29 avril 2015

Objectif délaïcisation



Bientôt au fronton des mairies
Michel Houellebecq avait donné le ton de cette année 2015 avec la parution de son livre Soumission.

Soumission, soi-disant un brûlot islamophobe, un Scud de scribe pyromane contre l’Islam, cette religion de paix et d’amour, dont les moudjahidin convertissent à grand renfort de rafales de kalach, en plein Paris et plein XXIème siècle, avec l’espoir moralement douteux de s’enfiler au Paradis comme des perles sur leur verge éthérée la bagatelle de 70 vierges.
Ou 40, ou 11 000, ironiserait un Guillaume Apollinaire 2.0.
Histoire de gangbang intensité massacre.


Le massacre.
Le massacre avait donné le la de cette année 2015.
Aussitôt paru Soumission, on tirait à gorge déployée sur des caricaturistes inoffensifs, des journalistes, des techniciens de surface, des secrétaires de rédaction, des employés et les clients d’une supérette casher.
Des femmes et des hommes, à 90% désarmés - malheureusement, le policier à VTT fichu d’un pistolet à bouchon et le garde du corps de Charb font chuter les stats.

Chérif et Saïd Kouachi, Amedy Coulibaly, super stars, super héros, dans les ghettos de l’apartheid – sic. Manuel Valls – french touch.
Au CGB, comme d’hab, on avait visé juste direct sur cet état de fait, c’est-à-dire bien avant les détonations du 7 janvier.

Le 11 janvier, 4 millions de Charlie étaient récupérés, pris en otage par le système Spectacle, bien alignés derrière les marionnettes institutionnelles de ce théâtre de Guignol ayant basculé, dégénéré, dans l’exagération grand-guignolesque : François Hollande et une cinquantaine de chefs d’Etat, artisans de la décrépitude à crépitations pour tous, défilaient en mode cordon sanitaire de sécurité.
Décadence. Comme à la Techno Parade, danse macabre.
La représentation parfaite de la soumission pour presque tous.

Terroriste
Soumission. Ali Badou, inénarrable bouffon, étendard de la diversité à Canal +, chargé de cours en philosophie politique à Sciences Po, l’élite de la Fabrique de crétins,  s’insurgeait, s’indignait : « Ce livre est une honte ! » Une diatribe, un anathème frappé du sceau de l’islamophobie, qui résonna illico dans nos antennes Junk DNA comme un tombé de masque. Au CGB, on sortit les 10 comme à l’Ecole des fans pour décréter Ali, Tête de nœud du jour, de la semaine, du mois, de l’année, ex-æquo, certes, avec toute une trâlée d’anecdotes humaines bronzées au soleil Ors de la République Spots et Sunlights.
On les compte plus.
Le tonneau des Danaïdes est une barrique, une baraque à frites.
Ça sent l’huile de friture et le méchoui.
Le troupeau de moutons ? Un cheptel de boucs émissaires…

Si Ali avait lu Soumission, il y aurait vu, comme nous lu, l’avenir, l’à-venir de la France.
Lumière basse consommation
Pitch & Put. Dans Soumission, Michel Houellebecq met en scène une France qui, pour faire barrage au Front National, installe aux commandes un politique musulman.
Aussitôt, point de guerre civile, de France mise à sac en mode razzia, comme au bon vieux temps des marais poitevins.
Non. C’est tout le contraire qui se produit : pacification de la société et retour en grâce, comme un boomerang dans la gueule des embrigadés sectaires de la déconstruction progressiste, de la morale, d’un socle de valeurs. Saines ? Soumission, un livre islamophile ?…

Le fait est que Michel y décrit le kif, pas le souk !

Le tout étant de fermer les yeux sur la disparition sociale quasi totale de la femme, cette « minorité comme les autres », comme disait en son temps de devant dla scène sur les ondes de Canal l’ancien Ministre de l’Education Nationale Xavier Darcos.
Digression : pour nous, la mini jupe est le dernier indicateur démocratique…

L’Education Nationale…
L’Education Nationale à la soumission.

50 nuances de pas de nuance
La preuve. Aujourd’hui, tandis que François Hollande se ridiculise – c’est décidément son modus operandi – dans des spectacles parodiques de parodies de débat – chiasme et chiasse mentale – avec des lycéens aux cerveaux comme des no man’s land, défoncés comme des champs de manœuvre, des terres brûlées où toute pousse est impossible - toujours sur les ondes de Canal, alpha et omega de la conversion à la catastrophe - Najat Valaud Belcacem et Manuel Valls présentent de conserve le plan de réforme du collège du Conseil Supérieur des Programmes.
Une réforme que l’on peut résumer en un mot : soumission.

Le Figaro :
« Le Conseil supérieur des programmes (CSP) distingue les sujets «obligatoirement étudiés» des sujets «traités au choix de l'enseignant». Ainsi, l'étude de l'Islam sera obligatoire, mais celle du christianisme médiéval facultative - ceux qui choisiront de l'enseigner devront le faire uniquement sous l'angle de l' «emprise de l'Eglise sur les mentalités rurales». »

Collège coranique
Bye-bye les Humanités. Bye-bye l’Histoire, les savoir, les connaissances, le cartésianisme. C’est le backdraft des croyances ; enfin, de la croyance islamique. Ça va chauffer. Ça va brûler. Ça va ébouillanter.
Malraux : Le XXIème siècle sera religieux ou ne sera pas.
Scratch. Slash. Scratch. Slash. Slash. Fusion littéraire transgénique, réinstal paraphrasique. Reboot : Le XXIème siècle de la France sera délaïcisé, c’est-à-dire ne sera pas.

Voici donc la réponse de nos maîtres au séisme Charlie Hebdo et ses répliques : après la déchristianisation, la délaïcisation.
Normal. On entérine la théorie du chaos, on adoube la 3ème phase de la colonisation : le reflux, la rétrocolonisation.

Hypothèses du problème : poussée d’Archimède, vases qui communiquent et la Nature ayant horreur du vide...
1.0.1.0.1.0.0.0.1.0.1.0.
Message reçu cinq sur cinq, copy that ?
Equation à zéro inconnue.
= islamisation.

Pour le reste on continue comme avant.
Le Figaro :
« C'est vrai, le cadre national est abordé à travers l'étude obligatoire des heures sombres ou controversées du passé (esclavage, colonisation, génocides, déportation…). En revanche, l'enseignement de l'humanisme et des Lumières, problématiques qu'on croirait pourtant «indispensables à la formation du citoyen», n'est que facultatif. Nos repères communs seront donc extraits des cultures venues d'ailleurs et des tragédies de notre histoire. Plutôt que d'amener l'élève à puiser à la source du christianisme, de l'humanisme et des Lumières, le CSP préfère écouler ses stocks de repentance amère et éculée. »

Traite négrière, colonisation, collaboration. Peur des fantômes, terreur du noir.

Evaluation psychologique du patient France : situation post-traumatique.
Attention, tendances automutilatrices, suicidaires, ne pas laisser sans surveillance.
A part ça, ça va vous ?

Principe physique. Une résistance répond toujours à la tension.
A moins d’un crac, d’un lâcher prise. D’une abdication, d’un renoncement, d’une… soumission.

L’obscurantisme menace ? On éteint les Lumières.

Héritage haram
On nous avait promis un Voyage au bout de la nuit. Un long voyage, sans escale, tout au bout de la nuit. Vers la peur, la terreur instinctive et ancestrale du… noir.

Mission soumission.

Freinage d’urgence.

Le CGB en warnings sur la bande d’arrêt d’urgence.

L’objectif est par-delà la logorrhée anti-raciste et la politique de promotion des minorités, clair et net comme une coupure au Rasoir Damoclès, pour nous les hommes : raser l’humain.
Le soumettre à l’Empire Inc.
Comme ils font leur Marché, on se couche…

Alors non, Najat, la speakerine de l’Education Nationale qui nous annonce fièrement son programme, ne confond pas excellence et élitisme – abandon de l’enseignement du latin et du grec, suppression des classes bilingues – elle, réserve juste l’excellence à une élite plus consciencieusement triée que le verre et les plastiques à vos poubelles d’Une vie sur terre.
Il s’agit de préserver, renforcer la domination.
Mettre à jour le territoire Zona.
Robotiser le reste. Mais… Il y a toujours un mais.

Jusqu’ici tout va bien.

C’est tout, pour le moment.

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