20 octobre 2009

Indécision et carottes cuites

Dehors il fait froid, la cheminée réchauffe le terrier, les p'tits lapins ont formé un cercle:



_ Raconte-nous une histoire tonton Grolapin!

_ Bon, d'accord... écoutez bien les enfants, aujourd'hui je vais vous raconter une histoire vraie.

C'était il y a bien longtemps, j'étais alors un petit lapin de banlieue, j'avais creusé mon terrier près du RER et, en face de chez moi, il y avait une maison. Un de ces pavillons typiquement banlieusard à l'architecture indéfinie... Celui-ci avait un minuscule jardin devant sa porte d'entrée. Un grand pin avait pourtant réussi à y pousser, coincé entre la maison et le mur. Le propriétaire était certainement un peu fou car il s'obstinait à vouloir planter du gazon au pied du conifère. Or, comme vous le savez mes lapinous, rien ne pousse sous un pin, il recouvre les alentours d'aiguilles acides.

Cependant, le banlieusard était têtu, il voulait édifier le jardin d'éden autour du résineux. Il avait donc dévalisé les magasins de jardinage, s'était équipé d'un râteau, d'un rouleau, de bidons d'engrais phosphorescents et des plus fines variétés de graines de gazon écossais.

Je le voyais depuis mon terrier, pendant qu'il s'échinait au pied du pin, celui-ci grandissait, grandissait... Il dépassait à présent la maison, déversait de plus en plus d'acidité sur la pelouse galeuse et la couvrait d'une ombre épaisse... pourtant le propriétaire s'acharnait.
Un jour qu'il avait enlevé trois brouettes d'aiguilles, il alla se coucher le cœur lourd. Cette nuit là, c'était la nuit de la grande tempête... Une nuit à faire voler les lapins en escadrille... Je me calfeutrais, le vent hurlait, on entendait des bruits terribles, comme si toute la banlieue s'écroulait...
Au matin je jetais un oeil à l'extérieur et je vis que le pin était tombé sur la maison. Le jardin n'était plus qu'une motte de terre arrachée par les racines du monstre et l'innocent jardinier était mort.

Moralité les enfants: pour avoir un beau jardin, il faut savoir sortir sa hache au bon moment avant de se prendre des pins dans la gueule.

7 commentaires:

  1. il était un joli sapin qui sentait bon le métropolitain

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  2. Babouche banlieue en force20 octobre 2009 à 18:54

    94 94 négro !!!!

    Ahahah le sapin il lui a bien niqué sa terre à ce fils du pute !

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  3. Yo Babouche, on reconnaît les vrais.

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  4. Babouche banlieue en force20 octobre 2009 à 19:17

    Wesh k ça se dit aps yo, c'est une phase de schlag ça, t'es trop teps gros !

    La vie d'wam en scred wallah t'écoutes du Benny B !

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  5. Babouche deuxième couche20 octobre 2009 à 20:17

    C'est la ficha pour wat, la ficha d'tes morts même !

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  6. Il devrait écrire plus souvent Kroulik.

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  7. Babouche duraillect'heure-ci21 octobre 2009 à 03:16

    "Il devrait écrire plus souvent Kroulik."

    D'accord à 100%.
    Te laisses pas faire par tous ces p'tis cons K, t'as d'la plume à revendre !

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