31 août 2010

La planète des singes, mentalité de primates

Extrait du documentaire de Cathy Sanchez, « La Cité du mâle ».
Lorsque l'on confond virilité et ultramachisme et que l'on généralise la femme (norme) à la salope (exception), pour légitimer son comportement de barbare, à peine plus réfléchi qu'un simple primate.



Le machisme dans "La Cité du mâle" de Cathy Sanchez
envoyé par rue89. - L'actualité du moment en vidéo.


Cité des Bosquets, 18h00, banc du square.
Parce qu’il avait la fringale capricieuse, Mohamed Makak trifouillait l’épaisse toison de son pote Christophe Cheetah. Il goba quelques parasites capillaires en attendant que sa pute chienne lopsa soumise femelle, Géraldine Guenon, lui aboule, à heures fixes, sa grappe de bananes quotidienne.
Seulement, aujourd’hui, elle était un peu en retard.
— La grosse pute, suis sur qu’elle est avec de la bite, dit Mohamed Makak, se grattant sous l’aisselle et le haut du crane.
— Cousin, faut la fonceder, dit Christophe Cheetah, les avant-bras ballants qui trainaient au sol.
— T’as raison, gronf gronf, vais voir si elle rapplique, la chienne.



"La Cité du mâle" de Cathy Sanchez - extrait avec Okito
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Mohamed Makak se leva et entama la montée du chêne massif, derrière le banc. Il se balança de branche en branche et d’arbre en arbre jusqu’à atteindre la façade de la tour C, qu’il escalada d’une dextérité sauvage. Ayant atteint la cime du bâtiment, Mohamed Makak rugit de son puissant larynx, le cri de ralliement de sa compagne, en tambourinant sur ses puissants pectoraux : GRRRRRRRRRRRR, BOUGE-TOI LE CUL, SALOPE.
Celle-ci, docile, sortit avec la grappe de bananes par la fenêtre de sa chambre et se hissa le long d’une liane jusqu’au sol de la savane bitumeuse. Puis, elle escalada à son tour la façade de la tour C pour rejoindre son mâle dominant.



"La Cité du mâle" de Cathy Sanchez - extrait avec Rachid
envoyé par rue89. - Regardez les dernières vidéos d'actu.


Mohamed Makak lui arracha la grappe des mains et la cogna comme un sourd pour son impardonnable retard. Géraldine Guenon, désolée, et pour se faire pardonner, l’embrassa d’un mignonnet baiser d’esquimau avec son petit museau. Mohamed Makak, loin d’être une lopette, la rossa une seconde fois et la sodomisa pour l’exemple, devant la meute de primates du quartier venu assister au spectacle.
C’était la fabuleuse histoire d’une journée typique de Géraldine Guenon, au zoo de Thoiry à la cité des Bosquets.

Muslim's Malbouffe


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Comme annoncé sur Rue69 en juillet, Quick a décidé d'étendre l'offre halal, qui concernera désormais 22 restaurants sur 358 en France. La clientèle non-musulmane pourra s'y faire enculer avec un unique hamburger à réchauffer, pas fait sur place, sauce molard.
Cette dernière entourloupe est destinée à anesthésier la polémique née lors du lancement de l'expérimentation : le maire de Roubaix avait porté plainte contre la chaine de restaurant pour « discrimination » et menacé de décongeler la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations), qui compte s'en battre le Quickiki. Des membres de la majorité avaient, dans la foulée de Marine Le Pen, dénoncé le « communautarisme » de la mesure, alors que Patrick Lozès et Dominique Wolton réclamèrent l'existence d'un Hamburger au manioc.


Les chiffres ont finalement pris le dessus sur la polémique, et devant le succès sans équivoque du halal, la marque française de fast-food n'a pas dû hésiter longtemps. Quick a annoncé lors d'une conférence de presse que :
◦la fréquentation, des 14 restaurants où l'expérimentation était menée, a doublé ;
◦la progression des ventes y a augmenté de 100% sur la période de test ;
◦25 emplois ont été créés, en moyenne, dans chaque restaurant.
Fateh Kimouche, rédacteur en chef du site Al Kanz souligne :
« C'est faramineux. Deux-cents emplois ont déjà été créés et 350 autres devraient l'être encore. Cela traduit le fait que le halal est un relais de croissance, là on voit que ce marché a sauvé huit Quick qui avaient un déficit de clientèle. »

« Ménager la chèvre et le chou »
Quick a fixé trois critères pour que l'un de ses restaurants passe au tout halal :
1.la hausse des ventes de hamburgers au poisson,
2.la baisse des ventes de ceux au bacon,
3.la variation de fréquentation avant et après le ramadan.
Sur cette base, les quatorze fast-food halal -à partir du 1er septembre- se situeront à :
◦Chelles (77),
◦Creil Nogent (60),
◦Créteil Pompadour (94),
◦Dammarie-les-Lys (77),
◦Fleury-Mérogis (91),
◦Kingersheim (68),
◦La Courneuve,
◦Montreuil (93),
◦Reims (51),
◦Rosny,
◦Saint-Ouen (93),
◦Strasbourg Hautepierre (67),
◦Sevran (93),
◦Villeneuve-Saint-Georges (94).

Fateh Kimouche remarque que Quick a particulièrement travaillé son message marketing :
« Je constate surtout que Quick a mis de l'eau dans son vin, en proposant un hamburger non-halal. Ça leur permet de ménager la chèvre et le chou, histoire de dire : “On est pas pote avec Ben Laden.”
Sinon, je ne suis pas certain qu'accéder à la malbouffe de marque soit une excellente nouvelle pour les musulmans. »

Source radioactive


29 août 2010

Émeutes, burkas, nains, Roms et thèse théologique

Émeutes, burkas, nains, Roms et thèse théologique


Une nouvelle aventure du commissaire Charles-Hippolyte Starsky et de l’inspecteur Raymond Hutch, narré et mariné par Paracelse.

Chapitre I, là où l’intrigue se met en place et où vous verrez que je ne me suis pas trop foulé.

— AAAHHH, l’affriolante bectance… y a que ça de vrai, inspecteur.
— Exact, commissaire ! Avec les joies de la biroute aussi !
— Non, inspecteur. Rien que la croustance. Le braquemart se désensibilise avec le temps, alors que l’estomac gagne en voracité polyphage.
Nos chers zhéros, bleusailles d’élite du pays du coq au vin et du boudin en cloque, s’acharnaient comme de cruels vautours sur le pauvre cadavre d’un lapin aux pruneaux, accompagné de pommes de terres rôties, d’une salade aux noix et d’un picrate Saint-Bourelet de 1463.


— Ne me dites pas, cher commissaire, que les vertiges de l’amour conjugal ont cessé de vous exalter ?
— Mais non, inspecteur, mais à choisir entre toutes sortes de devoirs impératifs, y compris envers l’État Français, celui de la macération gastrique l’emporte sur tout le reste.
— Tant que ça, commissaire ?!
— Mais bien sûr, glandu ! C’est dans l’ordre naturel des choses. D’ailleurs, à ce sujet, j’ai une thèse audacieuse d’une logique imparable.
— Quoi que donc, patron d’amour ?
— Dieu… avant de se faire chier avec sa pénible tâche des six jours de la création, je suppute qu’il s’en soit envoyé un bon quintal dans le broyeur pour se donner du courage ! Hein ?
— Vu comme ça, commissaire.
— Et la déflagration initiale, le truc là, euh… le bide bang, tu crois que c’était quoi d’autre, à part de s’en pousser une féroce sous l’effet d’une sacrée bouffetance ?
— NOOON, articula avec stupéfaction Raymond Hutch.
— Tout l’univers perceptible et imperceptible par nos sens, cet amas de formation gazeuse contraint par des lois gravitationnelles et électromagnétiques qu’on appelle matière solide ou fluide selon ces états, bref toute la création, et ben, c’est de l’aérophagie divine et céleste, mon cher Hutch.
— Vous voulez dire que nous nous mouvons toute notre vie dans un pet immuable et démiurgique, commissaire ?
— Affirmatif, inspecteur ! Et l'on est tellement habitué qu’on en sent plus l’odeur. Vous connaissez désormais les origines et arcanes des mystères de la création. J’ai pas mal cogité là-dessus, vous savez, pendant mes heures de services au bistrot officiel du poulailler. Chuis même en train d’en scribouiller un essai dont j’espère que Stephen Hawking en personne le préfacera. Enfin, j’attends sa réponse depuis trois ans.
— OUAAAH… vous m’en débouchez un con, commissaire !
La sonnerie du cellulaire du commissaire retentit d'un vacarme ahurissant, dont l’inspecteur reconnut le klaxon légendaire de General Lee, la célèbre caisse des frères Duke de la série « Shérif, fais-moi peur ! ».
— Commissaire Charles-Hippolyte Starsky à l’appareil, j’écoute pas !
— Zzzzzzzzzzz.
— Et alors ? Je bouffe là !
— Zzzzzzzzzzz.
— Un meurtre ! Et alors ? De toute façon, j’arriverai trop tard !
— Zzzzzzzzzzz.
— OOOHHH… la France ne va pas s’arrêter de tourner !
— Zzzzzzzzzzz.
— Quoi la Terre ? Eh ben, la France tourne avec, non ? Et arrêtez de contredire votre supérieur ! Un conseil de discipline en début de carrière, ça vous botte ?
— Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz.
— Pfff… OK, balancez l’adresse.
— Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz.
— À « La foire aux tatas », ils font ça maintenant ???
— Zzzzzzzzzzzzzzz.
— OK, on y fonce, dit le commissaire, puis raccrocha l’air navré.
— « La foire aux tatas », c’est bien la boite de lopettes en face de la cité des Karloushs, commissaire ?
— Yep, mais c’est pas de ça qu’il s’agit et surveillez votre langage, Hutch. Si votre mère vous entendait.
— Ma mère était une fervente disciple de l’archevêque intégriste Marcel Lefebvre et c'est elle qui m'a appris à parler ainsi des « erreurs de la nature » ! Pour en revenir à votre appel, commissaire, de quoi il en retourne ?
— Un meurtre pendant un concours de lancer de noirs.
— Lancer de noirs, commissaire ??? Qu'est-ce que donc ?
— Un concours illégal où des gros blacks sont lancés par des équipes de huit nains ! Bon, paie la note et rejoins moi dans la chiotte… quel métier de con qu’on fait, Hutch ! dit-il aussi ravi d'accomplir son devoir qu’un activiste d’extrême gauche dans un mess des officiers au ministère de l’Intérieur.
Alors que l’insaisissable et légendaire héros des poulagas, moult fois décorés que son costume d’officier ressemblait à une combinaison sponsorisée pour le Paris-Dakar, sortait du restaurant, l’inspecteur semblait couler dans les eaux troublantes de ses aqueuses pensées (je sais, ça ne veut rien dire, mais la formule me plait).
— Un concours de gros blacks balancés par des équipes de huit nains ??? Pfff… n’importe quoi, eux ! Nihilisme triomphant des derniers hommes ! Chaos moral rampant ! Plus aucune valeur saine dans ce monde en déroute, que dis-je, dans ce dédale de souks ! Personnellement, j’aurais fait ça avec des Arabes.

Chapitre II, là où l’intrigue ne se précise pas du tout et que vous vous rendrez compte que je suis loin d’être Hitchcock.

— Bon alors, vous démarrez, Hutch. Vous attendez quoi ? Que KITT vous réponde ? dit le commissaire en recrachant la fumée de son cigarillo dans ce qui sert de visage à l’inspecteur Hutch et de prospectus publicitaire pour éloigner le plus possible de candidat au métier de perdreau.
Oui, car, suite à l’idéologie sécuritaire prônée par la factice politicaillerie de Nicolaï Cradozy, un nombre croissant de chômeurs désireux de déboulonner du sauvageon infestaient les points d’embauche de la police nationale, à tel point que l'état y envoya des bataillons de CRS pour les déloger à coup de tonfas. Pour éviter que de tels désagréments se poursuivent, Thierry la Sauce, le marionnettiste en chef de la communication du gouvernement, avait eu l’idée de passer un casting au sein des effectifs policiers afin de dégoter une bonne tête d’andouille sympathique qui finirait sur des affiches, placardées sur tout le territoire, accompagné du slogan « Dix ans dans la police française et vous ressemblerez à ça ». C’était tombé sur l’inspecteur Hutch ! Depuis sa femme l’avait quitté et une merveilleuse vie de célibataire endurci s’offrait à lui.
— C’est le moment que j’essaye ma nouvelle méthode de conduite, commissaire.
— Nouvelle méthode de conduite ?
— Oui. J’ai suivi une formation d'une nouvelle méthode de conduite, suite aux trop nombreux accidents de la route dont j’étais responsable. Enfin, d’après le préfet. Moi, je me suis toujours trouvé des circonstances atténuantes. Je suis flic, tout de même !
— Hutch, dit le commissaire en dégainant sa pétoire et en la pointant sur la tempe de son sous-fifre, je vous jure que si vous ne démarrez pas dans les dix secondes qui suivent, je vous perce un trou dans la cervelle et je pisse dedans. Alors, employez la technique qui vous convient, mais si vous voulez vivre, n’attendez pas la saint glinglin.
— Bien, commissaire, ce sera la méthode de conduite par l’inconscient directeur !
— Quoi ???
L’inspecteur prit trois grandes respirations et expirations brutales, puis récita une sorte d’incantation d’une spiritualité asiatique à la con, un mantra ou un ketru dans le genre, on s’en cogne. Son menton tomba d’un coup net sur son poitrail. Il était immobile.
— Vous me faites quoi là, Hutch ? OH, vous dormez, abruti ? dit-il en lui secouant les puces avec insuccès le plus total.
Sa main gauche agrippa le volant, tandis que la droite tourna le contact du démarreur, puis actionna la marche arrière du levier de vitesse. Les roues arrières patinèrent en dégageant un épais rideau de fumée blanchâtre, puis Hutch desserra le frein à main, alors que sa tête reposait toujours sur sa poitrine, les paupières closes. La caisse réalisa un demi-arc de cercle, battant le record du monde de marche arrière, détenu jusqu’ici par Sacha Distel, puis s’élança tel un guépard à travers la brousse urbaine.
— Putain, Hutch, arrêtez ça tout de suite ! C’est un ordre !
Le somnolent inspecteur n’obtempéra point, because il conversait avec Morphée sur la nécessité de l’assassinat, thèse du remarquable essai « la faim du tigre » de l’écrivain défunt René Barjavel. La tuture en furie roulait sur la voie en sens inverse de la circulation, esquivant chaque obstacle d’une facilité déconcertante et offrant au commissaire des frayeurs inconnues jusqu’alors, excepté lors de son mariage avec Aïssa, sa tendre promise. Il ouvrit la fenêtre de sa portière, y passa une partie de son tronc, puis gueula :
— HELP, HELP, AU SECOURS ! AIDEZ-MOI ! APPELEZ LES SCHMITTS !

Chapitre III, là où l’intrigue décolle vers des cimes Sophoclienne et où Patrick Lozès vomira son quatre heures au manioc sur son écran LCD.

Le bolide arriva à bon port, en face de la cité des Karloushs à une centaine de mètres de la boite tapageuse « La foire aux tatas ». Le commissaire Charles-Hippolyte Starsky était malsain et sauf.
Il débagoula sa pitance fraichement ingurgitée sur le bitume, après avoir ouvert sa portière.
— Merde, un lapin aux pruneaux pour rien ! Vous me paierez ça, Hutch !
Ce dernier émergea lentement à la recherche du réel, qu’il avait souvent du mal à percevoir, même éveillé.
— Alors, impressionné, commissaire ?
Starsky l’attrapa par le colbac.
— Ne me refaites jamais ça, raclure de Hutch ! À partir de maintenant, c’est moi qui drive ! Kapish ?
— Euh… oui, mon doux patron.
— Bien, accrochez-vous à mes basques, inspecteur.
Au même moment, des crissements de pneus suivis de sirènes de gyrophare s’engouffrèrent dans les tympans sensibles de nos zhéros. Une Peugeot 207 déboula sur le parking de la cité des Karloushs et s’encastra dans un réverbère. Une femme en burka, armée d’une kalachnikov, un sac de sport en bandoulière à moitié fermé d’où s’échappaient des billets de banque, en sortit et canarda ses poursuivants avant que ceux-ci puissent stopper leurs bolides contributifs.
Hutch dégaina vivace et logea une bastos dans la poire de la fidélisée à Allah.
— Bien joué, Hutch. Je vois que votre entrainement intensif à Counter-Strike porte ses fruits.
— Merci, commissaire, on appelle ça dans un FPS un headshot.
— M’en fous, Hutch. Allez suivez-moi.
La devanture de « La foire aux tatas » était loin de passer inaperçue, comme d’ailleurs le genre de clientèle qui s’y agglutinait. Du fluos et des affiches racoleuses offraient un contraste avec le gardien de la paix posté à l’entrée.
— Hop, hop, hop, demi-tour toute, dit le condé.
— ça m’étonnerait, répliqua le commissaire.
— Vous êtes qui vous ? fit le malin avec dédain.
— Moi ? Le magicien !
— Le magicien ? s’étonna le piquet.
— Tiens regardez, dit le commissaire en ramassant une petite caillasse à ses pieds.
Il plaça ses mains derrière son dos et s’amusa à des gestes évocateurs, puis les présenta poings fermés au keuf en faction.
— Quelle main ?
— Euh… la droite ! dit-il en tapotant légèrement dessus.
— Gagné, s’exclama le commissaire en lui balançant son poing droit dans la gueule.
Le flic s’écroula, tandis que Charles-Hippolyte ouvrait la porte du cabaret.
L’inspecteur Hutch s’accroupit près du roussin à moitié sonné.
— Pas mal, non ? Demain, le commissaire vous montrera un autre tour de magie. Comment transformer un gardien de la paix en agent de la circulation. Vous verrez, c’est bluffant !
— Magnez-vous, Hutch ! gueula le commissaire.
Saturations de couleurs chatoyantes. V’là comment on pourrait résumer la décoration de ce panthéon grec, bâti pour esthète uraniste moderne.
— Y a du froufrou partout, dit l’inspecteur Hutch.
— Et d’habitude du troutrou à la pelle, lui répondit le commissaire.
Une trentaine de nains attendaient sagement que l’on daigne s’occuper d’eux, ainsi que les quatre gros blacks servant de scuds. Le médecin légiste examinait le cadavre, le trente-deuxième nain.
— Commissaire Charles-Hippolyte Starsky ! dit-il à l’un des policiers, que s’est-il passé ici ?
— Apparemment, la personne de petite taille…
— Ouais, un nain quoi ! jugea bon de rectifier l’inspecteur Raymond Hutch.
— Donc la personne de petite taille, à l’écart des autres là-bas, aurait planté à l’aide d’un pic à glace une autre personne de petite taille…
— Ouais, un nain quoi ! reprécisa avec aplomb l’inspecteur Hutch.
— Votre gueule, Hutch, ordonna le commissaire, continuez, je vous en prie.
— Donc une autre personne de petite taille qui pourtant était dans la même équipe.
— A-t-il avoué ses raisons ?
— Oui, rapidement, commissaire. D’après ses dires, une histoire de cul.
— Vu l’endroit, ça tient debout. Tenez, tant que j’y suis, je suis en parallèle sur une autre enquête. Avez-vous déjà vu cet individu, demanda le commissaire en lui affichant sous le nez une photographie d’un type patibulaire.
— Non, commissaire.
— Toi, dit-il à l’adresse d’un nain au milieu du groupe de demi-portion, au pied !
Le bout du cul s’avança résigné.
— Regarde bien, Tom Pouce. As-tu déjà vu ce visage ?
— Nonch, commissaire, dit-il en mâchouillant un chewing-gum pour humain de taille normalisé et qui lui prenait la moitié de sa bouche.
— OK. Vous autres, regardez un peu par là, dit-il à l’ensemble du groupe. Toi, passe-moi ton chewing-gum.
Le gnome s’exécuta, intrigué. Le commissaire malaxa la pâte à macher et l’appliqua au verso de la photographie, puis d’un geste brusque la colla sur le front du courtaud.
— Tourne-toi un peu vers tes tout petits camarades, dit-il au rase-bitume, servant momentanément de support d’affichage.
Ce dernier fit ce que l’autorité civile lui avait ordonné.
— Avez-vous déjà aperçu cette tête de con, gueula le commissaire à l’intention de toute l’assistance.
— Sur ou derrière la photo ? osa un petit rigolo.
Le groupe d’homme compressé, ainsi que leurs quatre « chances pour la France », se boyautèrent en chœur. Le commissaire restait de marbre, comme congelé de l’intérieur.
— Infect lilliputien gorgé de chiasse ! Si ça t’enchante de payer des impôts pour que je me tourne les pouces, libre à toi, mais épargne moi ces vaines railleries à la hauteur de ta taille ! Alors, vous le connaissez ou pas ?
Nulle âme qui vive ne répondit.
— Bon, merci pour votre coopération, citoyens, dit le commissaire en détachant la photographie du front du court sur patte. Allez, mon petit, tu peux retourner jouer aux playmobils, rajouta-t-il en lui donnant une légère tapette sur le crane.
— J’ai quarante ans, connard ! répondit l’homoncule, déjà à quelques mètres de distance au cas où.
— Hé regardez, commissaire, c’est hilarant, y a un nain arabe là-bas ! éructant de joie l’inspecteur Raymond Hutch.
Le commissaire se retourna vers l’insolent, la bouille d’un bouledogue en furie.
— Euh… excusez-moi, commissaire. Je sais… euh… votre femme !
— Vous allez vous efforcer de me soigner d’urgence votre arabophobie de merde ! Je ne vais pas le supporter indéfiniment. Kapish ou kaputt ? Salopard d’inspecteur Hutch !
— Euh… oui, commissaire.
— Allez me chercher notre meurtrier en culotte courte.
L’inspecteur, la tête basse, se dirigea vers l’assassin, le souleva de terre par le colbac et le ramena prompto au commissaire.
— Écoute, nabot. Tes raisons, ton mobile, j’m’en cogne le chibre. C’est une des affaires les plus insignifiantes qui m’ait été octroyée depuis dix piges. Alors, on te traine jusqu'au central et on tapera ta déposition. On t’fout à l’ombre jusqu’à ton jugement et basta. OK ou faut que je m’accroupisse pour que tu me comprennes ?
— D’accord, commissaire.
— Vous pouvez relâcher tous ces désoeuvrés dans la nature, de toute façon, ils n’y feront pas long feu, et scellez-moi ce lieu de perdition. Mettez-lui les pinces, Hutch, on s’casse.
Hutch menotta l’énergumène.
— Commissaire, je vous rejoins à la caisse, je voudrai juste vérifier une petite chose.
— Bien, mais faites vite, Hutch.
— Oui, commissaire.
Il attendit que le boss ait disparu de son champ de vision, puis ordonna au nain arabe de le suivre jusqu’à la surface de lancer.
— Oui, inspecteur ?
— T’es arabe, toi ?
— Oui, inspecteur !
— Oh, regarde derrière toi, un juif du Likoud insulte ta mère !
Le nain se retourna, vivace comme un chat sur le qui-vive.
— Où ça ? Où est ce fils de pute ?
L’inspecteur en profita pour l’attraper par la culotte et le colbac, puis effectua un effet de balancier de plus en plus rapide.
— Arrêtez, j’ai pas de protections !
Au moment qu’il jaugea adéquat, il éjecta sa prise qui valdingua, fit un tourné-boullé et atterrit sur le cul.
— Ouch ! ça doit faire mal ça ! dit l’inspecteur en se dirigeant vers la sortie.
— Enculé de poulagas ! dit le martyr de cette bavure.
— Vous savez à quoi vous me faites penser tous ? À ce dessin animé du Club Dorothée… merde, comment ça s’appelait déjà… ah oui, les Minipouss !

Chapitre IV, là où l’intrigue se clôt en beauté et où Martin Hirsch se tailladera les couilles par pénitence.

L’inspecteur Hutch sortit enfin du cabaret et buta contre Tom Pouce. Le commissaire, plaqué contre le mur de renforcement, tenait son calibre à la main. Des coups de rafales retentissaient dans le secteur.
— Planquez-vous, Hutch, ne restez pas à couvert !
Raymond Hutch s’accola le dos au mur derrière le patron et huma son doux parfum de virilité.
— Qu’est-ce qui se trame, commissaire ?
— Une émeute de salopes en burka qui défouraille à la kalash sur tout ce qui bouge ! Certainement en réaction à votre exploit de toute à l’heure.
— Hé oh ! Je n’ai fait que mon devoir.
— Ne vous inquiétez pas, je ne vous reproche rien, mais je doute qu’elles soient du même avis.
— Putain d’Arabes ! dit l’inspecteur Hutch devant le commissaire avec la plus grande des spontanéités, mais aussi dans une inconscience démesurée.
— Fermez là, Hutch, où je vous livre à nos prêtresses sacrificielles.
— Euh… excusez-moi, commissaire, ai pas fait exprès… je sais… votre femme.
— Va falloir se frayer un chemin jusqu’à la calèche d’une manière ou d’une autre.
C’est à ce moment que le klaxon de General Lee se fit entendre. Starsky décrocha.
— Commissaire Charles-Hippolyte Starsky à l’appareil, c’est pas le moment !
— Commissaire, c’est le capitaine Etasseur. Ne sortez surtout pas de « La foire aux tatas ». Une émeute de musulmanes en burka sévit dans la cité des Karloushs et elles sont armées de kalachnikovs. Nous sommes postés plus loin à la sortie du quartier.
— Je sais ! Voyez-vous, on est déjà dehors, mais elles ne nous ont pas encore repérés. Quand allez-vous intervenir ?
— On a pris les devants sans attendre les ordres du préfet ! Cette couille molle est en vacances dans le Lubéron avec Richard Perle, l’ex-patron de la CIA. Sont potes de maison de campagne apparemment. Ah… on me fait signe qu’on le tient au bout du fil. Je vous rappelle le plus vite possible, commissaire.
— OK.
— Alors commissaire ? demanda Hutch avec une angoisse palpable.
— Pour l’instant, on végète. La cavalerie ne saurait tarder.

— Capitaine Etasseur, monsieur le préfet. Je pense qu’on vous a mis au courant de la situation. J’attends vos ordres.
— Bien capitaine. Attendez quelques minutes, répondit le préfet Herbert Moizi en décrochant un second téléphone et composant le numéro de Bruce Hordefeux, le ministre de l’Intérieur, place Bellevache.
Briefé, Hordefeux appela à son tour le président Nicolaï Cradozy qui appela le président des États-Unis Maniak Banania, qui appela à son tour le président russe Dmitri Clubmedvedev, qui appela son premier ministre Vladimir Putin, qui appela à son tour le président du Vénézuéla Hugo Chaviré, qui appela le président Iranien Mamour Islamédjihad et qui appela à son tour le président de Corée du Nord, King Jonque Hill qui prit une décision drastique. L’ordre partit en sens inverse jusqu’à se nicher dans le cortex du capitaine Etasseur. Ce dernier dégaina le porte-voix :
— Commissaire Starsky, voici les ordres du préfet Moizi. Je cite : « DEMMERDEZ-VOUS, PORCS D’OCCIDENTAUX !... je répète… DEMMERDEZ-VOUS, PORCS D’OCCIDENTAUX ! ».
— Mais qu’est-ce que c’est que ce délire ??? Les enculés ! Putain de petites bites de fonctionnaires de merde ! Les keufs sont jamais là quand on a besoin d’eux ! éructa de rage le commissaire.
— Le préfet, c’est certainement un arabe, commissaire ! lui répondit Hutch.
— Fermez là Hutch !
— Euh… désolé, commissaire… votre femme, tout ça.
— Bon, faut qu’on improvise fissa. Hutch, vous voyez là-bas à cinquante mètres environ, la colonne publicitaire avec Loana à poil…
— C’est pas Loana, patron, c’est Claude Sarraute.
— Oui, ben c’est pareil. Vous irez vous plaquer derrière cette grosse cochonne pendant que je vous couvre. Vous vous en sentez capable, inspecteur ?
— Je tacherai, commissaire.
— Alors tachez, inspecteur, tachez bien. À mon signal, vous décampez. Are you ready ? Go !
L’inspecteur, furtif comme un renard, s’élança vers la colonne publicitaire et balança dans sa course effrénée quelques bastos dont une se logea dans le crâne encapuchonné d’une des barges à la gâchette taquine. Alors que le commissaire, qui n’avait jamais mis une Weston dans une salle de tir pourtant obligatoire pour un keuf, arrosait comme un Gilbert Montagné sans même avoir pris le soin de montrer une once de son museau à l’ennemi. Il ne saura jamais que c’est lui qui assassina d’une balle perdue le capitaine Etasseur. Tant mieux, ce n’est pas bon pour le moral.
L’inspecteur arriva malsain et sauf sous les balles des convives en se cognant le front sur le vagin, retouché par Photoshop, de Claude Sarraute. Il fit un V de victoire à l’attention du commissaire.
— BRAVO, HUTCH ! VOUS ÊTES UN BOSS !
— MERCI, COMMISSAIRE ! MAIS MAINTENANT L’ENNEMI CONNAIT NOTRE EXISTENCE ET NOS POSITIONS !
— ON VA S’EN SORTIR ! JE LE SENS, HUTCH.
— JE N’EN SUIS PAS AUSSI SÛR, PATRON. Y A UN ÉNORME CHAMP OUVERT ENTRE MOI ET LA CAISSE. SI JE TENTE UNE SORTIE, JE ME FAIS SHOOTER ! OH, PUTAIN ! Y A DES INDIVIDUS SUSPECTS À LA MORPHOLOGIE FACIALE DE MONGOLIENS QUI FOUILLENT DANS LA CALÈCHE, COMMISSAIRE !
Le commissaire, intrigué, zieuta rapidement en direction de la tire.
— NON ! C’EST PAS DES MONGOLIENS, HUTCH, C’EST DES ROMS !
L’inspecteur se demandait comment le patron pouvait, alors qu’il était posté encore plus loin, faire la différence à cette distance entre des mongoliens et des Roms. Déjà que lui avait du mal de près. L’expérience, sans doute.
— TIREZ DANS LE PARE-BRISE, HUTCH !
Raymond Hutch ajusta son tir et pulvérisa le pare-brise que le contribuable, vous et moi, auront le plaisir de douiller lors de son remplacement. C’est pour la bonne cause, les mecs ! Le banc de Roms déguerpit de la caisse à la recherche d'eaux plus clémentes, prometteuses en menus larcins.
Les rafales des burkistes redoublèrent en direction de l’inspecteur.
— PUTAIN DE BOUGNOULES ! VOUS ME CASSEZ LES COUILLES ! s’énerva Hutch.
Une bastos vint se loger dans le bitume à quelques centimètres de son pied gauche, mais la détonation venait du côté du commissaire. Ce dernier exposait une tronche furibarde en direction de Hutch, alors que son calibre fumait encore comme un pompier.
— DESOLE , COMMISSAIRE ! VOTRE FEMME, TOUT ÇA ! MAIS LÀ QUAND MÊME !
— VOUS AVEZ QU’À VOUS DIRE QUE C’EST DES SUÉDOISES, HUTCH !
— PUTAIN DE SUÉDOISES DE MERDE ! RETOURNEZ DANS VOS MOSQUÉES !... PATRON, FAUT QUE VOUS TROUVIEZ UNE AUTRE IDÉE LÀ, ÇA URGE !
— J’Y COGITE, MON PETIT HUTCH, J’Y COGITE ! Tout ça pour ce petit con de nabot… hé, mais la voilà la solution !
Le commissaire agrippa le nain.
— Avec ce que tu as fait aujourd’hui, c’est dix piges minimum à reluire des queues et vingt si je m’en mêle, mais ça dépendra de ta réponse. Si tu obtempères, je te donne ma parole que je ferai passer ton crime pour de l’homicide involontaire. Tu t’en sortiras avec du sursis et tu n’auras plus que de ta mini pine à t’occuper, à moins que je méconnaisse ton orientation sexuelle.
— Il s’agit de quoi au juste, commissaire ? dit-il très inquiet, sentant la demande grosse comme une bite de taulard.
— Une diversion ! Tu vois la butte par là-bas, cours-y et va t’y terrer, le temps que l’inspecteur et moi, on s’arrache jusqu’au carrosse. Kapish ?
— Hé, mais ça va pas !
— Écoute, infect lilliputien, je peux aussi bien mettre fin à tes jours tout de suite et dire que ce sont elles qui t’ont plombé.
— Oh, putain ! Mais pourquoi, vous me faites ça ! dit-il tel un animal apeuré.
— Y a des injustices, petit, toujours et de tout temps. Aujourd’hui, c’est sur ta pomme que ça tombe, Newton. Are you ready ?
— NON !
— GO ! dit le commissaire en le balançant dans la fosse aux lionnes.
Notre héros involontaire qui n’avait plus le choix détala comme un lapin vers la butte à une vitesse impressionnante sous l’effet de la peur. Des trombes de bastos s’invitèrent à la course.
C’était le moment que choisit le commissaire pour se déterrer de son trou en faisant signe à l’inspecteur de se bouger la croupe, sans prononcer une seule fois le mot « arabe ».
Hé ben, vous n’allez pas me croire, chers lecteurs qui dévoraient ce chef-d’oeuvre gratos, ils ont tous réussi à atteindre leurs objectifs. Même Tom Pouce. Ce n’est après que les choses se sont gâtées pour lui. Malheureusement, la butte était déjà occupée par Rachida El Kerbaoui, une des femmes du célèbre Lies Hebbadj. Le pauvre Tom Pouce finira suspendu dans une des boucheries du muslim au rayon « nouveauté ».
Starsky et Hutch réussiront à s’éclipser avec la tire pour retourner au resto, au lieu d’aller au central, car Hutch devait un lapin aux pruneaux au commissaire.
Tout est bien qui finit bien pour nos zhéros, les autres on s’en cogne.


Fin





Bébé défenestré à Toulouse, la piste du balconing relancée (exclu CGB)



Au fait, le balconing, qu'est-ce que c'est?
C'est un art inventé par des touristes anglo-saxon en pleine biture espagnole:


2BFree

Dans mon édition de "La métamorphose des cloportes" il y a la photo ci-dessous *clique salope pour l'agrandir*.
Il m'a pris l'envie de la scanner, les midinettes à réaction apprécieront et s'en feront un poster:

27 août 2010

Godwin Challenge

Cette semaine Alain Minc s'est mis en tête de pulvériser le record de points Godwin obtenu en parlant du pape Benoît XVI, le tout en moins de 5 minutes. Record toujours détenu par les Guignols.



Alain a toutefois remporté le challenge des indignations ...

Ici, , ici aussi, même , ...

Orwell éducateur (J-C. Michéa)

Une note sur oeuvre rédigée par Thibault Saint Just du collectif Scriptoblog (bonjour à Michel !) sur l'essai « Orwell éducateur » de Jean-Claude Michéa.

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Comme l’indique d’emblée Michéa, il s’agissait pour lui, avec cet ouvrage, de mettre à disposition du lecteur une « boîte à outils philosophiques » pour déconstruire les mythes modernes de la Technique et de l’Economie. Au-delà de l’entretien initial avec Aude Lancelin, donc, plongée dans une déconstruction méthodique de la théodicée progressiste.

Orwell est repris par la propagande officielle pour ses deux romans, réduits à l’antisoviétisme. Après sa mort, la CIA a obtenu l’achat des droits d’adaptation de ses romans, s’arrangeant au passage pour en effacer les aspects anticapitalistes et anarchisants (vacuité du film 1984 de Radford avec John Hurt…) – son anticapitalisme étant vu comme obsolète. L’intérêt philosophique des écrits politiques d’Orwell est pourtant profond. Il tient notamment à sa rupture d’avec le dogmatisme et les jeux de pouvoir, et donc avec leur paradigme privilégié, la démocratie représentative contemporaine du politicard carriériste, dont la volonté de puissance fonde secrètement, pas seule mais en grande partie, l’impossibilité présente d’établir une société décente. Cet amour du pouvoir est motivé par l’immaturité, l’égotisme et, si on va au fond des choses, l’incapacité à penser correctement le rapport à l’autre ; le mal veut que les représentants de ces pathologies s’orientent naturellement vers les positions dominantes de la société. De cette analyse, bien sûr, découle le socialisme anarchisant d’Orwell, aussi éloigné des doctrines prédigérées du communisme « réel » que de la soumission au Divin Marché.




Mais tout cela n’explique pas les raisons de l’occultation de ses écrits théoriques en France, alors qu’il est lu en Angleterre comme l’un des plus grands penseurs politiques du 20ème siècle. Dès la fin des années 30, Orwell a saisi la nature exacte de l’oppression totalitaire. Et, au grand dam de la bien-pensance, cette « nature » dépasse les avatars soviétique et nazi.

Orwell se voit donc calomnié par la gauche, même encore aujourd’hui, qui n’hésite pas – quelle surprise – à désinformer en inventant des contre-vérités, en conformité aux « mœurs du néojournalisme européen », comme le note Michéa. Calomnies répétitives pour bien laver le cerveau de l’idiot moderne lecteur des organes de la Gauche officielle, car le crime orwellien est impardonnable : défenseur de la liberté individuelle certes, mais critique et de l’Etat, et du capitalisme, en rupture avec la philosophie des Lumières autant qu’avec le messianisme du Marché auto-régulé (« l’ordre spontané » du Marché, comme disent les libéraux). Au fond, avec Orwell, nous avons l’embryon d’une critique globale de l’économie politique apparue dans la modernité étatique, et c’est bien cela qu’on ne lui pardonne ni à « gauche », ni à « droite ».

Socialiste, ce George Orwell. Mais pour Michéa peu importe le terme, seul importe « ce qu’il induit » ; et ce socialisme est bien loin à la fois du communisme d’Etat : c’est un socialisme ouvrier. Un socialisme nécessairement en rupture avec l’idéologie du Progrès, donc. La question que privilégie Orwell est : « ceci me rend-il plus ou moins humain ? ». Orwell cerne ce dont l’homme a besoin : « l’homme a besoin de chaleur, de vie sociale, de confort et de sécurité : il a aussi besoin de solitude, de travail créatif et de sens du merveilleux » (Michéa). Il critique d’instinct la mécanisation progressive de la vie, critique qui permit l’union, en Angleterre dans les années 1830, des tories et des premiers ouvriers chartistes (socialistes radicaux), contre le nouvel ordre industriel et marchand. Les Réactionnaires sont donc les vrais fondateurs du Socialisme, voilà ce que rappelle Orwell.

Le Progrès est un messianisme, une religion séculière qui s’ignore, avec son fondamentaliste, l’intellectuel moderne. Il est supposé scientifiquement continu (le fameux « sens de l’histoire »…) et « d’une neutralité philosophique absolue », alors qu’il procède au contraire « d’une métaphysique et d’un imaginaire particulier, eux-mêmes tributaires d’une histoire culturelle précise. » Pour un progressiste positiviste, condamner le capitalisme sur les plans philosophique et moral le capitalisme est donc soit insensé, soit du domaine de la pose. Les progressistes de droite (les libéraux), eux, sont au fond plus cohérents : ils avouent crûment que la fin de l’histoire humaine, préfigurée dans le règne capitaliste du Machinal, est leur finalité. En somme, la Gauche comme la Droite postulent que nous devrions adapter nos manières de vivre à des réformes « mathématiquement nécessaires », mais la gauche fait semblant de vouloir humaniser ces réformes antihumaines par essence, alors que la droite, elle, assume son véritable projet.

Le Progrès est une vision ethno et chronocentrée (bref, un suprémacisme qui s’ignore), qui nie les alternatives à la commercial society en universalisant « l’imaginaire spécifique » de l’Occident, et en postulant (« théorie des stades ») que chaque développement capitaliste mènerait à une société plus juste par le jeu des améliorations matérielles. C’est, en somme, une belle arnaque. Les choix qui président au Progrès sont faits en réalité au vu des contraintes économiques dans le cadre d’une certaine volonté politique, traduisant une certaine vision idéologique – comme par exemple les recherches technologiques pour limiter la durée de vie des appareils électroménagers à sept ans. Les choix qui président au Progrès ne recoupent donc rien qui ressemble à la poursuite d’une humanité meilleure, ou d’une société plus juste. Et parce que les choix sont faits ainsi, les résultats sont ce qu’ils sont…

La vision du Progressiste, pour qui rien n’était mieux ni avant, traduit au fond un ensemble de mécanisme psychopathologique – la peur viscérale d’avoir une pensée réactionnaire, par exemple, est pour Orwell liée à la peur de vieillir. Le progressiste est, en fin de comptes, un grand enfant, naïf et limité psychologiquement : ainsi la Gauche – stalinienne comme sociale-démocrate, ou encore notre « gauche plurielle » – voit venir l’abondance matérielle illimitée, sans tenir compte des désirs infinis de l’homme, sans prioriser dans ses désirs, sans même s’interroger sur la question de leur justification.

Parce que sa réflexion est bornée, l’intellectuel moderne évacue toute complexité de son esprit, se faisant à la fois critique d’une prétendue « réaction » qui s’attaquerait au combat « anticapitaliste », et en même temps apologète du « doux commerce » émancipant l’individu d’une tutelle étatique et policière – forcément… – totalitaire. Tout cela pour une fausse libération, encore plus mutilante que l’ancienne répression : la modernité reconnaît l’homme comme consommateur, mais le nie en tant qu’être humain. Message évident, au fond, mais presque impossible à faire comprendre : l’homme de gauche manque d’indépendance d’esprit, et ne s’intéressera pas à un auteur comme Orwell, en rupture avec les dogmes « humanistes de gauche ».

Ce prétendu humanisme du Progrès est en réalité profondément mécaniste – au sens cartésien – et antihumain. Les Lumières, partant des comportements « naturellement » égoïstes de chacun, voient « l’homme machine » obéir à des mécanismes rationnels. Le progressisme issu de cette idéologie non sue est, selon Michéa, un processus sans sujet, dont la logique interne est infaillible. De fait, tout appel à une certaine moralité, une common decency (« civilité quotidienne des travailleurs et des humbles »), est raillée. Ce n’est pas, voyez-vous, assez « scientifique ».


*


Mais attardons-nous sur le socialisme d’Orwell, et plus généralement sur le socialisme ouvrier, davantage explicité ici que dans Orwell, anarchiste tory.

En rupture avec les idéologies dominantes, le socialisme ouvrier et populaire est hybride, transversal, contrairement aux faux clivages créés pour défendre l’ordre établi. Il faut donc, selon Michéa, créer un langage commun pour démontrer l’universalité de la domination, et mener à une réelle unité du Peuple. Par exemple, mettre fin aux luttes « de gauche » qui ne s’adressent qu’au peuple de gauche, afin de mettre en place les conditions politiques et culturelles d’une lutte de classe nationale. Conditions et révolution culturelle parallèle pour déconstruire l’imaginaire capitaliste, notamment en dénonçant la confusion du souci de soi et de la réussite individuelle égoïste et narcissique. Pour Michéa, une société décente ou socialiste est une société « où chacun aurait les moyens de vivre librement et honnêtement d’une activité qui ait un sens humain », loin de la destruction des relations intersubjectives.

Nous sommes ici invités à privilégier Mauss face à Marx, ce dernier oubliant (selon le premier) la « face juridique et morale du socialisme » ; l’action socialiste, pour Mauss, doit être psychique et tendre « à faire naître dans les esprits des individus et dans tout le groupe social, une nouvelle manière de voir, de penser et d’agir. » Syndicat et coopérative socialiste doivent être les bases de la société future.

Renouer, alors, avec les travailleurs socialistes du 19ème siècle et leurs valeurs : solidarité, sentiment d’entraide, esprit du don, « colère généreuse », « sens de la morale », « intelligence libre », et au contraire refuser l’égoïsme et l’amoralité des sociétés marchandes et industrielles, rompre avec la Philosophie moderne (Helvétius, Beccaria, Bentham) et son axiomatique de l’intérêt égoïste et rationnel. Rompre, encore, avec la propagande publicitaire et l’industrie du divertissement, machines servant à faire intérioriser l’imaginaire moderne.

Enfin, conclut Michéa, face aux évolutions récentes, la critique orwelienne du Progrès reste actuelle. Le dogme officiel préconise la croissance infinie des forces productives dans un monde écologiquement fini ; en outre, la logique de classe est gardée juridiquement invisible, ce qui permet aux privilèges de subsister, malgré la destruction de l’Ancien Régime ; la pathologie des classes dirigeantes est double : volonté de puissance et désir d’accumuler des richesses ; la logique marchande abolit la distinction entre valeur d’usage et valeur d’échange ; et le monde de la consommation est « devenu entre-temps culture et manière de vivre à part entière. » Désormais, comme l’expose Zizek – cité par Michéa, c’est « la consommation elle-même qui est la marchandise achetée. » Dans un tel contexte, la critique orwellienne est, plus que jamais, salvatrice.


*


Bref, récapitulons ce que nous enseigne la pensée orwellienne, telle qu’exposée à travers cet entretien et ses (très) nombreuses scolies :

- le Progrès est un mythe, une foi dont les postulats n’ont aucune base réelle mais reposent sur l’amoralité des élites les énonçant. Comme tout dogme, il est totalitaire par essence car ne souffre aucune contestation sérieuse sans aussitôt se montrer répressif ;

- le Progressiste est un croyant, messianiste suprémaciste et amoral, mais aussi infantile, qui a peur de devenir adulte ; il est atteint d’une pathologie du lien et d’une peur adolescente du sentiment (propos de Michéa). L’humanisme des Lumières dont il se réclame est macabre et machiniste. En ce sens, le Progressiste est inhumain ;

- seul un Socialisme digne de ce nom, celui des humbles, des travailleurs, de ceux qui restent ancrés dans le réel, est viable. Non parce que le travailleur est à déifier, loin de là, mais parce qu’il conserve des valeurs comme le don agoniste, l’entraide, les fondements qui permettent à toute société humaine d’exister en tant qu’entité collective ;

- être Socialiste c’est être réactionnaire, refuser la tabula rasa et ses arguments fallacieux. En prenant conscience de cela, et à toutes fins utiles quand nous savons que l’opposition entre les partis au pouvoir est une fausse opposition, il nous appartient de voir en quoi l’opposition entre le nationalisme et le socialisme est aussi une opposition fabriquée par le pouvoir pour faire apparaître antagonistes des tendances en réalité proches et complémentaires, qui devraient faire œuvre commune.

Et à nous, nationalistes, Michéa nous donne quelques pistes de réflexion et de découverte complémentaires : Pierre Leroux, Philippe Buchez, Paul Goodman, Christopher Lasch, George Orwell, Pier Paolo Pasolini, Marcel Mauss, André Prudhommeaux… A la lecture !


Citations :

(Sur la criminalisation de toute critique du Progrès) : « Dans les sciences progressistes de l’indignation, dont les lois sont soigneusement codifiées, la rhétorique du Plus-jamais-ça autorise ainsi, à peu de frais, tous les morceaux de bravoure possibles, tout en procurant, pour un investissement intellectuel minimal, une dose de bonne conscience, pure et d’une qualité sans égale. Le tout, ce qui n’est pas négligeable, pour une absence à peu près totale de danger à encourir personnellement (on songera tout particulièrement, ici, aux merveilleuses processions de pénitents d’avril 2002). »

« La mobilité perpétuelle des individus atomisés est l’aboutissement logique du mode de vie capitaliste, la condition anthropologique ultime sous laquelle sont censés pouvoir se réaliser l’adaptation parfaite de l’offre à la demande et « l’équilibre général » du Marché. Cette conjonction métaphysique d’une prescription religieuse (Lève-toi et marche !) et d’un impératif policier (Circulez, il n’y a rien à voir !), trouve dans l’apologie moderne du « Nomade » son habillage poétique le plus mensonger. On sait bien, en effet, que la vie réelle des tribus nomades que l’Histoire a connues, s’est toujours fondée sur des traditions profondément étrangères à cette passion moderne du déplacement compensatoire dont le tourisme (comme négation définitive du Voyage) est la forme la plus ridicule quoiqu’en même temps, la plus destructrice pour l’humanité. Bouygues et Attali auront beau s’agiter sans fin, leur pauvre univers personnel se situera donc toujours à des années-lumière de celui de Segalen ou de Stevenson. Sénèque avait, du reste, répondu par avance à tous ces agités du Marché : « C’est n’être nulle part que d’être partout. Ceux dont la vie se passe à voyager finissent par avoir des milliers d’hôtes et pas un seul ami » (Lettres à Lucilius). »

La common decency selon André Prudhommeaux, cité par Michéa : « L’anarchisme c’est tout d’abord le contact direct entre l’homme et ses actes ; il y a des choses qu’on ne peut pas faire, quel qu’en soit le prétexte conventionnel : moucharder, dénoncer, frapper un adversaire à terre, marcher au pas de l’oie, tricher avec la parole donnée, rester oisif quand les autres travaillent, humilier un « inférieur » etc. ; il y a aussi des choses qu’on ne peut pas ne pas faire, même s’il en résulte certains risques – fatigues, dépenses, réprobation du milieu, etc. Si l’on veut une définition de base, sans sectarisme ni faux-semblants idéologiques, de l’anarchiste (ou plutôt de celui qui aspire à l’être), c’est en tenant compte de ces attitudes négatives et positives qu’on pourra l’établir, et non point en faisant réciter un credo, ou appliquer un règlement intérieur […] Les rapports entre le comportement (ou le caractère) d’une part, et de l’autre l’idéologie, sont ambivalents et contradictoires. Il y a souvent désaccord profond entre le moi et l’idéal du moi. Tel camarade se pose en adversaire enragé de l’individualisme « égocentrique », de la « propriété » et même de toute « vie privée », qui s’avère un compagnon impossible : persécuteur, calculateur et profiteur en diable : il pense moi, et il prononce nous. » (Texte rédigé en 1956).

21 août 2010

Arlette Chabot : la raison de sa mise à pied !!

Coup de Trafalgar à la maison France Télévision, Arlette Chabot a été relevée hier de ses fonctions à la direction de l'information de France 2. Elle conservera néanmoins l'animation de son émission politique "A vous de juger"...

Le CGB, à l'inverse de ses collègues journalistes, a enquêté et est aujourd'hui en mesure de vous livrer les raisons de sa mise à pied : sa liaison inavouée avec Nicolas Sarkozy !!

20 août 2010

On a retrouvé le sous-commandant Marcos


Les années 90, la fin, c'était le bon temps, la France s'agitait au son de Zebda, du premier album de Manu Chao, de l'album de reprise de chants révolutionnaires du tactikollectif. C'était l'âge d'or de l'altermondialisme. La montée en puissance d'Attac, José Bové et la tête d'affiche internationale : le Sous-Commandant Marcos. El Delegado Zero, passe-montagne vissé sur la tête, la pipe à la bouche, est l'icône charismatique du mouvement de libération des indigènes et de la paysannerie mexicaine. Porte-parole de l'armée zapatiste de libération nationale, il incarne la figure de Che Guevara moderne se dressant face à l'hydre capitaliste mondialisée. Les élites altermondialistes françaises se prennent d'affection pour ce nouveau combattant christique. S'organisent ainsi de nombreux voyages citoyens, direction le Chiapas, comme on allait quelques années plus tôt à la rencontre du Dalaï-lama.

10-15 ans plus tard, c'est peu dire que le Chiapas ne fait plus l'actualité. Le mouvement est empêtre dans un conflit de basse intensité avec le gouvernement mexicain et le sous-commandant Marcos n'a pas eu la bonne idée de mourir assassiné. Comme toutes les icônes, le temps flétrit son étoile et les bonnes consciences ont depuis eu quantité de nouvelles icônes et de causes passagères à se mettre sous la dent.

C'est en tant que roadies sur la tournée estivale de Sepultura que nous l'avons retrouvé dernièrement dans le sud de la France.
Entretien :



_ Aquí se queda la clara,...
_ Ah les petits rigolos, vous êtes bien les premiers à me la faire celle-là... aujourd'hui.

_Nous sommes contents de vous retrouver en France Commandanté.
_Oui moi aussi, la France est un beau pays, elle a toujours beaucoup compté pour moi. La patrie des droits de l'homme, Jack Lang, CSP, tout ça. Puis la PAC, le salon de l'agriculture, les subventions agricoles c'est un peu aussi mon combat au Mexique.

_Vous avez rencontré beaucoup de sympathisants en France ?
_Assez peu, vous savez les gens viennent surtout pour Sepultura et on me reconnaît moins maintenant. J'ai même été emmerdé par la police avec mon passe-montagne qui rentrerait dans le cadre de la loi anti-burqa. Me suis aussi fait casser la gueule dans la banlieue de Grenoble après que des jeunes m'aient pris pour un membre du GIGN. Mais tout est rapidement rentré dans l'ordre même si j'y ai laissé mon Iphone.

_Pourtant, vos liens avec l'hexagone sont assez anciens
_Ouais, papa était dans le commerce de meubles, on bossait souvent avec la boite du papa de BHL, vous savez l'exportation de bois rare. C'est complémentaire. Bon plan, bon copain BHL, vous saviez qu'il écrivait nu ? Oui parfaitement. C'est quelque chose de le voir à poils écrire sur l'Afghanistan ou les petits africains pendant qu'Arielle fait des entrechats et des vocalises en arrière-plan. C'est assez surprenant.

_Vous vous voyez encore avec BHL ?
_Non assez peu, vous savez le Maroc, la Mamounia, je digère mal la bouffe, trop riche, trop gras. C'est pas bon pour la Révolution. Mais j'ai encore quelques contacts. On a gardé quelques actions croisées en souvenir du bon vieux temps. Paraît que ça va pas fort avec Arielle. C'est une chica du pays Arielle, caliente...

_On pensait vous trouver plus facilement à l'université d'été d'Attac que dans un concert de métal
_Attac, ouais... On s'est brouillé. Pffff, disons que... disons que le Cuba Libre c'est pas que impérialiste comme boisson, c'est traitre aussi. Bref, j'étais bien bourré, j'entreprenais la petite Naomi Klein quand j'ai aperçu Susan George. Elle a l'air coincé comme ça la Susan avec son râtelier aussi serré que son tailleur, j'ai voulu la dérider. Une petite main aux fesses, rien de méchant hein. Oh putain ça l'a pas fait marrer la chica. On s'appelle plus trop quoi....

_On vous a un peu perdu de vue depuis les années 90
_Ouais je suis 90's comme mec. C'est ce que me disait pas plus tard que l'autre jour mon agent.
Le passe-montagne ça donne une identité produit fort, mais ne favorise pas tant que je le pensais l'exposition. Puis pour le placement produit....J'ai refusé les offres de branding, Nike me faisait un pont d'or à l'époque pour apposer sa virgule sur ma chiotte. Mais j'ai refusé. J'étais con, idéaliste, je voulais rester en indé. J'ai laissé passer le train. Vous imaginez j'aurais pu avoir ma gueule en géant sur les murs de Marseille ou de Boulogne sur mer, façon Ribery ou Zidane.

_ Mais la Révolution alors ?
_ La révolution, j'ai un peu laissé tomber, j'écris des bouquins, je compose aussi. J'ai sorti un bouquin avec Paco Ignacio Taibo II, y a 5 ans. Tu l'as lu ? Non ? Ah toi non plus...

_Écrivain, la musique aussi, ça vous permet de gagner votre vie ?
_Bah comme tu le vois, je fais roadies pour entretenir la forme, tu penses bien.
Sinon, je ghostwrite les textes de Manu Chao. Alimentaire. Se fait pas chier le mec, il voyage beaucoup. Je lui écris ses textes et lui il re sample son premier album entre deux avions. J'sais pas si c'est lui qui est un branleur ou vous qui êtes cons, mais ça marche bien pour lui, puis moi ça me permet de rester connecté au showbizz. J'ai un projet pour le Guide du Routard avec mon pote Manu Chao, les meilleurs spots du tourisme éco-révolutionnaire à travers le monde. J'suis ouvert.

_Revenons à votre combat et votre parcours politique, comment expliquez-vous ce relatif désintérêt pour votre cause si médiatisée à l'époque ?
_La concurrence tout simplement.
Dans les 90's, j'étais seul sur le créneau anti-impérialiste sud-américain. ÇA a bien marché. Mais le public aujourd'hui c'est pas facile à fidéliser.
Puis j'ai ouvert la porte pour les suivants, grand frère quoi. Même si aujourd'hui je suis un peu oublié. Y a eu une vraie vague latino après moi. Lula au Brésil, Chavez au Venezuela, Compay Segundo et Buena Vista Social Club pour Cuba, Michelle Bachelet au chili, Ingrid l'hystéro en Colombie et Evo Morales pour la Bolivie.
Je suis un précurseur du tourisme révolutionnaire en quelque sorte, même si Morales lui m'a carrément bouffé la laine sur le dos, exactement le même positionnement produit avec son Poncho et ses indiens paysans.
Ça lui a mieux réussi que moi. Puis je vais pas vous l'apprendre le public altermondialiste est volatile et vous avez eu Ségolène aussi sur le marché intérieur comme vierge charismatique. Le métis cosmo-planétaire américain a bouffé pas mal le marché aussi, surtout les t-shirts. Ça a été la traversée du désert. On m'a oublié.

_Aujourd'hui vous avez des projets pour revenir sur le devant de la scène ?
_Ouais, une tournée revival 90's l'été prochain, avec 2Unlimited, Docteur Alban, Snap, Haddaway, la connasse qui chante Moon Satellite dont j'ai oublié le nom et Corona. Y aura peut-être Maurice G Dantec aussi si on le relâche à temps de l'hopital psy de Montréal. On devrait faire les Luna Park, Palavas, Argeles sur mer...
Un bon tremplin pour un retour à l'international. Oh vous marrez pas hein, à 10 ans près c'était Philippe Cataldo et François Feldman.
Je meuble entre les artistes, je chauffe la salle avec quelques discours puis je reprends El Condor Pasa façon beatbox. Le public aime bien.

(le concert est terminé, l'heure est venue de démonter la scène)

_On vous laisse retourner au boulot et on vous souhaite bonne chance Sous-Commandant
_Merci va en falloir. Et n'oubliez pas d'acheter mes t-shirts. On a un site internet aussi pour le merchandising. Hohé, je vous parle ! Revenez ! Enculés d'impérialistes !

19 août 2010

Affaire René Galinier: la justice triomphe du mal!


Il sera pendu demain à l'aube.

Une pétition pour faire cesser le scandale Georges Frêche


Une honte! La figure la plus marquante de l'histoire du XXème siècle a été oubliée par Jojo le septimane.
heureusement, le docteur Janotus Baudricourt de Braquemardo, historien à la Sorbonne nouvelle, lance une pétition pour faire cesser ce scandale:



Pour que Monsieur le Chancelier du Reich, Adolf Hitler
Ait aussi sa statue à Montpellier
http://www.jesigne.fr/une-statue-pour-audi

18 août 2010

"Ne dites plus : Monsieur le Professeur, dites : crève salope !" *



*Slogan de 68

Art de Yasmina Reza


Art de Yasmina Reza - la pièce aux 2 Molières
envoyé par LFRN-CAVOK. - Gag, sketch et parodie humouristique en video.



Art : le chef d'oeuvre théâtral de Yasmina Réza joué par Fabrice Luchini, Pierre Vaneck et Pierre Arditi...

Cette pièce à succès (deux Molières) met en scène les questions liées à l’Art Contemporain et leurs implications dans la vie de tous les jours. Un groupe de trois amis (Serge, Marc et Yvan) en fait les frais...

Tout commence comme cela : « Mon ami Serge a acheté un tableau. C’est une toile d’environ un mètre soixante sur un mètre vingt, peinte en blanc. Le fond est blanc et si on cligne des yeux, on peut apercevoir de fins liserés blancs transversaux. Mon ami Serge est un ami depuis longtemps. C’est un garçon qui a bien réussi, il est médecin dermatologue et il aime l’art. Lundi, je suis allé voir le tableau que Serge avait acquis samedi mais qu’il convoitait depuis plusieurs mois. Un tableau blanc, avec des liserés blancs. »

Serge est un esthète amoureux d’art moderne et qui trouve Sénèque modernissime. Marc est le gardien des valeurs traditionnelles, celui à qui on ne la fait pas et qui ne se laisse pas embrouiller par la mode, enfin Yvan a échoué dans vie professionnelle et affective et semble n’avoir que ces deux amis de précieux.
Ce trio va s’entre déchirer autour de ce tableau blanc en invoquant tous les arguments qui tournent autour de l’Art moderne. Le rythme est très enlevé et l’on n’arrête pas de rire du début à la fin.

17 août 2010

Christian Estrosi : histoire d'un dérapage carriériste contrôlé


Christian Estrosi n’en finit plus de faire des siennes. Manifestement sur le pont pour récupérer le fauteuil place Beauvau, il siège d’ores et déjà à la place médiatique qu’occupait jusqu’alors Frédéric Lefèvre, le porte-parole de l’UMP. Mué en porte-flingue déjanté, notre ministre de l’Industrie fait siffler les balles et allume les contre-feux pour étouffer dans un nuage de fumée âcre les « affaires » et surtout cette publicité potentiellement contre productive pour Nicolas Sarkozy ayant déferlé à la suite des propos du Président sur la déchéance de nationalité des délinquants. « Français ou voyou, il faut choisir », déclara-t-il sans ciller, histoire de faire buzzer en positif pour l’UMP les thèmes de l’insécurité et de l’immigration, très lucratifs pour la droite, et exploités par elle en continu en ces temps de campagnes électorales perpétuelles. Dans une interview accordée au JDD du 15 août, le hitman a continué son entreprise d’étouffement, de diversion, en nous donnant les fautifs, les coupables, les boucs émissaires de circonstance ( ?). « Il faut sanctionner financièrement les municipalités qui ne font pas leur travail de prévention en matière de sécurité. » Un vrai régal ! Une authentique plaidoirie réclamant déclaration d’irresponsabilité pour l’Etat dans l’espèce de la non exécution de l’une de ses missions régaliennes. Un vrai régal et nous lâchons le mot, une véritable entreprise de décentralisation. Nous on préfère le mot déconstruction...


Un justicier de la 7ème compagnie dans la collectivité territoriale


« Christian Estrosi perd les pédales, fulmine David Assouline. Il est devenu le chauffard numéro 1 de la politique ! » (Le Parisien du 17 août). Car il n’a pas échappé au sénateur de Paris socialiste, que « La sécurité reste avant tout une mission régalienne. » Et c’est toute la classe politique française qui rue dans les brancards. Les socialistes sont « indignés", tandis qu’au centre, Marc Fresneau, secrétaire général du MODEM se veut pédagogique, dans le cas où le ministre de l’Industrie aurait besoin d’une leçon de droit public : « Les collectivités locales viennent en appui et non en remplacement de l’Etat. » Jusque dans le camp d’Estrosi, Yannick Favennec, député de la Mayenne UMP, tempête catégorique : « C’est une atteinte à la libre administration des communes. » Les soutiens se font rares pour le ministre cumulard, également maire de Nice, Eric Raoult, maire du Raincy, qui dénonce la « cécité » des maires socialistes « face aux nouvelles réalités de la violence », ou encore François Grosdidier, maire de Woippy (Moselle), qui accuse, « Les maires socialistes refusent délibérément de lutter contre l’insécurité. » Deux commandos de choc, bons clients des médias, qui volent au secours de Christian Estrosi, qui indiquait dès ce matin sur son blog que ses propos avaient été « déformés » par le JDD. En effet, le ministre de l’Industrie y précise qu’il ne voulait pas « stigmatiser les élus locaux et surtout pas apparaître comme leur père fouettard. » Selon lui, il n’y aurait que 2 000 communes sur 36 000, « qui ne veulent pas jouer pleinement leur rôle en matière de prévention". Et Christian Estrosi en rajoute derrière une couche dans la précision : « Je maintiens que certains maires de gauche refusent par pure idéologie d’appliquer des moyens mis en place par un Gouvernement de droite. Où est alors l’intérêt général ? » En effet, la question est posée Monsieur le ministre de l’Industrie : où est l’intérêt général dans cette pantalonnade ?


Détournement d'son : "Donne-moi des balles pour la police municipale"


Il est sûr que la délinquance n’est pas qu’affaire de répression. Nadine Morano, secrétaire d’Etat chargée de la Famille, vient d’ailleurs de réclamer, par un courrier adressé à l’ensemble des parlementaires, la mise en place dans chaque commune des conseils des droits et des devoirs des familles, prévus par loi 5 mars 2007 sur la prévention de la délinquance. Ces conseils sont une instance consultative présidée par le maire, qui se veut une structure de concertation et d’écoute pour les familles en difficulté, réunissant l’ensemble des intervenants en matière d’action sociale, d’insertion, d’action éducative, de logement social, et de traitement de la délinquance. Notons qu’il n’y en a actuellement que 36 en France, un chiffre qui cadre mal avec ces 34 000 communes qui feraient le boulot au niveau de la sécurisation de l’espace public… Passons. Que sont ces conseils ? Un nouvel outil de concertation, de négociation, de dialogue social, de palabres en somme. Il est sûr que la délinquance n’est pas qu’affaire de répression… Cela dit, à l’heure où des policiers de la BAC indiquent recevoir des ordres leur interdisant de faire leur travail, et où chaque fait divers émergeant sur la scène médiatique met en lumière un désengagement certain de l’appareil judiciaire, on ne peut que frémir de ces nouveaux entrechats politiciens appelant à la prévention. La prévention, c’est très bien et nécessaire, mais il faudrait cesser de stigmatiser la répression et lui redonner toutes ses lettres de noblesse en matière de dissuasion, dont nous savons certes, que la sociologie a toujours clamé, statistiques à l’appui, qu’elle n’avait dans cette matière aucun traître effet… La raison d'une justice à trente deniers.


Aux utilisateurs de Facebook : ceci n'est pas une webcam


Le maire est le premier magistrat de sa commune. A ce titre, il est garant de la sécurité au niveau local envers ses administrés. Il dispose pour remplir sa mission de certains outils, au premier rang desquels la police municipale, et la vidéo surveillance. Dans les pages du Parisien de ce matin, on pouvait lire la profession de foi du Président de l’association des maires de France, Jacques Pélissard, qui indiquait qu’il ne veut pas faire du chef de sa police municipale un « shérif » et que le maire est le « garant de la cohésion sociale en France ». Le maire a une place de choix dans le tissage d’un textile social propre à garder pacifique son territoire communal. Mais c’est un travail de longue haleine et une bataille bergeraquesque perdue d’avance contre des moulins à vent (dérapage incontrôlé), tant le système pousse avec célérité la déconstruction sociale à un point critique. Comment endiguer la délinquance dans ce contexte ? Avec des caméras de vidéosurveillance, gadget qui ne cesse de démontrer toute l’étendue de son inefficacité en matière de dissuasion, mais dont la présence explose par la grâce des lois d’un marché très lucratif et du fantasme kaléidoscopique d’une société Panopticon qu'ont les tenants du totalitarisme allégé, qui se contenteront bien d’une société de téléréalité totale ? Avec une police municipale armée ? Mais voulez-vous vraiment armer des catégories C, une police sous-entraînée, police du quotidien, de proximité, du stationnement, spécialisée dans la sécurisation des défilés d'écoliers lors des fêtes scolaires ? Et avec la suppression de la taxe professionnelle, ayant opéré des coupes sombres dantesques dans le budget de nombreuses municipalités, comment réclamer à une collectivité territoriale qu’elle fasse le job sécuritaire ?


On a les chevaliers de la table ronde qu'on mérite


La décentralisation, sous l’égide de Mitterrand est apparue comme un fier mouvement de gauche, antijacobin. Elle est aujourd’hui malicieusement mise en avant, de fait, par un Gouvernement qui avoue en se défaussant de ses responsabilités sur des personnes morales incapables d’en assumer la charge, son inaptitude, voire son absence de volonté durable de pacifier l’espace public. Le but ? Que la parole du peuple balbutie pour l’éternité. Christian Estrosi ferait bien de s’occuper de son portefeuille ministériel. Avec son bilan en 2009 de 250 000 emplois détruits dans l'industrie, il n’apporte par ses saillies médiatiques qu’une nouvelle preuve que les gouvernants ne veulent plus assumer leur pouvoir, voire crescendo, qu’ils n’y ont pas d’intérêt, plus d'intérêt, ou pire, qu’ils en sont dépourvus. Lorsqu’on a une crise économique mondiale derrière laquelle se planquer, cela dit, quoi de plus naturel que de ne même plus faire semblant de bosser ?

Tout le monde se renvoie la balle... perdue. Nous continuons à compter les poings.

14 août 2010

Jack Lang 2012 Ultimate Fight

Au CGB on arrête plus notre champion dans sa quête du Graal 2012 !! Alors qu'il avait pulvérisé la mère Lagarde façon puzzle, Jack Lang s'attaque aujourd'hui à une toute autre pointure politique : Berny Delanoë himself !
Las celui-ci est déjà dans un état quasi-liquide dès le lancement d'Eye of Tiger et Jacky tel un saigneur de guerre l'atomise façon Nagasaki !

Jack Lang 2012 (official clip)

Depuis sa création le CGB s'est auto-proclamé site de campagne Jack Lang 2012 ! Pour cette dernière vidéo on a mis le paquet.

Jack Lang Président de la République en 2012 ? Du COURAGE, MERDE !

Salle de shoot spécial showbiz : le palais omnisports de Paris-Bercy réquisitionné

12 août 2010

L'ONU nique les cisteras !

Discriminations raciales : la France sur "le grill" des Nations Unies


Les experts du Comité pour l'élimination de la discrimination raciale (des blancs ?) de l'ONU ont mis la France sur le banc des accusés lors de l'examen de sa politique des minorités, dénonçant une "recrudescence du racisme" (des blancs ?) dans le pays des droits de l'homme.

Roms, tziganes, Français "d'origine étrangère"... (c'était bien ça. Uniquement des blancs !) Les récentes affaires concernant les gens du voyage et les déclarations du gouvernement français sur la déchéance de nationalité n'ont pas échappé aux experts du Comité pour l'élimination de la (race blanche ?) discrimination raciale de l'ONU (CERD). Mercredi, ils ont mis la France sur le banc des accusés lors de l'examen de sa politique des minorités, dénonçant une "recrudescence notable du racisme" (blanc ?) dans le pays des droits de l'homme.
Les 18 experts ont commencé par saluer l'annonce inattendue faite par la délégation française de la préparation d'un plan national de lutte contre le racisme (blanc ?), après la présentation d'un rapport de 90 pages sur les mesures prises par les autorités du pays pour lutter contre les discriminations (des blancs ?) depuis son dernier examen devant le CERD en 2005. Les arguments français sont toutefois loin d'avoir convaincus les experts du comité dont les critiques ont fusé durant un débat intense de plus de deux heures. Malgré de nombreux instruments légaux, la France est confrontée à une "recrudescence notable du racisme et de la xénophobie" (des blancs ?), a relevé l'expert togolais, Ewomsan Kokou. Pour le Rapporteur américain Pierre-Richard Prosper, la raison se résume en quelques mots: le manque "de vraie volonté politique".


Lors de sa remise de tee-shirt « Truand 2 la galère » par le rappeur Zehef, Glan Ki-Mouille a déclaré : « Si tu dois braquer, voler, tirer, fais-le, dealer, droguer, cramer, fais-le, escroquer, arnaquer, trafiquer, fais-le... ne vous inquiétez pas, L'ONU vous soutiens ! ».


L'époque de Pétain (un blanc !)
Alors que les ONG dénoncent une "régression vers une rupture de l'égalité de traitement", les experts du comité n'ont épargné aucun sujet, que ce soit le traitement des gens du voyage et des Roms, le débat sur l'identité nationale, la non-reconnaissance du droit des minorités dans la législation, ainsi que le durcissement du discours politique. Concernant les gens du voyage, certains ont particulièrement dénoncé le système d'attribution de visa de circulation ainsi que le droit de vote conditionné à plusieurs mois de vie dans la même commune. "Le carnet de circulation nous effraie, nous rappelle l'époque de Pétain", a expliqué Waliakoye Saidou (Niger).
De son côté l'expert turc s'est étonné de la notion de "Français d'origine étrangère" dans une allusion direct aux récentes déclarations du président français Nicolas Sarkozy qui a réclamé que la nationalité française puisse "être retirée à toute personne d'origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte" à un "dépositaire de l'autorité publique". "Je ne comprends pas ce que c'est qu'un Français d'origine étrangère" (c'est simple, monsieur le Turc. C'est un français qui n'est pas originaire de notre sol. Demain, on vous apprendra à mettre des cubes dans le trou pour les cubes, les sphères dans le trou pour les sphères et les triangles dans votre trou du cul !) et "je me demande si cela est compatible avec la constitution", s'est interrogé Gun Kut. (c'est quoi ce nom ? Quand on a un blaze pareil, on la ferme !)
Au total, les experts qui attendent jeudi les réponses de la France avant de dresser leurs recommandations, ont jugé que les résultats n'étaient pas à la hauteur des efforts. "La France a été mise sur le grill" comme jamais auparavant, a estimé Malik Salemkour de la Ligue des droits de l'homme.



Source : TF1 news & Coca-Cola

Jack Lang 2012



Jack Lang 2012 ça commence ici et maintenant sur le CGB !
Première victime de l'ami Jack Eye of Tiger : Christine Lagarde !

9 août 2010

Le discours prémachouillé d'Amel Bent

Amel Bent ne sait pas, comme elle le prétend toutes les deux phrases, mais elle vous dira toutefois ce qu'elle en pense. Un con n'est plus un inculte, mais une personne qui fait des distinctions et des hiérarchies. Ce qui n'est évidemment pas son cas. On peut donc en conclure qu'Amel Bent n'a pas de nature humaine, mais est d'origine extraterrestre (et une entité biologique extraterrestre un peu spéciale. Elle est capable de se projeter biologiquement sur Terre, mais son esprit demeure aux confins des étoiles).




Amel Bent 05082010
envoyé par FranceInfo. - Regardez plus de clips, en HD !

Spécial Transfert Foot

Aujourd'hui le CGB vous révèle en exclu mondiale (bien avant FootMercato !!) le nom de la future recrue du PSG qui va dynamiser l'attaque parisienne ! Gardiens de France et de Navarre, préparez-vous à subir le courroux de Castroooooal !!!


Castrol
envoyé par Culturalgangbang. - Cliquez pour voir plus de vidéos marrantes.

8 août 2010

L'amour est dans ton Q.H.S.



Le concept : L'amour est dans ton QHS !! Une émission qui nous vient tout droit du Brésil où elle fait un carton dans les favelas de Rio !!
La vie de nos détenus serait comblée s'il ne leur manquait pas l'essentiel : l'amour !

Aujourd'hui, la France compte près d'un million de prisonniers incarcérés en Quartier Haute Sécurité. Comme tout prisonnier reconnu dangereux, leur pédigrée criminel mais aussi leur isolement carcéral ne favorisent pas les rencontres amoureuses.

Après les audiences record de la saison 4, “L'amour est dans ton QHS” revient avec 11 nouveaux détenus célibataires, 9 hommes et 2 femmes.

Au cours de l'épisode de présentation diffusé en janvier 2010, nous avons pu faire la connaissance de ces célibataires dans leur environnement quotidien en plein Quatier Haute Sécurité. Ils nous ont parlé de leurs pulsions, de leurs attentes amoureuses et de leurs désirs de vie à deux.

À la suite de la diffusion de cette émission ‘portraits', les criminels ont reçu de nombreux courriers. Et c'est au cours de tête-à-tête plus intimes qu'ils ont eu l'opportunité de rencontrer les auteurs des lettres qui les ont le plus touchés.

Au terme de ces speed-datings, ils ont invité deux personnes à venir passer une semaine dans leur cellule.

Nous allons à présent suivre ces rencontres et découvrir la suite qu'ils ont décidé de donner à ces histoires ...