8 juin 2010

Intermède culturel

Jetons un coup d'oeil au catalogue du FRAC de Seine-Saint-Denis (département en faillite).

Imaginez-vous de mirifiques œuvres d'art achetées très cher avec l'argent des béotiens qui n'aiment pas l'art contemporain... Imaginez un luxueux catalogue édité avec les sous des mêmes imbéciles... Imprimé, non pas sur papier glacé (ça fait pauvre), mais sur un papier satiné, velouté, d'un grain parfait... Un papier qui vous caresse, un papier de luxe, un papier pour joueur de foot mahométan.

Comble de volupté, ce catalogue a été distribué gracieusement à tout le gratin de la fonction publique...

Allez, ce soir, c'est soirée médiation culturelle (les citations sont rigoureusement exactes et tirées du catalogue):



l'art pourrait tourner en rond sur lui-même



Elle a tiré des clichés vidés de toute présence humaine



Des références aussi bien magistrales qu'harmonieuses, voire pacifiques




Des formes fantastiques où se mêlent séduction et répulsion, robustesse et fragilité, réalité et imaginaire



Ensemble, elles constituent un espace où les couleurs et les formes agissent par comparaison, par confrontation, par réponse



Telle une équation visuelle, chaque dessin additionne et combine plusieurs motifs récurents (...) Dans ses performances, il dénonce les a priori du monde occidental

[NDK: si ça pouvait être vrai... le musée du bout de bois, quai Branly, n'existerait pas *soupir*]


Rechercher l'invisible et la parole perdue



Les figures de Christian Lapie imposent au regard un "être-là" qui bouleverse toute considération contingente



ETC.. Tout, je dis bien tout est du même tonneau. A ceux qui habitent la Seine-Saint-Denis, n'hésitez pas à réclamer à votre conseil général ce catalogue des acquisitions du FRAC. Ils se feront certainement un plaisir de vous l'envoyer.

53 commentaires:

  1. Je les prends toutes !
    Avant de me les livrer, Kroulik, tu pourrais les nettoyer au lance-flamme for me, stiouplais ?

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  2. Damien Cabanes a été volé des trucs en pâte à sel dans une maternelle?
    C'est une blague, Kroulik. Dis moi que celui là, c'est une blague.
    Par pitié.

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  3. Non, ce n'est pas une blague, mais vu que le département est en faillite, il va peut-être devoir vendre les bijoux de famille, et vous pourrez alors acquérir une de ces merveilles... bande de veinards. Préparez juste vos sous, le cours de la pâte à sel a explosé.

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  4. Ce qui me semble le plus joli, dans cette histoire de laideurs, c'est qu'on investit dans la merdouille ALORS que le département est en faillite. j'imagine qu'on prend sur des dépenses inutiles (réfection des routes, des écoles etc) pour continuer d'acquérir ces merveilles...

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  5. Je vous trouve tous bien négatifs! Votre manque de sensibilité artistique vous fait dire des choses méchantes et injustifiées à propos de ce magnifique ensemble d'œuvres formidaaaables et contestataires. Je me propose donc de vous aider à décrypter les messages que ces génies des temps modernes ont tentés de vous transmettre:



    Édouard Sautai; "Archéologie giratoire"

    A travers ces 13 sculptures, l'artiste a voulu vous faire part de son dégoût profond pour la vaisselle bon marché, véritable plaie esthétique des foyers modernes. "Tous ensemble, collons des ramequins au cul des assiettes pour manifester nôtre mécontentement!" (E. Sautai à la cantine du collège où il travaille; 1994)

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  6. French Hillbilly9 juin 2010 à 15:28

    Jacqueline Salmon; Le Hangar, Sangate, #11

    Quoi de plus vil et désagréable qu'un espace de vie mal organisé, telle qu'une chambre mal rangée qui sent le vomi, l'urine froide et les arab... hum hum, pardon, les aisselles?! C'est pour dénoncer le fléau du "mal-rangement" que Mme Salmon prit ce cliché -volontairement moralisateur- en 2001 à Sangate, ville habitée par de vils manants consanguins et située à côté d'une jungle dangereuse peuplée d'espèces protégées.
    "Hubert, rangez votre chambre, on est pas chez les arab ...euh... Enfin, vous m'avez compris petit chenapan!" (J. Salmon à son fils; 2002)

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  7. French Hillbilly9 juin 2010 à 15:30

    Bruno Rousselot; C n°31; dispertion sur toile

    Monsieur Rousselot, artiste engagé, pointe du doigt les dangers de la vie en entreprise à travers la série C commencée il y a vingt-cinq ans et qui compte aujourd'hui 465 œuvres. C n°31 a pour sujet les "post it" violets, menaces réelles pour les yeux et surtout bien moins lisibles que les fiches bristol bleues et jaunes (ce choix a priori arbitraire serait-il dû à la brève carrière de facteur de l'artiste au début des années 80? Le débat reste entier.).
    "-C'est pas marqué la poste là!
    -Je sais pas, j'arrive pas à lire, t'as pris un Post it violet connard!" (B. Rousselot & Anonyme; Bar du centre, Limoge, 1992)

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  8. French Hillbilly9 juin 2010 à 15:30

    Johan Creten; Madame Butterfly; 2001

    "J'ai horreur des injustices!" clamait Mr Creten en 1998 dans Beaux Arts magazine. "Les clichés et les stéréotypes c'est pas possible ça!" Confiait-il à Mme Angot lors d'un vernissage en 1999. "Je refuse de m'abaisser à croire que la bite de noirs est plus grande que celle des blancs, cela serait raciste." dit-il fièrement lors d'un entretien pour le magazine Salons, canapés & petits-fours en 2000. La suite logique de la réflexion de cet artiste facétieux aux mille et une facettes est cette œuvre incomparable réalisée en 2001.
    "Afin de combattre ce préjugé honteux, j'ai pris deux objets de même longueur, l'un blanc, l'autre noir. Cependant, et comme je pense que les blancs savent se servir de leur organe avec plus de délicatesse, j'ai choisi d'authentiques matraques de skinheads néo-nazis afin de faire bonne mesure. Vous remarquerez du coup un ajout de pétales de porcelaine fine plus important sur le gourdin blanc, signe d'un potentiel jouisseur plus fort et plus raffiné!" (J. Creten lors de la présentation publique de son œuvre en 2001)

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  9. French Hillbilly9 juin 2010 à 15:30

    Damien Cabanes, Sans Titre

    Ce jeune designer travaillant au sein de la compagnie Haribo depuis la fin des année 90 fût choqué de ne pas voir son projet de création de "Bonbons Prototypiques Expérimentaux" (ou BPE) validé par la direction en vue d'une commercialisation à grande échelle. Heureusement pour lui le FRAC de Seine Saint Denis trouva l'initiative digne d'intérêt et lui racheta les maquettes début 2003. A notre grand regret, la firme Haribo étant détentrice des droits jusqu'en 2030, le FRAC ne peut encore afficher ces chefs d'œuvres sous leur véritables noms... "Marshmallow spiralé"? "Banane en canapé"? "Tagada volcanique"? Que de suspens, espérons qu'un jour nous aurons tous le bonheur de connaître le vrai nom de ces joyaux gustatifs!
    "Je souhaitais mettre l'art dans toutes les bouches! finalement ce projet à fini dans tous les culs des contribuables de Seine Saint Denis... Tant mieux pour moi, à un moment j'ai même failli être viré de chez Haribo!" (D. Cabanes au micro de Daniel Mermet, Là bas si j'y suis, France Inter; 5 mai 2004)

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  10. French Hillbilly9 juin 2010 à 15:31

    Christian Lapie, Village 1, maison 1

    Ch. Lapie, artiste cleptomane adepte du cubi de rouge bon marché, a toujours été scandalisé du sort réservé aux sans abris dans nos sociétés occidentales modernes. Comme vous pouvez le constater sur cette photo, la maison est en fer (un matériau froid) et les figurines sont en bois chauffé (un matériau organique et "chaud"). Les personnages représentent donc des sans abris quelque peu avinés et en colère(d'où l'adjonction de l'adjectif "chauffé" au mot "bois"). Mr. Lapie a souhaité donner un moyen d'expression au sans voix: "S'ils n'ont pas de toits, alors qu'ils aillent occuper ceux des gens qui en ont un!" (Ch. Lapie, in bulletin de la LCR N°12; Novembre 2000). Malgré tout, ce nouveau médium d'expression du mécontentement citoyen n'a pour l'instant été expérimenté que par l'artiste lui-même, à la grande tristesse des membres du FRAC qui se demandent toujours pourquoi.
    "T'es con, ils sont trop bourrés, y vont s'casser la gueule!" (Augustin Legrand à CH. Lapie, bords de Seine; novembre 2008)


    Vous voyez, l'art contemporain c'est pas si difficile à comprendre pourtant!

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  11. French Hillbilly9 juin 2010 à 15:31

    Marcel Miracle, L'hiver 77

    Parmi ce formidaaaable corpus d'œuvres proposées par le cynique Kroulik, voici sans nul doute la plus mystérieuse. Mr. Miracle à en effet réussi le tour de force de concevoir le rébus le plus difficile jamais dessiné! "Le rébus, c'est tout un art. Le rébus parfait consiste à faire deviner un message par le biais d'un nombre de dessins le plus limité possible. J'ai baptisé cet art l'arbus." Telle est la définition de l'art du rébus que donnait ce pourfendeur des normes établies au magazine Pif Gadget en 1986.
    "Ne vous inquiétez pas, l'arbus est un art compliqué, le temps que tous ces cons du FRAC finissent de décrypter "L'Hiver 77", je serai déjà mort et enterré!" (M. Miracle à son banquier lors de sa demande de prêt; Genève; 2004)

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  12. French Hillbilly9 juin 2010 à 15:31

    Barthélémy Toguo, Das Bett

    Des hommes sur des chiens, des pommes sur des chaussures en cuir, des grenades défensives à côté de brosses à cheveux et de seaux en fer blanc, des hommes dans des baignoires sur des tables, des chiens en érection et des petites filles qui essayent de lire les inscriptions de la tapisserie de Bayeux... Voici l'univers unique et surréaliste de Mr Toguo, génie africain, spécialiste de la maîtrise du crayon à papier 2H sur papier recyclé. Mais attention! Mr. Toguo est aussi un artiste engagé comme le prouve sa référence explicite à la délocalisation des usines de confection Pantashop vers la chine communiste (vignette N°4).
    " L'Afrique est le berceau de l'art moderne, nous sommes tous égaux devant les chinois communistes mangeurs d'enfants." (J. Toguo; Vernissage et illettrisme en Afrique subssaharienne, Coll.; Sciences Po Paris; 1997)

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  13. Comment dire ? C'est toujours facile de taper sur l'art.
    C'est toujours une situation confortable que de rester derrière son écran, sûr de son jugement, et de ricaner sur ce qu'on refuse de chercher même à comprendre.

    Il faut bien se souvenir d'une chose : l'art, c'est le domaine où chacun peut donner son avis. (Ce qui est vrai) Et où chacun est persuadé de la grande et profonde pertinence de son avis. (Ce qui est plus douteux.)


    C'est sûr, Cabanel, au moins, c'est de la belle ouvrage !

    Alors, moi, ce que je peux en dire, c'est que ce sont ces discours sur l'art qui ici sont pompeux et risibles, mais les œuvres en elles-mêmes ont au moins le mérite d'exister.
    Après, vous pouvez continuer à agonir les artistes de vos discours réactionnaires, hein, mais sans moi.

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  14. Oui ducon, la peinture académique de Cabanel, Bouguereau, Gérôme etc.. est très respectable, et de plus en plus respectée. Va donc la voir à Orsay, une salle leur est consacrée, c'est magnifique.

    D'ailleurs, il vaut mieux chercher à comprendre cette peinture là que de croire qu'il y a quelque chose à tirer des merdes immondes du FRAC qui ne flatte que l'égo de leurs acheteurs et de ceux qui pensent avoir reçu l'onction d'une quelconque "initiation" à un art qui n'en est pas un (puisque c'est précisément l'initiation qu'il refuse).

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  15. " Il faut bien se souvenir d'une chose : l'art, c'est le domaine où chacun peut donner son avis. "

    On en est encore dans la ridicule conception de l'art exclusivement militant.
    Si tu veux donner ton avis, fais de la politique, pas de l'art.
    Cependant l'art peut être politique si on le désire, mais ce n'est pas sa fonction première. Tu aurais dit " l'art, c'est le domaine où chacun peut donner son avis ou pas. " serait déjà plus juste.

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  16. Quand je pense que ce discours de merde sur les peintres "pompiers" tenu depuis des lustres par des ahuris marche encore... et sert à justifier les pires nullités qui cherchent à se placer sous l'égide des impressionnistes.
    Les impressionnistes vous pisseraient à la raie messieurs!

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  17. Celle sur Sangatte est absolument géniale avec le logo 11 2001, on sent l'artiste engagé en lutte contre l'axe américano-sioniste et le fascisme qui vient (ou qui continue)

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  18. B.Dubitatif : Chacun peut donner son avis, dis-tu ? MAIS lorsque cet avis est critique, lorsqu'il ne va pas dans le sens de l'admiration, c'est "réactionnaire", c'est "facile", c'est "confortable". Avoue que tu pousses un peu, toi aussi !
    Si je suis TON propos, chacun peut donner son avis. Alors, pourquoi viens-tu nous faire la leçon, puisqu'après tout, nous n'avons donné que... nos avis ?
    Contrairement à certains, je ne prétends pas dire le BIEN ou le MAL, ce qui VAUT et ce qui NE VAUT RIEN. Je prétends juste donner MON avis. Et celui-ci est simple : CACA!
    Pour finir avec ces truismes, je voudrais te signaler un énorme cliché que tu as employé sans y prêter attention, et qui t'a échappé : dire de quelque chose qu'il a "le mérite d'exister", c'est égal à zéro. La guillotine aussi avait le mérite d'exister. Les fistules anales aussi ont le mérite d'exister. N'importe quoi de laid ou de beau a le mérite d'exister. En clair, B.Dubitatif, il n'y a aucun mérite à exister puisque tout ce qui existe... existe, le laid comme le beau, le vrai comme le faux, l'idiot comme le génial.
    Et ça, vois-tu, ce n'est pas un avis. C'est vérifiable.

    Enfin, je te rappelle la célèbre phrase de l'inspecteur Callahan: "Les avis, c'est comme le trou du cul: tout le monde a le sien".

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  19. "Les avis, c'est comme le trou du cul: tout le monde a le sien"

    ... et ils puent.

    Perso j'ai trouvé le plaidoyer pour les limaces sans-carapaces de Damien Cabanes d'une étonnante justesse, prompt à nous plonger dans une réflexion salutaire sur notre condition d'être vivant : squid de notre confort quand notre frère se meurt par manque de carapace ?

    (A gauche la limace, démunie et mourrue pour cause de trou jaune au milieu, à droite la limace ayant trouvé carapace à son pied, enfin escargot, esquissant un sourire valant toutes les promesses d'une aube de printemps)

    Sans parler évidemment de la fabuleuse serpentini multicolore.

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  20. Le bruit court que le prix de l'art sequanodionysien sera attribué à un célèbre blogue transgressif qui affiche 陰茎 sur sa bannière, plus zen tu meurs.

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  21. @dubitatif

    "les œuvres en elles-mêmes ont au moins le mérite d'exister"

    Phrase absolument sublime. Vous admettez donc que le seul mérite de ces créations est d'être, ce qui est à la portée d'absolument n'importe quoi. Vous admettez donc que ça ne vaut stricto sensu rien, si ce n'est que "ça existe".

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  22. "Des références aussi bien magistrales qu'harmonieuses, voire pacifiques" (pris du tableau représentant des carrés)

    Le discours pompeux pour enrober les chefs d'oeuvre contemporains est de moins bon niveau qu'à une époque je trouve. Dans certains catalogues, avant, il y avait des phrases du style: "Cette oeuvre convoque le vide et subvertit l'heuristique du code". Beaucoup plus classe quand même!

    Décidemment tout fout le camp!

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  23. Mais mais mais, mais c'est de la merde!

    Dans un genre encore plus poussé, je vous offre celui-ci:

    http://www.dailymotion.com/video/x22o1w_la-table-poeme-divan-de-monbrison-e_creation

    Rêve, enroulé autour du cercle qui se meut dans la circonférence de sa chute, le carré posé sur le sol devient table, une main pousse et s’y dresse, des yeux qui clignent dans le miroir observent la transparence du reflet, le geste qui accroche la toile tend un mur entre deux pièces une cloison dans l’espace vide, le sol devient homme et se perd dans le cadavre de sa naissance.

    Jack doit aaaadorer!

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  24. J'ajoute cette merde monumentale (poème) illustré par un faciès de junkie qui ne comprend rien à cette daube, mais qui ne peut le montrer au risque de se faire rejetter par ce génie qui n'impressionne qu'elle.

    Orifice (poème d'Ivan de Monbrison)
    http://www.dailymotion.com/video/x2k7a4_orifice-poeme-d-ivan-de-monbrison_creation

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  25. Merci anonyme, c'est de la merde conceptuelle de très haut niveau! On aimerait plus de pouètes de cette trempe en France. Espérons que l'Educ Nat en forme plein!

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  26. French Hillbilly9 juin 2010 à 23:57

    Question: Quelle est la position des membres du CGB en ce qui concerne Costes?

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  27. " Question: Quelle est la position des membres du CGB en ce qui concerne Costes? "

    Qu'il ferait mieux de chier dans ses chiottes plutôt que dans sa bouche.

    Son livre Grand-Père est bon, parfois un poil pathétique.

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  28. Que tant qu'il n'utilisera pas de la VRAIE merde tout le temps (et pas une fois par erreur), au CGB on le traitera de p'tite bite.

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  29. Peinture acrilyque, et non acrylique, cette coquille serait rectifiée sur un catalogue Casto...
    Et puis on écrit das Bett, et non Das bett, je suis très sensible à la cravate du conférencier.
    On peut les voir où ces oeuvres ?

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  30. Si tu es un maire, tu peux les emprunter pour sensibiliser tes brebis zégarées à la sombre beauté de l'être-là.

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  31. Je note la haute portée philologique de vos commentaire, et la grande ouverture à l'avis de l'autre.
    Premièrement, je ne m'appelle pas Ducon, mais Monsieur Ducon.
    Deuxièmement : j'apprécie hautement les peinture de Cabanel et de Thomas Couture, mais il faut les replacer pour ce qu'elles sont : de l'art de salon petit-bourgeois fait pour flatter le bon goût. Et pour un Cabanel, combien de croutes bien-pensantes ?
    Si je devais opposer les pompiers à quelque chose, ce ne serait pas aux impressionnistes, mais à Cézanne ou Manet. Bon, vous y trouverez sûrement à redire. Vous trouvez toujours à redire.
    Mon argument n'était pas celui-ci : ce que je tentais de vous faire saisir, au milieu de votre concert unanime de rejet, c'était que ce qui avait le mérite d'exister, c'était une création contemporaine. Figurez-vous qu'il y a des artistes vivants !
    Certes, ma formule était maladroite, la contagion, sans doute.
    Je me fiche que vous considériez qu'il faille une initiation pour comprendre l'art contemporain ; ceci étant posé, la plupart du temps il n'en faut pas. Mais ce qui est à la portée d'un élève de cinquième devient inaccessible à un adulte : ça j'ai constaté, il y a sûrement une explication à ça pour qui veut perdre du temps.
    Ensuite, quand je dis que tout le monde a un avis sur l'art, et que cet avis a le droit d'exister, je note juste que plus l'art est contemporain, moins il est accepté ; il y a des échos négatifs sur la peinture d'Andrea Pozzo pour l'église Sant'Ignazo de Loyola à Rome, et Piranèse dégoisait ce qu'il pouvait sur les architectes de son temps.
    Bon, je suis bien content de vous avoir à nouveau donné l'occasion de bien rire.

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  32. @Dubitatif "je note juste que plus l'art est contemporain, moins il est accepté"

    Quand Alphonse Allais exposait, fin XIX début XX, des monochromes, il n'appelait pas ça une "gallerie d'art" mais le "Salon des arts absurdes". On allait voir les créations non dans le but d'admirer quelque chose de beau, mais pour voir ce qu'était le génie de l'absurde poussé à son summum. Son monochrome blanc, si je me souviens, était appelé "communion de jeunes filles par temps de neige". Le but n'était pas de se prétendre artiste, mais de faire rire.

    Ce qui est violemment rejté, ici et ailleurs, ce ne sont pas les monochromes (par exemple) en tant que tel, c'est leur présentation en tant qu'oeuvre d'art. Je ne hais pas les monochromes ou les grosses bites en plastique, ou les créations de Sophie Calle, ou les machines à faire caca de Delvoye, ou encore les cubes en plexiglas remplis de sperme, seulement me les présenter comme oeuvres d'art géniales équivaut à se foutre de la gueule du monde.

    Quand Allais faisait un monochrome, il appelait ça "art absurde" et on riait, en revanche quand Klein fait la même chose, nous sommes priés de croire que c'est très original et sommés de nous pamer devant. Il est là, le problème.

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  33. @French Hillbilly:

    Costes, ses spectacles sont de la merde.

    Ses disques sont géniallissime / visionnaire. Tout personne qui n'a pas écouté "4 exécutions sommaire", "raciste positif", "sorcières" ou "terminator moule" ne connaît rien à la vie.

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  34. b,dubitatif:

    Les "artistes vivant" qui valent le coup ne sont pas dans les FRAC.

    C'est des Shintaro Kago ou des Tsutomu Nihei. C'est pas des branleurs qui font des œuvres en colliers de nouilles ou en pâtes a modeler, c'est pas des branleurs a lunettes carré qui font un crâne en diamant, ou qui foutent des animaux dans du formole, c'est pas des ex-traders reconvertie dans la production en série d'écrevisse gonflable. "L'art contemporain" est par essence de la merde car elle refuse tout jugement de valeur, elle refuse toute sorte de savoir et de talent. "L'art de contemporain" sera dans les oubliettes de l'histoire dans moins de 100 ans, car la bourgeoisie a ce chic de posséder le mauvais goût, et de choisir toujours les mauvais artistes de sont siècle.

    Bref.

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  35. Ta gueule Monsieur Ducon.

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  36. Oui, Madame Adler.

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  37. Personnellement, je ne rejette ni l’art contemporain, ni les artistes de mon temps : je les choisis. Ai-je encore ce droit petit-bourgeois, oui ou merde ? Je peux donc dire que j’apprécie énormément les thèmes et le travail de Peter Martensen, par exemple, et que je méprise ceux de gens bien plus connus et côtés que lui (mais pas plus contemporains).
    Ne goûtes-tu pas ce paradoxe épatant : les artistes contemporains prétendent faire table rase du passé, ne rien respecter, abattre toutes les conventions MAIS ils exigent que le bas peuple conserve le respect craintif dû aux artistes !! Aurais-je le culot de m’auto citer ? Oui : http://beboper.blogspot.com/2010/04/retour-loffenseur.html

    Ils remettent l’art en question ? OK : pourquoi ne pourrions-nous pas faire de même avec LEUR art ? Explique donc ça, BDubi !
    Moi, je n’ai rien contre les expérimentations. Expérimentons tant qu’on veut, mais ne venons pas prétendre que chaque expérimentation accouche d’une découverte majeure ! Oh, on n’est pas des bœufs ! Les pâmeurs professionnels trouvent tout formidable parce qu’ils n’ont plus le courage de dire « ça j’aime, et pour telle raison » et « ça, je déteste, pour telle raison ». On ne veut plus risquer d’avoir tort, comme les critiques des impressionnistes ont eu tort à leur époque. Alors on fait passer toute critique pour de la beauferie, comme si l’humanité se composait soit d’admirateurs éperdus, soit de gros poujadistes. Mais oh, hé, faut se réveiller. Il y a des gens très cultivés et parfaitement crédibles qui critiquent l’art contemporain ou qui le rejettent pour ses dérives, et qui ne sont pas des beaufs amateurs de Johnny.
    Quant à la question de l’initiation, je veux être clair : il faut une initiation pour apprécier l’art, quel qu’il soit. Prétendre le contraire est imbécile, ignorant ou démagogique. (Je prétends même qu'il faut une initiation pour pratiquer un art, que c'est même la condition de l'art, mais je préfère me taire avant d'affoler le compteur à points Godwin) D’ailleurs, il faut une initiation pour apprécier tout, la moindre chose, et l’art, donc, encore plus. La différence d’avec le grand art d’antan, c’est que sans initiation, tu n’y comprenais certes rien mais tu ressentais quelque chose, car l’art était impressionnant (au sens propre). Aujourd’hui, sans initiation, tu n’y comprends toujours rien mais tu ne ressens qu’un désir de fuir tellement la laideur a tout envahi, et le sentiment de vide. Quand un art, ou quoi que ce soit d’autre, prétend se donner entièrement sans la moindre initiation, on peut être sûr d’une chose : c’est de la merde.

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  38. Non, non : j'ai dit que je me taisais.

    (Mais enfin un commentaire un peu constructif…)

    (je ne crois pas vraiment à la rupture dans l'art —finalement, Picasso invente le cubisme en regardant Cézanne… Koons invente d'après Warhol qui fait d'après Duchamp qui connait entre autre Allais…— et donc encore moins à la table rase—

    c'est entendu, les grands noms ne sont pas forcément les grands artistes —par exemple, je ne dirai rien sur la pré-citée Sophie Calle, qui est un grand nom—et je n'ai jamais défendu les qualités des travaux présenté, juste souligné la curée—

    et je suis prêt à nuancer mon avis émis sur l'initiation, mais elle n'est pas pire qu'ailleurs—

    et je persiste : il n'a jamais existé un 'grand art d'antan', ou alors, il a toujours existé.)

    (on appelera ça un silence éloquent)

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  39. Bah tiens, voilà par exemple ! Je me permets un petit lien vers mon dernier billet qui est en plein dans ce débat : http://unoeil.wordpress.com/2010/06/09/les-gouts-et-les-couleurs/
    Qui peut faire semblant d'aimer les pâtes à sel "Damien Cabannes" par exemple ? Sincèrement ? Même un bobo, même un con, même un original, qui peut décemment y voir "un espace où les couleurs et les formes agissent par comparaison" ? Ils font exprès pour nous contrarier ! Moi j'y crois pas. Pourquoi le font-ils, voilà la question.

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  40. C'est fantastique comme à chaque fois qu'on veut discuter du fait qu'une blague de potache de très bas niveau soit érigé aux frais du contribuable en "oeuvre d'art", il faut que débarque un farceur pour nous ressortir les mêmes âneries sur les génies incompris de l'art et autres fadaises.
    Il y a pourtant un critère net et simple: celui de la beauté. la subsitution du beau par le laid est une des marques les plus terribles de notre décadence et l'acharnement avec lequel on s'y applique est tout aussi formidable.
    Pour la suite je vous renverrais bien à Houellebecq qui a écrit des choses justes sur la chose, comme par exemple le rire de facade qui se transforme vite en malaise à la vue des oeuvres de l'art contemporain.

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  41. "Pourquoi le font-ils, voilà la question."

    Esprit moutonnesque, le "formidaaable" est un peu au bourgeois de gauche ce que le jogging-casquette est au jeune qui veut faire le foufou dans le sens du vent.

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  42. Xix : Georges Brassens avait cette chanson: "ceux qui ne pensent pas comme nous sont des cons". On sait que ce n'est pas très exact mais bordel de merde, qu'est-ce que ça fait du bien de le dire, de temps en temps ! Pourquoi font-ils ça? Eh bien, c'est peut-être dû à cette question taboue de l'initiation, qu'on esquive pour éviter de parler de ce qui fâche.

    Maintenant, je ne lierais pas personnellement "laideur" et "décadence". Comme le disait Baudelaire, ou Céline, je sais plus, il peut y avoir autant d'art dans la laideur que dans la beauté. Et je ne pense pas que Céline soit un écrivain décadent, par exemple, lui qui a beaucoup fait pour la "laideur". MAIS, autant les peintres "pompiers" furent les esclaves serviles du "beau", du "bien fait", autant les artistes d'aujourd'hui sont les esclaves du "laid" et du "mal branlé". Il y a simplement eu changement d'idoles, changement de maîtres.Rien n'a FONDAMENTALEMENT changé au niveau des médiocres. Seulement, les amateurs d'art contemporains ne le savent pas, ils croient encore, un siècle après les expressionnistes, qu'il suffit de faire "laid" pour que ce soit nouveau, ou valable, ou sincère, ou "sans concession" (on dit radical, quand on est dans le coup). Rions d'eux, tandis qu'ils plastronnent.

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  43. Je viens mettre mon grain de pâte à sel dans ce débat^^.

    Art dans son sens premier issu de notre vieille langue française veut dire habileté. Ce qui sous entend que son auteur a fait preuve d'une virtuosité hors du commun dans la réalisation de ce qui est exposé.

    L'exigence du beau est secondaire, Rembrandt a produit des portraits saisissants de laideur, mais c'est de toute évidence du grand art. Le problème de l'art contemporain, c'est qu'il est squatté par des fumistes qui produisent des impostures.

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  44. J'ai trois messages d'Irena Adler qui ne se valident pas, donc je les posts sous mon blaze.
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    "Mais ce qui est à la portée d'un élève de cinquième devient inaccessible à un adulte : ça j'ai constaté, il y a sûrement une explication à ça pour qui veut perdre du temps."

    Allez, on va dire que j'ai du temps à perdre... Si vous désirez vraiment une explication à ça, il suffit de prolonger l'explication de Beboper.

    Il nous explique que pour apprécier, par exemple les sculptures de ballons de Jeff Koons (je choisis cet exemple entre mille, par défaut, comme j'en prendrais un autre) aucune initiation n'est nécessaire, tout simplement car aucune initiation n'est possible.

    A partir de là, il suffit de dérouler de marche en marche, comme la liste interminable des conquêtes du Don Juan de J. Losey, le réquisitoire qui en découle :

    1)Les gonflages de Koons ne demandent aucun savoir-faire - c'est-à-dire aucune habileté particulière, ni intellectuelle ni manuelle, ni apprentissage préalable, ni aucun travail, de la part de l'artiste. - Les malheureux Nietzsche et Herman Hesse sont donc bel et bien morts et leurs restes dispersés aux quatre vents, puisqu'ils pensaient tous les deux que le génie, c'était à la fois réservé aux gens doués, et aussi énormément de travail.
    De même, que l'artiste contemporain soit illettré ou non, il est impossible pour son public de le deviner d'après ce qu'il expose, et cela s'opère forcément par le biais d'un nivellement par le bas : comment pourrait-il en être autrement lorsqu'on confie la culture à des gens qui - par définition - ne sont pas cultivés?

    2)La baudruche Koonsienne ne fait écho à aucune référence historique/mythologique/littéraire, plus encore c'est une forme dite artistique(?) qui n'exige aucune éducation du goût (il faut savoir que le sens esthétique, même s'il peut se passer de frises chronologiques, n'en passe pas moins systématiquement chez un individu occidental par son sens de l'histoire et sa sensibilité littéraire) - c'est-à-dire qu'elle a pour cœur de cible un consommateur lui-même inculte.

    Il faut comprendre que cette absence d'élitisme autoproclamé a bien sûr deux vertus : elle est en premier lieu éminemment "démocratique" mais au sens le plus décadent, le moins noble possible, et elle a surtout pour avantage commercial non négligeable de n'opérer aucune sélection dans son public.
    - En effet, l'art contemporain est essentiellement postmoderne et non pas moderne : car la modernité est encore (par définition) une réaction. L'art contemporain réussit là où le communisme de Staline a échoué : du passé, il fait table rase.

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  45. suite d'Irena Adler
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    [...]

    3)La koonserie - gonflable gonflante infatuée - ne se réclame d'aucun maître : totalitaire, telle un César ou un Néron elle se voudrait divine, c'est-à-dire "incréée". - En effet, là où le rêve de tout mégalomane antique était - au choix - de n'être pas passé par le sexe d'une femme en naissant (comme César, né - précisément - par césarienne), d'avoir une mère qui n'ait tout simplement jamais couché avec un homme (comme Jésus), ou de devenir soi-même un peu son propre père en étant aussi le père de sa propre soeur en l'ayant eu, comme fille, avec sa propre mère, en couchant avec icelle parce qu'on a préalablement tué son mari (comme Oedipe) ^^, bref, là où le mégalomane antique se rêvait "incréé" à l'égal des Dieux - dans la mesure évidemment des ressources limitée qui étaient à sa portée pour ce faire -, l'artiste contemporain rêve son œuvre comme incréée par lui-même, c'est-à-dire qu'il rêve d'une œuvre qui ne soit pas le fait de la main humaine (laquelle, toute dépréciée qu'elle soit, reste quand même le bon vieux symbole du libre arbitre et de la force de volonté), mais plutôt fille du fatum (le pauvre idiot ne désire plus que d'être le médium pieds et poings liés d'une œuvre kabbalistique venue des hautes sphères, il veut transmettre quelque chose dont il n'est pas possesseur, mais qui le dépasse) : c'est ainsi que ce pseudo artiste renonce à tout ce qui est bon en lui - et même hélas, c'est triste à dire, il renonce au statut d'artiste - encore et toujours pour égaler Dieu.

    L'archétype de l'œuvre considérée comme "incréée" est l'œuvre qui est un produit du hasard (on pourrait aussi dire "de la nature" - en effet dans quelle mesure la germination à tel endroit d'une graine de plante portée par le vent n'est pas le fait du hasard, et dans quelle mesure la manière dont un dé lancé sur une table de jeu retombe sur l'une ou l'autre de ses faces ne dépend pas de phénomènes physiques complexes qui relèvent des lois de la nature?), mais il arrive souvent que l'on regarde aussi comme "incréé" - c'est-à-dire en quelque sorte échappant à toute volonté humaine, à égalité avec les choses de la nature - tel bien de consommation issu d'un processus industriel...
    Ceci, évidemment, vaut uniquement dans la mesure où l'on a décidé - un peu comme la science oppose l'infiniment grand et l'infiniment petit - d'opposer les lois qui régissent les domaines de l'industrie de la nature et du hasard, à celles qui prévalent dans les choses humaines. ^^
    Si par contre on veut encore que tel objet artificiel non manufacturé - ceci vaut pour l'I-pad comme pour la pissotière de Duchamp - demeure malgré son caractère industriel, un objet d'art que l'homme propose en exhibition à ses semblables afin d'exprimer quelque chose qui lui importe en tant qu'humain, c'est-à-dire à titre personnel, dès lors cet objet industriel, il se le réapproprie...

    [...]

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  46. suite et fin d'Irena Adler (ça c'est du bon S.A.V. CGB !)
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    [Digression]Il se le réapproprie exactement à l'instar du sculpteur qui fait sien un tronc d'arbre trouvé dans la nature afin de tailler une forme à l'intérieur - disons qu'alors Duchamp et le sculpteur font une chose qui a la même portée symbolique ; mais si encore Duchamp a le mérite d'avoir pensé à tout ça, ceux qui vinrent après lui refaire encore et encore le même geste (c-à-d exposer n'importes quelles conneries sordides dans des musée) n'ont pas davantage de mérite que ces artisans sans imagination qui repeignent sans fin la Vénus de Botticelli avec les pieds pour la vendre aux touristes.[Digression]

    Mais pour revenir avant la digression, la chose dite "incréée", dès qu'elle a été réappropriée par un "artiste" (que ce soit par Duchamp ou par Koons), perd aussitôt, de fait, son prestige de chose quasi "divine" de chose "incréée" - ce prestige dont jouissent les fleurs dans la nature, ou dont jouissaient un vase, une commode, une pipe, dans un tableau intitulé "nature morte", précisément avant qu'ils ne soient peints. Ce qui fait, Monsieur Ducon, même si vous ne suivez sans doute plus depuis longtemps le fil de ma démonstration, que Jeff Koons qui ne gonfle des baudruches que dans le seul espoir idiot de prétendre faire jouir l'objet qu'il met au monde du double statut d'oeuvre d'art et d'oeuvre "incréée", se trouve dans la situation de vouloir à la fois le beurre et l'argent du beurre, donc il a tort, et l'auteur de la "nature morte" est un philosophe, donc il a raison. ^^

    [...]

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  47. Vous êtes un amour, Paracelse! Comme c'est gentil d'avoir repêché mes commentaires!

    Un message d'erreur Blogger s'est affiché sur mon écran, hier. Après quoi je n'arrivais plus à afficher la page du CGB, puis mon bien-aimé est revenu du travail, aussi j'ai préféré abandonner mes publication un temps.

    Souhaitez-vous que je vous fasse parvenir la suite? Mon texte est très long, je suis un peu gênée d'imposer tout ce verbe "millique" à vos lecteurs. Peut-être vaut-il mieux que je me décide à ouvrir un nouveau blogue - il se trouve que j'y pense pas mal depuis quelques temps - et que je publie le pavé là-bas...

    Décidez pour moi. Je ferai à votre guise. :)

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  48. Si tu nous tartines le double, tu risques de recevoir des salves de tomates et d'oeufs pourris. Il serait mieux d'ouvrir un blog, non ?

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  49. Hum. C'est bien ce que je pensais... :/

    Voilà : http://raiponces.wordpress.com/

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  50. Bonjour Irena,

    Seriez-vous la soeur d'Alexandre? La fille de Laure?

    Bien à vous,

    Moi.

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  51. Oh l'inculte personnage!
    Pour votre peine, il vous faudra relire tout Sherlock Holmes dès ce soir. ^o^

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  52. Juste un truc : il n'y a pas de FRAC de Seine-Saint-Denis puisque par définition un FRRRAC est RRRégional.
    L'on constate par ailleurs sans peine que les artistes présentés icy ont tous fait dans leur frac.

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