane Hessel, d'ailleurs sa maman en a, elle, inspiré un. Elle est Catherine, l'héroïne pour laquelle se déchirent « Jules et Jim ». Tout ça ne devrait pas manquer de terminer sur le Service Public, en téléfilm biographique en deux parties avec Josée Dayan à la réalisation, au scénario et à la tronçonneuse.

Il est regrettable, après un tel parcours, d'entrer dans l'inconscient collectif par ce qu'on a fait de plus futile. Par la grâce de son Petit Livre Moche, Hessel va se retrouver pour quelques mois sur le créneau de Paolo Coehlo et son Alchimiste, l'écrivain préféré des sportifs de haut niveau et des DRH, comme remplisseur de conscience auprès des bourgeois roses en manque d'intériorité. Refoulant aux poubelles de l'Histoire un Guy Mocquet, un temps candidat au marché, mais cramé dès la ligne de départ par Nicolas Sarkozy. À quelques mois près, on pourrait même se prendre à imaginer un Raymond Domenech aux abois, jamais avare d'une facétie, distribuant « Indignez-vous » à son équipe de millionnaires analphabètes avant le 3ème match de poule décisif en Afrique du Sud, en espérant la prise de conscience et le sursaut collectif.

Au cours des dernières années Stéphane Hessel s'est signalé comme un défenseur implacable du programme du Conseil National de la Résistance (CNR). Signataire avec Raymond Aubrac, entre autres, en 2004, d'un appel à commémorer le 60ème anniversaire du programme du CNR, il interviendra aussi en 2008 pendant le rassemblement du plateau des Glières, pour tancer Nicolas Sarkozy, qui chaque année essaie de s'approprier l'image de ce haut-lieu de la Résistance en en faisant sa Roche de Solutré (mais sans Jack Lang) tout en s'appliquant à détricoter les restes du programme du CNR (retraites par répartition, sécurité sociale, liberté de la presse) de par sa politique.
Hessel critique aussi régulièrement la politique israélienne, ce qui lui vaut la haine des psychorigides finkelkro-taguieffens. Ainsi à l'automne dernier, il s'est retrouvé particulièrement attaqué par Pierre-André Taguieff, sorte de Didier Daeninckx (alias Dédé la Fiche) sioniste, après qu'il a apporté son soutien et sa légitimité à la campagne BDS (boycott, désinvestissement, sanctions) visant au boycott des produits israéliens en provenance des colonies. Initiative qui vaudra aux partisans de cette opération, une plainte pour « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence », ce qui est plus impressionnant et grave mais moins proche de la réalité que «putain de tentative de niquer le bénef en loucedé ».

C'est donc en possession de ces seuls indices (le précédent paragraphe), vierge de toute connaissance du succès et de l'emballement que connaissait « Indignez-vous » et plutôt armé d'une vague opinion positive envers son auteur que je débutais ma lecture. Je m'attends à lire un plaidoyer en faveur de la sauvegarde des acquis du CNR. Y en a aussi ! Mais pas que !

Une lecture déjà refroidie dès la prise de connaissance en page de garde de la présentation de la maison d'édition responsable du « brûlot ». Ça sent le bobo mal lavé ou plutôt bien propre sur lui. J'y reviendrai en fin de texte.

Le livre, lui, commence à peu près ainsi :
Au commencement était le chaos et la botte fasciste alors dans le plus grand secret quelques êtres de lumière indignés se réunirent, firent une grande ronde et se mirent à chanter ; de ce chant naquit le Grand livre du Bien : Le Programme du Conseil National de la Résistance. Oui, mon petit. (Citation d'à peu près Stéphane Hessel).
Stéphane Hessel prétend s’adresser aux jeunes générations et réveiller leur envie d'indignation en brandissant le programme du CNR érigé sous sa plume en quasi nouvelles tables de la loi révélée, aujourd'hui martyrisées. Preuve de son éternel optimisme quand on sait que l’immense majorité de ses prétendus lecteurs ignorent jusqu’à son existence et auront bien du mal à en déchiffrer l’acronyme.
Rapidement le propos se détourne de cette veine et voilà convoqués comme motifs d'indignation, pêle-mêle, les Roms, les sans-papiers, la finance, la mondialisation, l'école, l'écologie, la Palestine, l'Irak, George Bush et la politique israélienne. Ce flot d'indignations tous azimuts, dans une volonté d'incarnation de la défense du Bien global, ne va pas sans contradictions. Et surtout, jamais la moindre piste de solutions ou embryon de proposition.

Comment brandir le CNR, programme de reconstruction d’un pays souverain et une adhésion sans faille à la construction européenne ? Comment occulter qu’un retour au CNR implique quasi obligatoirement un retour vers le souverainisme et au protectionnisme ? Une telle nationalisation des grands moyens de productions, de l'énergie, des banques, des richesses du sous-sol semble contradictoire avec "l'instauration d'une véritable démocratie économique". A quel niveau s'exercerait-elle ?
Ce retour à un État-Nation fort et souverain prôné d'une part est en totale contradiction avec le sans-frontièrisme défendu d'autre part par le vieil homme. Comment, toujours, dénoncer la mondialisation sans remettre en cause la construction de l'espace européen tel qu'il se fait ? Il semble difficile pour les progressistes de cette génération de remettre en cause la construction européenne et la fin du contrôle des frontières et de les penser comme des obstacles au maintien et à l'amélioration des conditions de vie des citoyens.

Stéphane Hessel exhorte : trouvez-vous une indignation ! Penser à l'ajouter dans la liste des bonnes résolutions de la nouvelle année ou pour la prochaine année scolaire du petit dernier en compagnie du choix d’une activité artistique, d’un sport individuel et d’un sport co. Indignez-vous, toute indignation est bonne à prendre, c'est bon pour la circulation sanguine, « Mangez, bougez, indignez-vous ». Le prix des Nike Air, le prix du Teushi, le prix des consos en boîte... Tout est indignation.

Nous, on veut bien s'indigner avec Stéphane Hessel, mais en seconde intention manque le concret des solutions.
Car s’indigner, ancien apanage des bonnes bourgeoises à chienchien emperlouzées n’est pas agir. L’indignation reste la parente pauvre de l’engagement, tellement « in » dans l’ère du superficiel et de l’immédiateté sans contestation propre. Une indignation jetable qui reste symbole, substituée à la révolte, qui évite soigneusement d’aller au fond des choses et de constituer une véritable remise en cause du système. Nous ne saurions que trop recommander à Stéphane Hessel d’ouvrir un profil Facebook sur lequel se retrouveraient immédiatement plein d’amis indignés, ce qui ne coûterait rien ni à l’un ni aux autres.

« Indignez-vous  ! », le nom d'un nouveau groupe Facebook ? Une métaphore efficace qui décrit précisémment ce qui est en train de se passer de façon concrète, avec plus de 650 000 membres et la même absence d'implication réelle. Comme quoi, ce livre n'est pas le coup de pied dans la fourmilière que l'on imagine. Ce n'est pas un tsunami de la pensée, c'est juste une vaguelette réconfortante venant baigner les pieds des pataugeurs enthousiastes.
De quoi s'indigne le créateur du groupe ? On retrouve au top 50 des éternelles bonnes œuvres des belles âmes les figures du gentil immigré, du sans-papiers christique et de l’opprimé palestinien. A quoi on ajoutera la mondialisation marchande destructrice et les méfaits des grandes féodalités économiques et financières.
Comment mettre en avant le programme du CNR en défendant l'idée européenne ? Comment ne pas convoquer le procès de l'ONU et des instances internationales ? Hessel voit dans les années 90 la victoire des Nations Unies alors que c'est dans cette décennie que l'ONU perd. La fin de l'histoire, la chute du mur, l'effondrement du bloc soviétique, l'avénement de la globalisation, la décennie 90 devait être un boulevard pour une organisation globalisée, l'ONU n'a pas su la saisir. Et ce ne sont pas les quelques exemples invoqués par Stéphane Hessel, restés, tous, lettre morte et sans suite qui feront changer cet état de fait

La Palestine, toujours, les sans-papiers toujours, Stéphane Hessel, même sourire figé que sœur Emmanuelle, nous est sorti par le système pour les mêmes raisons que cette dernière alors que le mécontentement social gronde et que s’estompent à peine les mouvements de grève de la rentrée dernière : fermez vous gueules les cons, n’oubliez pas de garder mauvaise conscience et qu’il existe toujours plus malheureux que soi, loin.

Ironie de l’histoire, les bobos enfants libéraux-libertaires de mai 68 se retrouvent à aduler en saint laïc, un ancien résistant, gaulliste social, membre de ce système que leurs ancêtres révolutionnaires en peau de lapin mirent à bas sous le regard bienveillant des séides de l’Empire Étasunien et des précurseurs de la globalisation libérale et financière.
Au final les indignations de Stéphane Hessel ne sont pas sans rappeler celles de BHL, toujours loin, toujours abstraites, toujours indignation du sort de l'Autre, ravalé au rang de bon sauvage vierge et porteur d'innocence comme dépeint dans la présentation de la maison d'édition. Et quand on sait qu'une fois bien indigné, Stéphane Hessel s'en va apporter son soutien à Martine Aubry voire à DSK qui est aujourd'hui à la tête de ce FMI responsable de bien des indignations du sieur Hessel, on ne peut s'empêcher de trouver la démarche définitivement stérile, de ces énervements passagers qui permettent de vider son sac avant de retourner faire tourner la grande machine. « Allez hop, une bonne indignation, un suppo et au lit, demain faut aller bosser ».

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Quelques mots sur la maison d'édition "Indigène".
Tenue par un ancien de la Gauche Prolétarienne, "Indigène est une maison d’édition dédiée aux savoirs et aux arts des cultures non industrielles des Premières Nation– Aborigènes d’Australie,Indiens d’Amérique, Tibétains, Inuit, Maoris… – sans oublier les « Indigènes » de nos propres sociétés, ces pionniers, chez nous, qui entendent
rompre avec les logiques mercantiles, protectionnistes, standardisées, tout en dégageant de nouveaux pôles d’autorité intellectuelle et de viabilité économique."
On retrouve ici aussi cette contradiction chez les tenants du Bien entre la glorification des cultures dites "premières", traditionnelles, homogènes culturellement et ethniquement, souvent parfaitement patriarcales et leur sainte horreur de toute sorte de protectionnisme, de la franchouillardise et des traditions françaises. Une horreur sans cesse exaltée dans leurs appels répétés à la mixité, au brassage des cultures et à l'immigration débridée. Une horreur des "logiques protectionnistes", de la Nation, parfaitement en désaccord avec l'essence même du programme du CNR tant vanté par Stéphane Hessel.

13 commentaires:

  1. Le photo montage Enculez vous et le photo montage Mère Teresa Hessel ont été gracieusement réalisés par J&B.

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  2. Merde deux articles ! Ce serait possible que quelqu'un nous fasse un résumé des deux. Parce qu'avec tout se qui nous file en 1ère année de science po on ne s'en sort pas. Ca plus le taf au mac do, le foot universitaire et le Curling (entraînements et matchs hein), plus mon espèce de pétasse qu'il faut accompagner au théâââtre et à la Danse contemp. si en plus Cultural gang traîne en longueur... Putain mais je dors quand moi ? Et l'autre débile qui veut que je rejoigne leur Projet Cravache.

    Je vous le dit à tous, si ça continue comme ça je prends ma carte chez les feignasses. A Sud, à la CNT ou au NPA, je sais pas... Mais chez les feignasses c'est sûr.

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  3. @ J&B

    Le halo est bien, mais sur le bandeau bleu sur fond bleu ça va pas. J'ai l'impression de voir Marine dans 50 ans. Ca t'le fait pas toi

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  4. Ce livre est juste génial. L'auto-déscription de la maison d'édition vaut à lui tout seul le prix Nobel de l'humour.


    Quand on lit ce livre, on ne peut se rendre qu'à une seul évidence: Stéphane Hessel est un adepte de la méthode écossaise.

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  5. Réac'n'roll star9 janvier 2011 à 23:29

    Tout en partageant le désappointement des derniers articles du CGB au sujet du livre d'Hessel, je me permets d'ajouter toutefois que selon moi, l'essentiel n'est pas là.

    Certes, une fois la conscience nourrie par le savoir et la compréhension réelle de l'état du monde et des ressorts de l'"instant présent", les contradictions et le moralisme infécond de ce petit document sont plus qu'apparentes.

    Cependant, un certain nombre de nos concitoyens* n'en est pas encore là. Pris dans la nasse de la dureté du réel économique et social, ses timides velléités de "révolte" ou d'insoumission sont tout de suite rabattues par le discours diffus de la Sainte Contrainte, mondialisation en tête, et de la dépolitisation généralisée. Partant de là, beaucoup adoptent la posture profondément fausse de l'adaptation au monde tel qu'il est (inégalités, libéralisme moral, mise en concurrence de tous contre tous) qui confère la rassurante impression de se situer dans le camp des "réalistes".

    Qu'une autorité que l'on peut reconnaître malgré tout comme morale puisse dédouaner et légitimer le ras-le-bol général ne me semble pas être une perte de temps. C'est peut-être un préalable salutaire.

    *Je suis tout à fait conscient que pas mal de français sont déjà rentrés en dissidence (vote aux franges, référendum de 2005...) et que le tempérament liberal-egalitaire de ce pays (cf todd) prédispose à une capacité plus grande qu'ailleurs à questionner profondément le système. Il n'en reste pas moins que d'autres, assez nombreux selon moi, plutôt de la classe moyenne éduquée en voie de paupérisation (du genre qui va voter bayrou en 2007, ou plus encore, qui reste chez elle au moment des élections), se situent dans cette apathie que je décris plus haut.

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  6. Réac'n'roll star10 janvier 2011 à 00:10

    En résumé, si le contenu est on peut le dire ultra convenu, tiède et dégoulinant, le succès de cet opuscule sans doute acheté par l'immense majorité sur la seule foi du titre, est plus qu'encourageant.

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  7. Cultral Lang Bang 201210 janvier 2011 à 02:10

    Et bien moi aussi je m'indigne. Rien à foutre de ce bouquin à la con. Ce que je veux moi c'est un CGB qui chie pas dans la colle. Une arme de guerre en marche qui fasse remonter le parrain dans le sondage.

    Plutôt que du vous enculer à sec, mettez vous au boulot. Rameuter les copains du bistrots, les salopes du bureau, les grognasses aux fourneaux, les clodos, les puceaux, ce que vous voulez. Mais faites vite Montebourg est passé devant et ça ça me fout les nerfs. Pouvez pas savoir.

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  8. Comprend pas pourquoi Taguief il morfle comme ça. Ce gars là ça peut pas être un mauvais bougre puisque

    http://www.communautarisme.net/Pourquoi-Muray-nous-manque-ou-le-bavardage-des-clercs_a708.html

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  9. Ca c'est de l'anal Yse!

    Pas de la troufinniolade de chercheur de temps perdu au CNRS!

    Séb

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  10. Ce sondage de merde est remis à zéro tous les quatre matins ! Y'a un moment, on renonce devant pareil stratagème !

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  11. Cultral Lang Bang 201210 janvier 2011 à 19:47

    Pas d'accord faut les harceler encore et encore ces salopards.

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  12. L'hymne de papy c'est bien ça ? : http://www.youtube.com/watch?v=lR9S08wFn_A&feature=related

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  13. @Memento
    Oui c'est ça, on ferait n'importe quoi pour un jeu de mots à 2 balles...

    @Reac'n'roll Star
    Joli pseudo! Mais je te trouve bien optimiste.

    @Le(s)tat
    Encore un grand merci à J&B pour les montages. Santé à lui ainsi qu'à Donald Cardwell et Roger Harth !

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