17 mars 2017

Le radeau médusé

 
"Une campagne à m'arracher les cheveux."

Mille sabord-ages ! Tonnerre de Paris-Brest ! Quel courage ! Bachibouzouk en rade. La résistance, c'est rarement dans le sens du vent.

Et les bobos ils feraient quoi ?
Ils émigreraient sûrement en Seine-Saint-Denis avec femmes et enfants pour tout bouclier humain.
Ils inscriraient leurs enfants dans le public.
Ils déclareraient le hall de leur immeuble terre d’asile pour quelque gang de dealers.
Les plus féministes de leurs femmes s’en convertiraient à l’Islam.
Les courageux Parents-1 ouvriraient des centres d’accueil pour les journalistes babtouphobes du Bondy Blog.
Ils iraient reprendre Palmyre à Daesh avec Al Qaida et Laurent Fabius pour tout ô capitaine mon capitaine.
Ils transformeraient le Sacré-cœur en mosquée. 
Un Achab pour tous ces macchabées qui marchent. Vite.


Pendant que le maire de Brest joue aux cowboys et aux indiens avec des pistolets à eau, Erdogan dégaine : il menace l’Union européenne d’un nouvel épisode de tsunami migratoire.
Meeting de son ministre sur le territoire français or not meeting ? La news qui choque : un meeting d’un politique étranger, hors son sol ? Un meeting nationaliste étranger sur notre sol ?
Le survêtement de l’Europe est aux chevilles, le caleçon aux astragales fracturés. L’anus sanguinolent. Viol avéré. 

Saladin
Traoré Adama, la victime à la mémoire qui saigne de l'anus, a enterré Nice et tout le Bataclan.
Mais Théo ? Mais t’es pas là. Mais Théo ? Mais t’es pas là.
He les bobos, vous avez déjà mis un pied aux 3000 ?
Il eut fallu qu’il tombe raide.
On aurait appelé les encagoulés du RAID.
Il est loin le temps des Charlie qui embrassaient un flic. Putain deux ans.
Les Français ont l’Alzheimer. Et la cataracte.
Les faits divers vont également faire le printemps.
Question : sera-t-il issu de la diversité, manigancé par un Georges Soros ? Ou non ?

J'ai embrassé un facho de flic
La démographie s’affole. Les boussoles n’ont pas perdu que le nord. Du terrain. Quand on aura perdu le nombre : les indigènes de la République. Les chiffres ne mentent pas malgré les statistiques taboues. Le mouvement s’accélère. La courbe est une exponentielle. C’est Erdogan qui prépare le lancement. La mise à feu. Et à sang.  

La majorité mise en minorité, l’heure de la vengeance aura sonné. Elle couve sous des monceaux de bûches : les décombres des chiens qui fument. Ses braises sont dans leur air. Leur haleine. Qui bonimente devoirs de mémoire, repentance, pardons pour les bananes. Soumission. L’Histoire au rapport. De force. Forcée. Viol avéré.  

Quand les cornes de brume de toutes les casernes de pompiers retentiront, il ne sera plus temps de pleurer.

Un jour, il est proche, il s’approche, la multitude des mutins de Panurge, comme les appelait Muray Philippe, n’aura plus le choix que de réaliser son erreur. 404. Fatale. Pour tous.

Lorsque les tambours de la guerre jouent du tam-tam, on n’a pas le luxe du choix de son camp.

Tes yeux sont bleus, ta peau est blanche, tes lèvres sont rouges. Ce qu’ils voient au loin ? C’est un drapeau qui bouge.

Le camp d’en face wants you. Dead.  

Suicide de masse en cours.

Les Loups de Wall Street ventilent les cultures européennes en 180 millions de pièces. A qui profite le crime. Ceci n’est pas une question. La paix ou la guerre, toujours les mêmes qui tirent les lingots d’or fondus du feu des sangs bouillants.

Cyril Hanouna
Parmi les porte-flingues d’élite : Yann Barthès. Après avoir fait 2h de retape pour Macron, cette semaine, il a criblé Asselineau, dodelinant de la tête lorsque son pousse-mousse de fortune annonça : « Pour lui, Daesh, c’est une création de la CIA. »
Le vrai est souvent un moment de leurs rires.
N'oubliez jamais le Tout sauf Bachar de Fabius. 800 troufions non officiels au sol en Syrie, partis faire le Jihad-Joe.  
Barthès a fait son beurre sur des ados bloqués au stade fan – «  Pamela Anderson, elle est très distinguée ». La moindre des choses est que le boomerang du fan-atisme lui revienne en pleine gueule. « Barthès, il est très distingué. » Botoxé du bulbe.

Lutter contre n’aura jamais consisté en rien d’autre que lutter pour. Les sondages brûlent de cette vérité.

Le maire de Brest et Yann Barthès sont dans un bateau. Et la petite bête immonde qui monte qui monte. A l’abordage.

Les conditions historiques du naufrage sont réunies. Les 1ères classes champagnent dans les chaloupes. Les 2ndes sont sur le pont. Pas sur le pont : ils badinent, se promènent. Nous noient dans leur déni de réalité. Syndrome de Stockholm, effet de gel face à l’iceberg, océan de pacifisme.

Règle élémentaire de sécurité : mettre les bras en croix n’arrête pas les balles.
Même pas les clous.

La montée du FN ne tombe pas du ciel. Elle n’est pas un dégorgement spontané des Enfers. Elle est un symptôme. Celui de la fièvre de l'angoisse qui n’a qu’un seul objectif : détruire le virus.

Le Marché pense pouvoir continuer sa grande braderie des cultures européennes. Ad vitam. Ad Patres.

Il pense pouvoir continuer à faire sa maille dans le filet de son intoxication généralisée – aux niveaux mental, et physique bien sûr.

Dans sa main invisible, une matraque. Elle dégoutte de sang. Yann Barthès joue du flûtiau télescopique.  Made in Hamelin. Sur des airs de précipices.  

Le bon sens aurait voulu qu’on ne perde jamais de vue un sacro-saint principe : celui du respect.

Le respect de soi. Bafoué par les devoirs de mémoire et les pardons de nos élites zélotes. Ces sadiques flagellent sans relâche… Nos échines courbées. #JeSuisUnVeauEnOr.  

Et le respect des minorités ethniques issues de feu l’Empire colonial, cultivées hors sol. Crise identitaire. Identité nationale découpée Deleuze&Desnoyer. Le reflux colonial n’eut jamais dû se faire sous couvert de culpabilisation et de négation des différences. Reconnaitre la différence, c’est reconnaitre l’autre. C’est le respecter, en même temps que SE faire respecter.
Mais à la fin, merde : qui cé qu'allait les payer les retraites des baby-boomers, ces joyeux drilles banderolisés  il est interdit d’interdire ?

Rousseau est tombé dans le ruisseau. Avant, la liberté impliquait des obligations.

La corruption au pouvoir, qui parfois ne voit pas le mal de se faire payer 40 000 euros de costards par ses amis du fight club format big boss, a installé la discrimination positive pour tous.

"Mon fils était à la fac avec Marie Fillon!"
Le mérite égorgé. Sacrifice à l’idole. D’or. Quand la compétence est équarrie, c’est tout le monde qui est dans la file pour l’abattoir. La corruption au pouvoir souvent ne voit pas le mal de pistonner ses enfants. Puis d’être défendue par un filsde…. BHL.

Saigneur, notre Père qui hais aux cieux : ne leur pardonne pas, même s'ils ne savent pas tous ce qu’ils font. Les chiens mangeront les chiens de Pavlov.

Ils sentent l’aileron du requin. Qui a faim. Ils agitent les drapeaux rouges. La chasse aux sorcières, aux couleurs des 4 saisons de l’apocalypse.

Ras-le-bol des raz-de-marée. Les rats quitteront le navire, chaloupant au son d’un orchestre de zouk.

Il faut durcir les conditions.
Le Vivre Ensemble est un déséquilibre. On ne construit pas l’égalité à partir du golem des super-victimes invincibles de l’Histoire.

Les déclarations de droits, à la lettre, ne sont qu’un Coran de plus. 
Ils ont dit "Islam des Lumières". Mais jamais a contrario.
Ajourner avant la nuit. La noire.
Divorcer des alliances contre nature.
Le peuple américain ne s’est pas Trumpé en ne reconduisant pas l’Empire du sourire levant. Qui distribuait au monde arabe son carnage en pop-corn. Les bigs macs à prix Nobel.
Donald et Vlad sont dans un bateau. Nos élites veulent nous empêcher de monter dedans. Erodgan rêve tout haut d’Empire Ottoman. Bachar se Mamouar aux canards...  

"Ce n'est pas une guerre Bro, c'est un scénario pour Hollywood!"
Courage Fillon !
La mondialisation radieuse, c’est lui : le gros poisson Macron.
Le futur désirable en porte-jarretelles, c’est made in Benêt Hamon.
Sur la chaine de la Vème République, un seul et même programme : la télé irréalité.  

Hercule : « Augias c’était ok, mais là, appelez la ménagère de moins de 50 ans. »

Le  vote bleu marine serait une volonté de pogrom ?

Mais pourquoi le malaise ? Pourquoi votre paix là, met-elle tout le monde en joue ?

Ils ne se demandent jamais : et si l’électeur du FN voulait juste la paix, chez lui, c'est à dire à l'endroit même où il n'a pas d'ailleurs ? Non. Des diaboliques.
Ils ne se demandent jamais : le vote FN est-il la foi en un vote immunitaire ? Non. Diagnostic immuno-déficient.

Quel que soit votre choix pour la présidentielle dans l’isoloir, il sera un vote qui appuie sur la gâchette.

C’est là notre héritage, sans bénéfice d'inventaire. La maxima culpa des Français : leur laisser faire, laisser passer. Bons qu'à se faire claquer la coulpe, comme un jour de parade au Salon de l’Agriculture. Il eut fallu un boycott citoyen général. Un ni gauche, ni droite, ni rien du tout.
Merci, on vous rappellera

Lesson : Trump est le bilan de 8 ans d’Obama.

23 avril, 7 mai. Dans quelle direction allez-vous pointer le canon ? Forcément, votre tempe ne sera pas loin de la mire. 






2 commentaires:

  1. C'est dense et lumineux.
    Mais ne nous n'y trumpons pas, nous n'avons pas de canon car nous sommes désarmés. Le jouet qu'on vous a donné tire à blanc.

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