20 octobre 2007

Connerie reloaded


Au CGBi, on n'a jamais pu s'encadrer les fadaises fin 90's des frères transexuels Wachowski, dieu merci nous ne sommes pas les seuls comme en témoigne cet excellent texte d'un certain Dr Lourd trouvé dans les entrailles du ouèbe:


Peine de mort pour les réalisateurs de film à la con !

Ou l’on apprend comment fabriquer des films gourouifiant... Superkeanu lave vos cerveaux plus blancs.



La prochaine fois que je vais voir un film de science fiction, rappelez moi de prendre mes cocktails molotov avec moi. Vous allez me trouver certainement un peu soupe au lait, mais j’estime qu’il faut parfois des représailles aux attentats intellectuels que constituent certains films américains. Et Matrix, ce n’est plus un attentat, c’est un bombardement B52.


C’est l’histoire d’un de ces post-adolescents vaseux vaguement branchouillés sur le Net qui collectionnent les MP3 de Rage Against the Machine. Dans un premier temps, il va se faire dépuceler par une alienoide en cuir noir dotée de super pouvoirs et de superbes nichons. Enfin, j’entends par dépuceler « mettre au parfum » tu piges ? Parce que la top putasse de l’espace, en fait elle est plus ou moins maquée avec un Gourou. Le meta-boutonneux sus-cité (qui sera mentionné sous la dénomination de héros par la suite, pour faciliter le travail) rencontre donc cet espèce de sous-Ron Hubbard black, plutot branché fringues, qui lui propose le shoot de sa vie. Il ajoute, d’un air vaguement bovin : « je n’ai que la vérité à offrir ». Le « héros » accepte et se prend de violentes hallus.

Deuxieme temps du scénar : le héros se réveille pour constater qu’il n’est bien qu’un pauv’ tétard, qu’a jamais rien fait de ses dix doigts. Là, grande scène métaphorique ou le gourou blackos, sauve le héros de la fiente et du caniveau... Bon, après, tu mets une initiation genre Star War, oh, oh, oh oui llluuc, je sens ta graaaannndde fffooorrccce... (Oui, là, si tu veux, tu enlèves les scènes de sexe, après tout, c’est pour les teenagers). Je reprends : Le héros est l’élu (ça fait un peu redondant, ces derniers temps), et il est capable de faire tout ce que les autres font, c’est à dire rester allonger et jouer aux jeux video, mais en mieux. A tel point qu’il finira par maîtriser les coups speciaux de Tekken III et le maniement du Nokia 500.

La fin de l’histoire ? Ben écoute, le héros va prouver dans un combat contre le boss de fin de niveau que c’est vraiment lui qui a la plus grosse. Ah ouais, j’oublie, il sauve le Gourou aussi ; le méchant (qui a renié le gourou) se prend mucho baffes. Et hop, grâce aux super pouvoirs de « l’élu » ils se retrouvent tous sains et saufs, dans la « réalité ».

Hey ! même qu’on pourrait déplacer le monde de la « réalité » dans le futur... Et puis mettre des machines conscientes qui auraient colonisée la terre, AH OUAIS... et puis qui cloneraient des humains pour les reduires en esclavage... Terrible...

Vous en avez pas marre, vous des films qui prétendent vous « ouvrir les yeux » sur une réalité toute droite sortie des délires de la scientologie ? Mais lachez nous les neurones, messieurs les scénaristes à deux balles ! Nous sommes assez grands pour nous rendre compte que nous vivons dans un monde de merde, ce n’est pas pour basculer dans le cauchemar de la réalité des gourous de tout poil.

En direct de Lourland, Dr Lourd.

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2 commentaires:

  1. "Nous sommes assez grands pour nous rendre compte que nous vivons dans un monde de merde"

    A en juger par les résultats des élections, ca ne m'a pas l'air si évident.

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  2. Houlala, quelle critique miteuse, vous auriez mieux fait de la laisser dans le trou du cul de la toile dont elle n'aurait jamais du sortir.

    Comme on dit : "il n'a rien compris au film".

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