29 octobre 2010

Les curés sont de retour


Les associations inquisitrices n’ont pas fini de nous faire chier. Siné et Pierre-André Taguieff en font aujourd’hui les frais, avec, pour le premier, la LICRA, et le deuxième, le MRAP. Le MRAP qui avait classé le CGB comme ultradroite ou droite ultra, chais pu, quoi qu’il en soit en sous entendant « fachos », alors que comme le dirait Nabe, qui est devenu depuis un curé, on est juste fâché.
Sur son mur Facebook (quelle idée aussi d’avoir un Facebook, quand la CIA traine derrière), un intervenant se lâche sur Stephane Hessel (se prononce « aisselle ») en reprenant Voltaire : « L’autre jour au fond d’un vallon, Un serpent piqua Jean Fréron ; Que croyez-vous qu’il arriva ? Ce fut le serpent qui creva », puis ajoute : « Quand un serpent venimeux est doté de bonne conscience, comme le nommé Hessel, il est compréhensible qu'on ait envie de lui écraser la tête ».


Taguieff n’appréciant pas trop cette phrase la supprime quelques heures après. Trop tard ! Quand on a le MRAP sur le dos, vaut mieux dégainer aussi vite que Lucky Luke. Le MRAP, certainement en surveillance constante de certaines personnalités peu favorables à leur escroquerie idéologique et leurs vilénies sémantiques, increvable pour amalgamer toute critique envers l’islam politique comme du racisme, déterre avec préciosité cette phrase et la placarde sur le web. Depuis, nombre de blogs propals l’imputent à Taguieff lui-même. Cependant, là où je ferais une réserve, c’est que bien que je partage sa critique de l’islam politique, je ne l’ai jamais vu faire le distinguo, en ce qui concerne la critique d’Israël, entre les antisionistes seulement tels et les antisémites se cachant derrière de l’antisionisme. Les deux existent , n’en déplaise, tout comme des racistes anti-arabes se cachent derrière de l’anti-islam politique, mais que toutes critiques anti-islam politique n’est pas du racisme anti-arabe. Faut de tout pour faire un monde comme le disait le générique d’Arnold & Willy, qu’on ne cite jamais assez. Toute critique sur ses deux sujets ne cache pas du racisme, mais certaines critiques oui. Proclamer, selon les camps et le sujet, que tout est racisme ou que rien n’est racisme est faux dans les deux cas.
Donc d’avance, scusy à Taguieff si j’ai loupé un épisode.
Quant au vioque, c’est les collants LICRA qui lui oppressent les couilles, toujours pour les mêmes futilités remontant à 2008. Quand Siné se lâche, c’est pas mal :
Charlie Hebdo : chronique du 11 juin 2008 :
"Je n'ai jamais brillé par ma tolérance, mais ça ne s'arrange pas, et au risque de passer pour politiquement incorrect, j'avoue que, de plus en plus, les musulmans m'insupportent, et que plus je croise les femmes voilées qui prolifèrent dans mon quartier, plus j'ai envie de leur botter violemment le cul. J'ai toujours détesté les grenouilles de bénitier catholiques vêtues de noir, je ne vois donc pas pourquoi je supporterais mieux ces patates à la silhouette affligeante, et véritables épouvantails contre la séduction ! Leurs maris barbus embabouchés et en sarouel coranique sous leur tunique n'ont rien à leur envier, point de vue disgracieux. Ils rivalisent de ridicule avec les juifs loubavitchs ! Je renverserais aussi de bon coeur le plat de lentilles à la saucisse sur la tronche des mômes qui refusent de manger du cochon à la cantoche."
Puis,
Charlie Hebdo : Chronique du 2 juillet 2008 : "Jean Sarkozy, digne fils de son paternel et déjà conseiller général UMP, est sorti presque sous les applaudissements de son procès en correctionnelle pour délit de fuite en scooter ! Le Parquet (encore lui !) a même demandé la relaxe. Il faut dire que le plaignant est arabe ! Ce n'est pas tout : il vient de déclarer vouloir se convertir au judaïsme avant d'épouser sa fiancée, juive et héritière des fondateurs de Darty. Il fera du chemin dans la vie ce petit (...)."

L’antiracisme politique et obligatoire, et non pas comme conviction personnelle (ici, chacun fait comme il l’entend), est toujours un prétexte pour défendre moult idéologies politiques et scrute l’horizon telle une vigie pirate à la recherche d’un galion à piller. Faut comprendre que représenter les forces bienveillantes du BIEN, ces mouchards de l’opinion publique, est gratifiant en terme d’image publique, mais en grattant un peu le vernis, on y trouve toujours l’inéluctable discrimination lorsqu’on se nomme idéaliste. Dans l’histoire, les idéalistes, apôtres de l’abstraction, se sont toujours montré les pires pour traquer, voire génocider, alors que les pragmatiques, rares bipèdes aux idéaux terre-à-terre, bien collés au réel, n’exercent le châtiment, l’anathème que par stricte nécessité, avec mesure, prudence et de façon ponctuelle. Ça fait même partie de leurs principes. Ni peu, ni trop. La récurrence des MRAP, des CRAN, des LICRA, des SOS RACISME a traqué le dérapage, en sélectionnant ce qui passe ou pas le tamis idéologique et actionnant le gyrophare médiatique, en devient totalement indécent et surtout d’une excessivité hystérique par une sélection de critères litigieux et ténus, comme les stéréotypes et les préjugés qui ne sont pas du racisme, juste de la stupidité. Et puis qui n'en a pas ? Qui ne pense pas de temps en temps par raccourcis ? Le racisme, le véritable, sont des intentions haineuses. Rien d'autre.
Allez critiquer Israël ou la Palestine et vous allez voir ce qu’il en coute. Même pas critiquer, juste dire que ça ne vous intéresse pas, que vous avez d’autres ethnies à fouetter, que demain vous avez dentiste et que vous avez assez d’inquiétudes comme ça est suffisant pour être emmuré, cloisonné médiatiquement. Il en devient même stupide de dire quoi que ce soit, ni pour, ni contre, même pas son inintérêt. Rien, nada, silence radio sur toute la ligne, un véritable Bernardo.
Ça ne donne envie de se battre pour aucun d’eux. Désormais, je prendrais fait et cause pour les Esquimaux, les vrais damnés modernes, dont tout le monde se branle, alors qu’ils sont en train de perdre leur terre, puisqu’elle fond. Et tout ça, à cause des activités incontrôlables et démesurées de tous les autres, noirs, arabes, blancs, juifs et asiatiques, tous en train de niquer l’Esquimau… bande d’enculés ! Bande de racistes !

7 commentaires:

  1. Marrant que je trouve un citation de Voltaire ici. Je bosse sur le fils de Jean, Stanislas Fréron, et j'ai utilisé cette citation il y a peu.

    RépondreSupprimer
  2. En même temps être esquimau, c'est quand même la belle vie. On se fait inviter au cinéma, et à l'entracte on se fait sucer.

    RépondreSupprimer
  3. Gervaisd'unautremonde30 octobre 2010 à 12:55

    Mais les esquimaux ont des supermarchés maintenant mon pauvre et ils ne regrettent la disparition de leurs icebergs que comme un déficit à venir dans leur industrie du tourisme.

    RépondreSupprimer
  4. Pfff, tout cela pour en arriver à sucer des esquimaux...M'enfin....

    Séb

    RépondreSupprimer
  5. Oh une défense du parano du Pays de Vaux! Je m'attendais à voir ça chez Causeur mais pas au CGB.

    La phrase sur le serpent passe encore mais c'est surtout ce qu'il a déclaré sur Stéphane Hessel à radio J qui pose problème:

    "Stéphane Hessel a bien été déporté politique- triangle rouge- à Buchenwald et à Dora, sa maîtrise de la langue allemande lui a permis (comme il le dit lui-même dans ses mémoires), d'obtenir rapidement un emploi au sein de la hiérarchie au service des gardes-chiourmes du camp et il n'a partagé en aucune manière le sort des détenus juifs- triangle jaune- voués quant à eux à des tâches exténuantes jusqu'à leur extermination. Donc quand on le présente comme un rescapé de la Shoah c'est une imposture."

    Dans l'immédiate après-guerre, les déportés politiques étaient plus valorisés que les déportés ethniques. En bref, ils étaient des héros.

    Maintenant c'est l'inverse, un déporté politique dans l'échelle de la souffrance ne vaut rien, c'est un "planqué", coupable d'intelligence avec l'ennemi qui s'est fait kapo pour survivre. On reproche à Hessel de ne pas être assez juif et de connaitre l'allemand!

    Le tri qu'opère Taguieff est symptomatique de la confusion mentale dans laquelle ce chercheur se trouve actuellement. Qu'il ne soit pas d'accord avec les actions de M.Hessel (boycott, visite du chef du Hamas avec Debray pour libérer le soldat Shalit) est défendable, mais delà à mettre en cause la probité d'un compagnon de la Libération.

    RépondreSupprimer
  6. Comme de bien entendu, Causeur a fait un article de soutien à Taguieff:

    http://www.causeur.fr/il-faut-sauver-le-soldat-taguieff,7758

    Une pétition de soutien a été lancée (d'ailleurs à quoi diable peuvent servir ces pétitions de soutien internet où la moitié des signataires sont à l'étranger? Chantal Delsol, Maurice Gendre et compagnie ont-ils vraiment signé la pétition?).

    Causeur est aussi ridicule que le MRAP dans cette affaire.

    RépondreSupprimer
  7. Malheureux !!!

    On ne dit pas "Esquimau(d)" (crème glacée), mais "Inuit" !!!!!

    "Esquimau" étant un terme désobligeant, parait-il, et signifiant "mangeur de viande crue" (les instincto, bonjour !)

    Alors que "Inuit", ça voudrait dire "Homme" (humain, les vrais)...

    RépondreSupprimer