20 novembre 2012

Le mariage nu.




A la faveur de la récente prise de pouvoir par les socialistes (ne riez pas), nous assistons à une nouvelle offensive libérale sur les mœurs : on s’y attendait. Pour l’instant, la France n’en est encore qu’à la question du mariage homo et à ses dérivés (adoption etc.). La logique est toujours la même : après avoir abandonné toute prétention à dire ce qui est bon et ce qui ne l’est pas, après avoir renoncé à toute hiérarchie morale, tout principe normatif, à toute autorité de la coutume, de la tradition, etc., au nom de quoi voudriez-vous vous opposer aux revendications nouvelles ? Au nom de quoi ? Cette question est devenu la forme la plus radicale du nihilisme moderne, en tout cas sa version la plus candide : au nom de quoi continuerions-nous à faire comme le reste de l’Humanité depuis la fin des pithécanthropes ? Contenant en elle-même sa propre réponse, cette question n’attend pas de répartie, puisqu’il est entendu que le libéralisme compte exactement pour rien les arguments qu’on pourrait lui opposer. Soutenez que le mariage concerne un homme et une femme depuis que l’institution existe, et ceci sous tous les régimes, sous toutes les latitudes et dans toutes les positions, et on vous reprochera encore de n’avoir pas de raison valable à opposer au bon vouloir des tantouzes, au droit des gouinasses, au désir d’enfant des pédoques. Évidemment, rien de libéral ne se ferait sans l’action souterraine des lobbies et autres minorités actives auxquels le pouvoir veut plaire : une clientèle, ça se bichonne.

Comme je le disais plus haut, nous n’en sommes pour l’instant qu’à la question du mariage des homos. D’autres lubies viendront, d’autres-faux débats-joués-d’avance agiteront les médias, d’autres principes seront renversés et d’autres limites seront franchies dans une ambiance de fête. Le principe est simple : qu’il soit économique ou culturel, le libéralisme ne s’impose pas de limite. Il ne se reconnaît qu’une règle, celle de ne pas nuire à autrui. Règle qu’il est bien entendu impossible de suivre puisque la notion de nuisance n’est jamais définie elle-même. Il procède d’ailleurs par étapes : souvenons-nous des partisans du pacs, il y a dix ans, qui juraient que la mesure nouvelle ne remettait pas en cause le mariage. Après avoir obtenu le pacs, c'est-à-dire la dissociation entre vie commune légale et différence de sexes, il leur est beaucoup plus facile aujourd’hui de franchir le pas définitif et de se payer le mariage.

Certains opposants entrevoient sans trop y croire les batailles du futur : le mariage entre un homme et un poulpe, le mariage avec des morts (on a déjà le mariage à titre posthume), le mariage entre un père et son fils, le mariage entre frère et sœurs, le mariage collectif, etc. Au nom de quoi les refuserions-nous ?

En matière de libéralisme sociétal, les Etats-Unis sont en avance sur nous (on parle ici d’avancée comme on peut dire qu’une putréfaction l’est). Comme toujours, il est possible de se faire une idée assez juste du futur en observant le présent ricain. Le présent ? Voici : le conseil municipal de l’ultra-libérale San Francisco vient d’interdire la nudité en ville. Oui, les idées progressistes y sont tellement vivaces qu’une municipalité en est réduite à interdire que les gens se baladent la queue à l’air quand ils font leurs courses ! Comment, interdire que j’exhibe mes roubignoles sous le nez des passants ? Au nom de quoi ?!






Les partisans du loilpé urbain arguent bizarrement que le droit d’être nu s’apparente au droit d’expression, garanti par la Constitution américaine. Vu d'ici, on a du mal à saisir en quoi une paire de miches, même splendide, constitue une quelconque expression, mais passons. Quoi qu’il en soit, pour l’instant, devant la recrudescence de l’indécence, les élus locaux disent niet, en attendant un recours devant une juridiction plus importante, recours dont les libéraux ne se priveront pas, comme à leur habitude. Le maire du bled californien estime que les exhibitionnistes ont « dépassé les bornes », argument moral incompréhensible pour un libéral, pour qui les bornes n’ont pas à être fixées selon l’opinion privée d’un mec, fût-il maire. On verra ce que cette affaire donnera.

Lors du débat sur l’interdiction du voile intégral dans l’espace public, certains avaient justement rappelé qu’on ne peut pas se vêtir « comme on veut » en France, mais selon une tradition de règles parfois non écrites. Aussitôt, le kit argumentatif libéral fut dégainé : au nom de quoi m’interdirait on de voiler mon visage, puisque ce faisant, je ne dérange personne, et n’oblige personne à faire de même ? A cet égard, pour faire comprendre la vie aux extrémistes, il a été rappelé que si on interdisait le voile absolu, il n’était pas non plus légal de se promener tout nu dans les rues. Au final, le législateur n’a pas eu le courage de s’appuyer sur une tradition pour interdire la burqua. Il a simplement rappelé qu’utiliser l’espace public suppose qu’on puisse vous y reconnaître, que les forces de l’ordre puissent vous identifier. Ainsi, en faisant référence à une obligation sécuritaire plutôt qu’à une série de traditions de la vie en commun, la France a entériné le fait que ces traditions n’ont plus aucune autorité. Qu’un groupe quelconque les attaque, et c’en est fait d’elles.
Avis aux nudistes.

61 commentaires:

  1. vous ne parlez pas de Audrey Pulvar qui a laché Arnaud pour un canard sex toy

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  2. "Bon dieu d'merde, c'est plus c'que c'était, hein !" (suivit d'un bon crachat dans la bouse). Vous connaissez la compulsion de répétition ? Votre article en est une mise en abîme sublime : non content d'en avoir un bel exemple dans le radotage minutieux de votre unique argument, on le retrouve dans l'essence même de cet argument. Alors je ne sais pas... est-ce un exercice de style ? est-ce qu'on attend la suite dans un prochain article ? ou est-ce plus simplement votre noble engagement, pour une France identique à elle-même à travers les âges, qui a fait avorter votre raison ?

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  3. Il est certain que le cap qu'on s'apprête à franchir, du mariage hétéro au mariage gay, est beaucoup plus grand que ne le sera l'échelon suivant : mariage à 3, mariage avec Youki, son petit yorkshire, ou tout simplement mariage seul. Et oui, le mariage seul : à quand ? Au nom de quoi réserverait-on le "mariage pour tous" aux couples ? Pourquoi un pédé célibataire ne pourrait-il pas se marier avec lui-même pour bénéficier des mêmes avantages que les autres ? Que fait-on de la souffrance d'un trans à qui on interdit de se marier avec la partie masculine de lui-même ?
    Je m'emballe, mais comme tu dis la comédie du "débat" nous a tellement été déjà faite, que sur ce coup-là je n'ai même plus envie de m'indigner. Seulement de dire : "allez-y, foncez, droit devant, progressez, progressez-donc ! Je vous attends ici."

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  4. Du bon CGB, alors - parce que le CBGB, c'est une boîte punk de NYC (ou plutôt c'était)

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    1. Pas si différent du CGB d'ailleurs : http://www.youtube.com/watch?v=_-7tryyJ0Ro

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  5. Le commentaire de THOMAS L est tellement exemplaire qu'on pourrait le croire monté de toutes pièces. J'affirme donc que je n'ai aucune responsabilité dans son existence, et qu'il est authentique.

    En effet, COMME JE LE DIS DANS LE TEXTE, on a beau argumenter, le libéral sociétal ne change rien : là, THOMAS L commence par singer l'accent paysan que je suis donc censé avoir. Et vas-y pour un crachat dans la bouse, étant entendu que ceux qui fréquentent les bouses de près ne doivent moralement pas s'élever bien haut. OK, merci Thomas L. Bel exemple de finesse.

    Ensuite, le fait que nous ne soyons pas d'accord ne m'intéresse pas. Ayant été avare d'argument, vous comprendrez qu'on ne perde pas de temps à les contredire. Ce qui m'intéresse, en revanche, et qui est une fois encore caractéristique d'un état d'esprit hélas bien répandu, c'est que vous n'envisagez pas comme normal, prévisible, naturel, légitime, qu'on ne soit PAS D'ACCORD avec un changement anthropologique majeur (le mariage de gens du même sexe, c'est incontestablement UNE PREMIÈRE dans l'histoire de France, vous ne pouvez pas le nier). Le libéral sociétal, c'est cela : un type qui s'étonne que l'on s'étonne, qui refuse que l'on refuse, qui se plaint des plaintes.
    La France "identique à elle-même à travers les âges"? En effet, pourquoi réclamer une telle chose, alors qu'il est évident que tant de gens, dont vous, réclament simplement une France en tous points identique AUX AUTRES pays, pour le plus grand bonheur de la diversité ?

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  6. La République du "C'est mon choix, c'est ma liberté de conscience" ne mérite pas François Hollande pour Président médamzémessieurs, mais bien Evelyne Thomas !
    La liberté qui prend autant le pas sur l'égalité, y'a pas à chier hein, ça c'est ricain, et ça me fait mentaliser direct le Radeau de la Méduse de Géricault "A la fin, on bouffera les morts..."
    Concernant San Francisco, pour moi l'info, ça a été que les nudistes avaient pine-nion (mode Para niveau 1) sur rue là bas...

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  7. C'est plutôt le contraire. C'est l'égalité qui prend le pas sur la liberté.

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  8. C'est là une bien riche interprétation que vous me proposez BEBOPER. Mais à enrichir votre propos de la sorte, vous en oublieriez presque d'éclaircir le point central que je me suis efforcé de vous signaler : à savoir, simplement, votre nette incompétence à articuler une suite d'argument.
    En ce qui concerne mes propres points de vue, et au-delà des sombres opinions que vous m'attribuez injustement, je considère le mariage homosexuel comme l'émergence d'un nouveau fait anthropologique et culturel qui a une valeur d'idiotie à peu près équivalente au mariage hétéro.

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  9. Lorsqu'on use du mot « anthropologique », nul besoin de préciser « et culturel ». C'est compris dedans.
    Tu reproches à Beboper d'être incompétent à articuler une suite d'arguments, alors que son article en est truffé, mais les tiens sont inexistants pour l'instant.
    On attend, donc.

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  10. Si on cherchait un discours politique archi-argumenté sur ce blog ça se saurait. Sinon si j'osais un bon mot je dirais que le capitaine de pédalo est devenu le capitaine des pédales mais j'ose pas !

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  11. Entre "anthropo" et "culturel" il y a une marge Paracelse. Le mariage est un fait anthropologique, le mariage homo est un fait culturel. Et je persiste a affirmer que cet article est une critique vide, et si je le dis c'est parce que c'est bien la premiere fois que je vois ca au CGB.

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  12. Bah précisez-leur le fond de votre pensez !

    AU NOM DE QUOI nous interdiraient-on de le faire ?

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  13. Allez, osons l'argument...

    On préfère "Dis papa, comment on fait les bébés ? "

    ou "Dis Marcel, ça sert à quoi ce tube de vaseline ? "

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  14. Dans "Le chevalier, la femme et le prêtre", Georges Duby en décrivant les moeurs de la France des années 1000 à 1200, pose l'invention du mariage chrétien autour de 4 principes :
    - réguler la procréation afin d'éviter l'inceste (interdit anthropologique essentiel avec l'interdit du meurtre). Le soucis du mélange du sang est tel qu'on pousse jusqu'au 7e rang de filiation pour considérer une union comme incestuelle (ça en a arrangé pas mal, mais c'est dire l'obsession). La lecture chrétienne pense aussi à la vertu du sang, argument qui n'est plus recevable aujourd'hui, mais le fait anthropologique a du sens.
    - assurer la transmission du nom et des biens. Filiation et héritage se perpétuent aujourd'hui dans les possibilités offertes par l'acte du mariage civil.
    - asseoir la distinction de classe. La noblesse, les détenteurs du pouvoirs et des biens, à l'époque, seuls se marient. Les gueux eux ne le font pas. On pourrait faire le parallèle aujourd'hui avec les fonctionnements communautaires, qui pour asseoir leur force et par souci de reconnaissance s'approprient des usages du pouvoir.
    - le controle des pulsions, la sexualité étant encore perçue par l'église comme un versant d'une humanité sauvage détournant de la voie divine et donc menant aux vices et aux feux de l'enfer.

    Donc le mariage, instance de controle, de maintien et de symbolisation du pouvoir et accessoirement, permettant une filiation des individus (sage idée que d'inscrire les individus dans une lignée) et de transmission d'un capital économique. En somme, le croisement d'une idéologie politique, théologique, hygiéniste qui a pour principe fondateur de maintenir le pouvoir et de purifier l'âme dans un contexte d'incertitudes sur l'avenir.

    Belle ironie de l'histoire que de voir les gays s'accaparer cette institution. Parce qu'on leur vend le mariage des magazines, "le rêve sous toutes ses coutures", "le plus beau jour de votre vie", du romantisme digne de la collection harlequin. Pourquoi pas, ça reste de l'ordre du privé, je pense que ça se discute mais ce n'est pas le problème du jour. Par extension, et ce qui m 'ennuie, c'est ce qui significatif de notre société de l'instantané, ou la pulsion et l'émancipation personnelle prime sur l'intérêt collectif.
    Le mariage gay ne met pas en péril l'humanité. Il froisse simplement la vision d'une société et son fonctionnement. S'il s'agit simplement à cette communauté d'être reconnue en tant que telle et d'avoir un accès aisé à l'adoption, pourquoi ne pas modifier les règles de l'adoption ?
    Non, le problème ce n'est pas que des gens vivent leur sexualité aux yeux de tous, le problème c'est d'agir de façon paradoxale, sans perspectives, ni recherche de sens. Le mariage existe pour des raisons bien précise, on peut la critiquer, mais elle a le mérite d'exister et d'avoir un sens. En ces périodes de délaissement du sacré, d'isolement communautaire, défaire une institution en la considérant uniquement comme acte émotionnel et d'émancipation me pose un gros problème.

    Infantilisation, assouvissement des pulsions pour tous, égalitarisme sur fond d'inquiétudes sur l'avenir, ça présage des crises sociales et culturelles.

    Bon je fais pas avancer le schmubuluk mais je pense vraiment qu'encore une fois on bourre le mou avec de faux débats, de fausses avancées qui sont simplement révélatrice d'une impossibilité des politiques à mettre du sens et asseoir un fonctionnement collectif.

    joseph

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  15. Je rejoins Thomas L, je suis un peu déçu par cet article, le CGB abandonne son discours d'habitude alternatif et cinglant pour se mettre a hurler avec les chiens.
    Accorder la pilule ou autoriser l avortement furent aussi des changements culturels et anthropologiques majeurs en France, des premières. Cela ne me semble pas avoir mis fin a une soi disante France anthropologiquement une et éternelle. Autoriser un Noir a se marier avec une Blanche américaine fut aussi un changement historique aux USA.
    Pourquoi revenir a la conception médiévale du mariage ? Les mentalités du très beau Moyen Age français sont difficilement compréhensibles pour nous modernes et le contexte a bien change. Vous évoquez Duby, je vous réponds Tristan et Iseult, Iseult refuse le mari qu on lui impose, elle ose vouloir se marier avec l homme qu elle aime, et commence en France l émergence de la notion de mariage d amour. Vous êtes marie peut être vous même ? Oserez vous dire a votre épouse que vous ne vous êtes pas marie par amour ? D autres arguments que celui un peu rose dégoulinant que l'amour ? L’homosexualité a longtemps été relégué dans l'ombre des sociétés, alors que les homos français ont largement contribue aux arts et sciences en France, a Civitas qui brandit des pancartes comme la France a besoin d enfants, pas d homosexuels, je lui rappelle que Proust réinvente la littérature, Turing invente les ordinateurs, Foucault refonde la philosophie et Bacon marque la peinture, les exemples abondent. Les homos, moi même, j ai besoin que la société reconnaisse que ma relation avec mon mec est une relation digne et respectable, au même titre que la votre, au même titre qu un couple hétéro qui n aurait pas d enfant (a propos de l adoption, mon point de vue est que en France, a partir du moment ou légalement un ou une célibataire peut adopter, il faut aussi l ouvrir aux homos), que notre amour, compagnonnage, appelez le comme vous voulez est reconnu par l’État, la république, la société, qu elle reconnaît notre statut et qu elle le protège. Voila ce que j attends du mariage, une baisse de l'homophobie institutionnelle et sociétale, ce sera déjà pas mal, même si je ne me fais pas d illusion quand je vois l Afrique du sud. Ça pourrait donner du sens collectivement a la société, non ? Ne vous inquiétez pas, la décadence est un mythe et les sociétés occidentales ne s écrouleront pas sous les assauts de quelques hommes maries entre eux. La société sera un peu plus paisible et certains de ses membres un peu plus satisfaits, loi simple et qui ne coûte pas grand chose. Sans rancune, j aime vous lire, surtout lorsque vous évoquez Conrad, je continuerai donc a venir vous rendre visite.

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    1. Hurler avec les chiens? Où voyez-vous que j'hurle ? Si vous confondez ce texte avec des hurlements, c'est que vous n'avez pas entendu de chien depuis longtemps.

      Ensuite, si vous n'avez pas compris que le "discours habituellement alternatif et cinglant" que vous nous reconnaissez vise aujourd'hui, et entre autres, le mariage homo, c'est que vous nous avez mal lus. Ou peut-être ce discours ironique et critique vous dérange-t-il parce qu'il prend pour objet un domaine qui vous touche de près ? Dans ce cas, je comprends.

      Ceci dit, il est inutile de vanter ici les mérites de grands hommes qui furent aussi des homosexuels : personne ne dit le contraire. Je ne m'en prends pas aux homos, je m'en prends au mécanisme inarrêtable (au nom de quoi ?) qui nous pousse à cette inflation d'innovations sociétales, toujours plus aventureuses (car après tout, si on a du recul sur les bienfaits et les nuisances des institutions sociales héritées du passé, vous ne savez RIEN des conséquences de ce qu'on promeut aujourd'hui - principe de précaution, mes couilles!). La procréation par insémination artificielle est avant tout une innovation technique. Des médecins mettent ça au point, comme d'autres ont bricolé une bombe atomique ou un spray anti-mouches, et la société l'utilise. Les conséquences, comme dirait l'autre, on ne les connaîtra qu'après. Souffrez qu'on ne parte pas dans l'aventure la fleur au fusil !
      Cette marche forcée d'innovations sociétales profite d'un système qui ne propose pas de limite théorique (appuyée sur une tradition, une morale, une croyance etc.), et qui peut aboutir à ce que des gens trouvent légitime de se balader à poil dans les rues. Comprenez-vous cela? Admettez-vous qu'on puisse s'en amuser, s'en moquer, s'en alarmer ?

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    2. Cher Beboper,

      La procréation assistée existe depuis plus de 30 ans, de nombreux enfants sont nés de cette façon, réveillez vous, les conséquences sont déjà visibles et apparemment, rien de fâcheux. Vous me parlez de tradition, de morale, de croyance pour limiter les innovations sociétales, heureusement, en France, c'est la Loi qui posent des limites, et elles ne sont pas seulement théoriques.
      Pour terminer, je suis bien évidemment pour la liberté d'expression et j'aime les moqueries sur les homos comme j'aime me moquer des mariages hétéros.

      Bien à vous

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    3. Ludo L, votre optimisme est béat, il en est presque beau à voir.
      Sous prétexte que la TECHNIQUE de la procréation assistée est au point, vous en inférez que les problèmes moraux qu'elle soulève le sont. Et quand je parle de problèmes moraux, je fais naturellement référence à leur traduction concrète, car les problèmes dits moraux n'ont rien de théorique. Par exemple, la question soulevée par Arthur Kermalvezen, c'est à dire la levé de l'anonymat des donneurs de sperme, pensez-vous qu'il s'agisse de "rien de fâcheux"? Croyez-vous qu'on soit dans un modèle très stable, avec des centaines de milliers d'adultes qui n'ont pas le moyen de savoir, simplement, d'où ils viennent? Croyez-vous que ce type de question soit, pour un être humain, secondaire ?
      Et Bertold Wiesner, vous connaissez ?

      Ces "questions de bio éthique" sont soi-disant traitées par des comités de sages (je ris) qui n'ont jamais le courage de refuser une avancée technique, partant du principe grotesque qu'on n'arrête pas le progrès. Donc, on autorise, on expérimente, et même si on le fait parfois avec des étapes, on s'assoit sur les réponses gênantes. Soit! Mais ne venez pas soutenir que le domaine ne génère "rien de fâcheux".
      Et surtout, je le dis par anticipation, ne vous abritez pas derrière "la loi" pour en faire un argument : les lois varient au gré des frontières, preuve qu'elle n'ont rien de bien transcendant...

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  16. "Se mettre à hurler avec les chiens".
    Mais va te faire enculer gros con.
    En quoi le caractère homosexuel à apporté quoique ce soit a l'art ou la science qui ne soit différent de l'hétérosexualité ? De quelle manière ?
    La décadence un mythe ? Ouais les Romains sont d'accords ! Les Grecs aussi.
    Ton besoin on s'en tape le coquillard. Ton besoin, c'est bien le problème. Le besoin individuel qui vient véroler une organisation qui a structuré la société en s'affranchissant de la religion, ton besoin qui vient effacer la conscience du bien commun au profit de l'individu roi.
    Aujourd'hui les homos, demain les pédos ou les zoos ou peut-être les technos ou les phytos.
    La société serait bien plus paisible si au contraire vous restiez dans le domaine de l'alcove plutôt que dans la rue ou le code civil.
    Arrêtez de vous regarder le nombril et de demander en plus que la société s'organise autour de celui-ci.
    A.g.

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    1. Merci pour votre absence d'argumentation et vos insultes. Dans votre discours ne transparait que haine, ignorance historique et culturelle, inutile de discuter avec vous. Ma déception du CGB s'accroit, finalement les lecteurs sont un peu moins fins que je ne le pensais.Je vous conseille un voyage en Iran ou en Arabie Saoudite, des sociétés paisibles et éclairées où vous pourrez mettre à profit vos points de vue sur les sexualités et les différentes dimensions anthropologiques de l'humanité. Bien le bonjour chez vous.

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    2. Ouiii mon grand, toi le pédé t'es forcément du coté du Bien.
      Mais t'inquiètes, nous les Haineux (copyright Love Inc.), on assume !
      Réduire le contradicteur au niveau animal c'est pas insultant çà. Du tout, du tout...
      Evoquer l'ignorance culturelle ou argumentative en parlant de mythe pour la décadence des sociétés sans daigner, excusez-moi ô votre Seigneurie morale, relever les deux civilisations disparues pour ce même phénomène, vous êtes au dessus de çà ! Très haut.
      Vous pouvez larmoyer tous ceux que vous voulez comme lecteur du présent site en les caressant dans le sens du poil, ca ne marche pas toujours comme çà.
      Parfois on ne s'incline pas devant la guimauve ou la séduction érigée en mode de fonctionnement. Assez significatif sur la mentalité. Et je me tapes des barbares enturbannés enrichis par le moteur Daimler et maintenu à niveau par les armées occidentales.
      Parfois on réfléchit. Et ton post ben c'est de la daube.
      Mais t'as raison perd pas ton temps avec moi, il y a bien que je n'en perds plus avec les engeances dans ton genre ou d'autres, le message ne s'adressait pas tant à toi que ce qui pouvait avoir des interrogations sur le sujet.

      Et je n'ai aucune envie que ce jour ou les suivants te soient bon.

      A.g.

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    3. "Vous pouvez larmoyer tous ceux que vous voulez comme lecteur du présent site en les caressant dans le sens du poil, ca ne marche pas toujours comme çà" => FAUX. Nous sommes à l'écoute de nos clients et nous remboursons tous ceux qui ne sont pas satisfaits. Ludo L, avez-vous bien reçu notre virement ?

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    4. Hum...Alors mes lointaines racines hébraïques me poussent à vous signaler d'avoir subi pas si longtemps Yannick Noah en slip en photo sur ce blog (3 mars 2012 me dit l'huissier) d'une incommensurable qualité (slurp, slurp, slurp...).
      Je suppose ne pas avoir a en dire plus sur le niveau de préjudice.

      Je vous transmet mon RIB de ma sogénal Tel-aviv d'ici peu.

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    5. En quoi le caractère homosexuel à apporté quoique ce soit a l'art ou la science qui ne soit différent de l'hétérosexualité ? De quelle manière ?

      Mon très cher AG,

      Avez vous regarde avec attention un tableau de Francis Bacon, avez vous lu les premiers chapitres de Sodome et Gomorrhe de Proust et l histoire de la sexualité de Foucault, avez vous écouté certains des morceaux de Ravel ?n Ne pensez vous pas que, phénomène social assez classique, comme pour des noirs US qui font du jazz, des juifs qui passent des doctorats, il y ait eu face a un rejet massif et une ostracisation violente, une volonté de montrer ce que nous, les invertis avec leurs histoires d'enculade, je reprends a peu près vos mots, pouvions dire et apporter a l humanité ?

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    6. Evoquer l'ignorance culturelle ou argumentative en parlant de mythe pour la décadence des sociétés

      Mon très cher AG,

      La encore je me sens oblige de vous dire, L'histoire de l’antiquité tardive vous est elle familière ? Savez vous que lorsque l empire romain a disparu, il n avait jamais été aussi austère, stoïcien et surtout chrétien. L’époque des orgies et de ce que vous vous représentez comme décadent, c'est bien avant, lorsque Rome était a son apogée.

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    7. Messieurs, je déplore les insultes quand elles n'ont pas de classe ! L'insulte est humaine, elle est amusante, elle défoule, mais il ne faut pas qu'elle écœure.

      LudoL, encore une fois, qui vous dit que les homos ne savent pas écrire de grands livres, ou sculpter de belles statues? Vous vous trompez de blog...
      Ce qui me surprend au delà de tout, c'est que vous prétendiez que les artistes homos sont "différents" (voir vos références à Bacon, Proust etc dans le commentaire ci-dessus, de 13h13). Comme s'il y avait un génie spécifiquement homo - que les hétéros n'atteignent jamais. Mais alors, si les homos sont "différents", pourquoi réclament-ils d'être traités "à l'identique"? Pourquoi voudraient-ils faire comme tout le monde s'ils en sont ontologiquement différents? Ne serait-on pas en train de pédaler dans la semoule ?

      Enfin, vous noterez que la question des homos, de leurs mérites ou de leurs défauts, n'est pas la mienne.

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  17. Faudrait faire une thèse qui étayerait cette récupération du concept de "damnés de la Terre" par toutes les minorités possibles et imaginables.

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  18. Quand on pense à la puissance de feu des cathos et ce à quoi ils l'utilisent, ça laisse songeur.

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  19. "j ai besoin que la société reconnaisse que ma relation avec mon mec est une relation digne et respectable"

    Oh oui c'est ça, tu ne veux pas seulement vivre avec ton mec dans ton coin sans faire chier le monde et gérer les problèmes de couple avec ton mec, tout seuls, comme des grands, non, tu veux que la "société" te "reconnaisse", que la société donne un avis positif sur le fait que toi et un autre mec, bah, vous vivez ensemble et vous vous enculez.

    Moi j'en ai rien à foutre que tu vives avec un autre mec et que, vraisemblablement, vous vous enculiez régulièrement. Ça me concerne pas et puisque je suis bien éduqué, je considère que je n'ai pas à donner d'avis sur la question.

    Mais toi, tu ne veux pas simplement pouvoir te marier avec ton mec, tu veux aussi que Papa-État te dise que c'est bien d'enculer d'autres hommes et que la société t'acclame pour la relation "digne et respectable" que tu entretiens avec ton partenaire d'enculade.

    Le problème c'est pas le mariage homo, c'est les gens comme toi qui pensent qu'on peut être adulte en société en demandant constamment à la "société" de les regarder faire caca et de les féliciter pour leurs popos.

    Mais va faire ton popo dans ton coin, sale gosse!

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  20. C'est vrai que c'est curieux et assez incompréhensible, ce besoin d'être "reconnu par la société". Pour moi le mariage est un truc entre 2 personnes. Qu'à la limite on veuille l'assentiment de Dieu, je vois à peu près ce que la démarche signifie ou je l'imagine, mais désirer l'assentiment et la reconnaissance du maire du patelin, de l'Etat, ou de la "société", ça m'est toujours passé par-dessus de la tête, qu'on soit homo ou pas.

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  21. @ Xix
    Désirer l'assentiment de la société, c'est vouloir ne plus être perçu comme une anormalité, officiellement.
    Après, ça ne change rien dans la société civile. Si une large part des citoyens considèrent une chose comme anormale, ce n'est pas en étant adopté officiellement par l'état que ça changera quoi que ce soit.
    Ce qui me fait marrer, c'est que les moeurs ont changé radicalement en trente ans, disons. De nos jours, l'homosexualité n'est plus considérée comme une maladie ou une contre-nature par la plupart des gens, or les communautaristes font mine d'être encore sous le joug d'une moralité archaïque, vieille comme Hérode, sous prétexte qu'une part mineure de la société est contre. Comme tout idéaliste, ils fantasment sur un acquiescement total à leur cause. S'ils restent encore un seul et unique homophobe dans toute la France, alors le combat n'est pas encore gagné à leurs yeux.
    En dehors de ça, je suis pour qu'ils puissent se marier entre eux s'ils le souhaitent, à partir du moment où je ne perçois aucun danger potentiel à l'horizon. La thèse absurde qui prophétise que l'homosexualité est le dernier tabou à exploser avant l'inceste m'a toujours paru stupide. La plupart des homos seraient tout autant horrifié de l’inceste que des hétéros. N'en déplaise au défunt Philippe Muray, malgré tout le respect dû.

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    1. Merci pour votre commentaire. Pensez vous vraiment que je ne me rends pas compte que je vis dans un pays ou les homos ne sont ni pendus ni persécutés ? La perception de l’homosexualité a évolué dans les pays occidentaux, d'ailleurs la condition homo, depuis les lois de 1792 et l 'abolition du crime de sodomie (encore une terrible régression anthropologique) a permis a la France d’être bienveillante avec les homos. Tant mieux non, excepte pour ceux qui voudraient que nous retournions d’où nous venions, avec les monstres, dans l ombre des alcoves, le placard quoi. Je ne cherche pas a éradiquer l homophobie, peine perdue, je préfère combattre la pénalisation de l’homosexualité dans le monde que défendre le mariage homo, question de priorité et de vie pour certains.Cependant, un couple du XXIeme siècle en France, ce n'est pas Paul et Virgine sur une île déserte, un couple reconnu par l 'Etat , c'est un couple qui a des droits (logement, secu sociale, héritage,..) et non pas un couple qui veut qu on le regarde baiser dans sa chambre.
      Sinon, dans de nombreux posts, le même discours très XIXeme, les homos comme les indigènes ou les femmes sont des éternels mineurs, de grands enfants un peu puérils et narcissiques, légèrement inconstants. Et encore et toujours réduire nos relations a des histoires de cul, pour les hétéros la gloire, l amour, la maturité, pour les homos, la honte, la baise et l immaturité. Vision duale un peu simple mais qui évite de penser.
      Sinon pour le virement, non je n'ai toujours rien reçu, vous pensez que je dois contacter ma banque ?

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    2. "Pour les homos, la honte, la baise et l immaturité"

      La stérilité surtout.

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    3. Oui, la stérilité ne concerne que les couples homos, visitez les centres de procréation assistée, ces immondes institutions contre natures qui veulent mettre bas la société fondée sur une conception naturelle des enfants, vous n'y verrez que des homos narcissiques qui veulent assouvir leurs pulsions de consommation.
      Pour votre information, je ne pense pas que nous baisions pour nous reproduire mais essentiellement pour avoir du plaisir, la problématique de la stérilité relève de la reproduction, pas de la sexualité.

      De plus, je possède des testicules, pleines, et ne me sens pas du tout stérile et peut être un jour je voudrais faire des enfants avec une femme, je suis curieux, je n'ai pas d'interdit en ce domaine et j'aime explorer les genres.

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    4. Celà prouve ce que je disais plus haut.
      Une focalisation unique sur sa personne.
      La relation homosexuelle est stérile.
      Pas l'individu homosexuel.
      C'est pourquoi le mariage "récompense" ou "favorise" la relation hétéro qui est féconde PAR NATURE pour la SOCIETE.
      Pas pour l'individu.
      Les centres de procréations assistées PALLIENT à un dysfonctionnement physique et ne sont en rien dans la même logique. Personne ne va se faire hormoner pour le plaisir, surtout vu la lourdeur de la procédure. Rien a voir donc avec la volonté homosexuelle.

      "Pour votre information, je ne pense pas que nous baisions pour nous reproduire mais essentiellement pour avoir du plaisir, la problématique de la stérilité relève de la reproduction, pas de la sexualité"

      Gros gros problème de connaissance a ce niveau de discussion.
      Que dame nature ait choisi de rendre agréable la transmission des gènes plutôt que d'atroce souffrance, histoire de favoriser le développement des espèces ne vous à jamais été soufflé a aucune occasion ? Que la sexualité ait été dissociée de la reproduction par la science est un leurre. Les conneries féministes pro-avortement. Et c'est hors sujet dans le cadre du renouvellement des générations.

      "De plus, je possède des testicules, pleines, et ne me sens pas du tout stérile et peut être un jour je voudrais faire des enfants avec une femme, je suis curieux, je n'ai pas d'interdit en ce domaine et j'aime explorer les genres."

      J'aurais du commencer par çà en fait. Tout simplement énorme. Le type veut des enfants par curiosité ou "exploration de genres" et ses couilles, bah, elles sont là et on l'air de marcher.Donc...

      Ca se présente bien la parentalité.

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    5. PAR NATURE pour la SOCIETE.

      Désolé mais les arguments par nature, ce n est pas spécialement contre vous, mais je ne sais pas vraiment ce que ça veut dire, alors souvent je ne retiens pas.
      Sinon les différences entre comportement sexuel », « comportement de reproduction » et « comportement érotique » vous sont elles familières ? Parce que bon, le gros problème de connaissance, elle vient surtout du fait que vous vous êtes arrêté au modèle très XIX, ce que vous pouvez être fin de siècle parfois, et néo darwiniste du comportement de reproduction pour expliquer les sexualités humaines, remarquez, je vous l accorde, ça fonctionne très bien pour les mouches et autres souris, mais pour les hominidés, le modèle du comportement érotique me semble bien plus approprie, je vous laisse faire vos recherches.
      Cher AG, comment osez vous vous mêler de mes éventuels enfants ? ne prônez vous pas la coupure complète avec l'Etat, ne devons nous pas vivre sans jamais rien devoir aux autres ?

      Tu sais mon petit AG, plus je te lis, plus j aime ta position.

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    6. Dame Nature, mon cher AG, et pourquoi pas la Fortune ou La bonne Providence ? Ne sentez vous pas le souffle chaud de maman avec ses gros seins ?

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    7. Mouais...Ca blablate beaucoup mais niveau argumentation c'est le Sahel ou pseudo-science. Voir même contradiction avec le coup des enfants, ne rien devoir aux autres mais demander a corps et a cris la reconnaissance par la société.
      Je me mêle du sort des enfants en tant qu'adulte le plus responsable possible et de la possible désorientation que votre proposition pourrait avoir sur les miens; rien d'autres. Toujours ce narscicisme vous concernant; encore une construction occidentale hétérocentriste sans doute.

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    8. Je parlais de reconnaissance du couple et je caricaturais vos propos sur l'éducation des enfants, il faut savoir reconnaitre l'ironie.
      C'est vrai que les articles publiés dans nature sont souvent pseudo-scientifique. Autant discuter avec Bepoper est plutôt intéressant, avec vous, comme vous dites c'est le désert, les procès d'intention, je m'arrête là.

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  22. Historiquement, ça a toujours été l’État qui force sa populace à demander son assentiment pour tout un tas de choses.
    Comme le dit Joseph plus haut, le mariage chrétien n'est pas né de l'amouuur mais de la volonté du pouvoir de contrôler, d'identifier et d'imposer des normes morales à sa populace.

    Mais maintenant c'est génial parce qu'on a des armées de Ludo L qui réclament d'eux-même l'assentiment et la reconnaissance de l’État pour réguler leurs histoires de cul et d'autres fouillent partout pour vérifier s'il n'y a pas un pan de leur vie où pourrait exister un terrifiant "vide juridique", que la main tripoteuse de papa-État devra impérativement combler au plus vide pour bien tout "reconnaitre", pour être bien sûr que chacun puisse vivre constamment en sentant la présence chaude et paternelle de Papa-État derrière son dos.

    Putain, si les catholiques avaient des couilles, ils ne manifesteraient pas pour défendre le mariage civil hétérosexuel mais pour ne plus avoir à s'y soumettre pour pouvoir se marier religieusement.
    Vous imaginez le bordel si un curé disait comme ça en public, à David Pujadas :"Puisque l’État considère maintenant que deux hommes, parce qu'ils vivent ensemble et s'occupent ensemble d'un labrador peuvent se marier civilement, je considère donc que tout bon chrétien doit quitter cette institution qui ne reflète plus la conception de la famille de l’église, ainsi j'invite les chrétiens à faire annuler leur mariage civil et pour ma part, je commencerait à célébrer dimanche prochain les premiers mariages chrétiens en dehors de tout contrôle étatique".

    Avant la civilisation c'était la régulation des rapports humains par l'état, demain, la civilisation ça sera ceux qui refuseront l'infantilisation extrême sous l'épaule de Big Mamma.

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  23. Et si on dépassionnait d’un cran tout ce débat ! On va tous crever dans au maximum une cinquantaine d'années approximativement. D'après les probabilités, on a 99 % de malchance que ce soit très douloureux. Alors vu qu'on va morfler sévère, on ne va pas s'engueuler entre homos et homos refoulés.

    Allez, pour détendre l'atmosphère...

    Un soldat de la Grande Guerre, rescapé des tranchées, mutilé d’un pied en moins, se déplace péniblement à l’aide d’une béquille.
    Un autre soldat vient à sa rencontre.
    — Tu viens avec nous ce soir au bordel ?
    — Non, je n’ai pas la tête à ça.
    — Putain, c’est con !
    — Pourquoi ?
    — T’aurais pu prendre ton pied !

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    1. Mais ça va pas sauter, ça sera peut-être la merde sévère, mais même avec des rafales de kalachnikovs quotidiennes dans les rues, le bordel, l'émeute, les barricades, les tanks, l'ordre est tellement bien installé, il y a tellement de pièces de rechange, de fusibles, de circuits parallèles, que même au fond du fond, il y aura toujours un État pour faire tourner le cirque victimaire où les gouino-pédé-cul-de-jatte-nègre-sidaïques iront montrer leurs hémorroïdes, leurs smics, les injustices trop graves qui les empêchent de vivre et leur besoin de "reconnaissance" à la télévision sous l'oeil bienveillant de papounet président normal "à l'écoute" des gens qui souffrent.

      Ils fermeront jamais leurs gueules, ils arriverons toujours à trouver d'autres injustices, d'autres racismes systémiques insidieux cachés dans des recoins de dictionnaire.

      Même quand tout le monde crèvera à moitié, ils continueront de nous emmerder, tu crèvera dans la rue sous les coups de Dieu sait qui en face d'une affiche pour la reconnaissance des pygmées sourds, en entendant par des hauts-parleurs volants à travers la ville une attardée victime du syndrome de gille de la tourelle parce que ça sera la semaine de campagne "tout le monde a du talent".

      Ça sera tellement horrible que la chose qu'on souhaitera, ça sera de crever le jour où il n'y a pas de campagne de machin-pride prévu.

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    2. lorsque j'étais gosse , en colonie de vacances, avec nous, y avait un pauvre gamin atteint du syndrome de gilles de la tourette, justement
      même dans son sommeil , il disait "zob-bie.....zob-bie....zob-bie...."

      il était dans notre dortoir et on faisait payer l'entrée aux incrédules pour venir l'écouter la nuit
      faut dire qu'à l'époque, ça y allait encore molo sur les neuroleptiques...

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  24. Vous allez faire gaffes à vos expressions, les mecs. Je ne veux plus voir de " gouino-pédé-cul-de-jatte-nègre-sidaïques " ou de " va te faire enculer gros con " ou " La stérilité surtout. ". Être civilisé, ça commence par le langage.

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  25. Et en plus avec les adhérents de l' UMP qui viennent de se faire sodomiser et dont certains ont appréciés, c'est pas prêt de s’arrêter là, c'est une communauté exponentielle les joyeux du fion, les adhérentes sont moins touchées.

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  26. De ?!
    Parce qu'une relation homosexuelle est féconde ?

    A.g.

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  27. Comme Brz, je pense que le combat catholique devrait être de se libérer du préalable du mariage civil si celui-ci vient à être accordé aux paires homosexuelles.
    Le mariage dérive d'ailleurs de plus en plus en se séparant du religieux, il suffit de chercher "mariage laïc" sur Google.
    Les cérémonies laïques dégoulinantes de bons sentiments avec coach, wedding planner, violons et fleurs, commencent à se répandre en France. Le mariage civil est terne, la religion est oubliée et on carbure à l'émotion, c'est effarant de niaiserie et laisse mal augurer de l'avenir.
    Tout devoir est oublié, place à l'émotion chimiquement pure.

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  28. Énoncés de fait -> Énoncés de valeur.
    C'était, donc ça doit être.
    Non.

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    1. Hou, il est beau ! Un étudiant ! Un intellectuel ! Un grantesprit ! "Enoncé de fait, énoncé de valeur : waouw !

      Je te signale que ta formule pour "que sais-je" peut parfaitement se retourner :
      énoncé de valeur - énoncé de fait
      je veux, donc ça doit être
      Non !

      Je persiste, brindille : c'était, partout, dans le monde entier, à toutes les époques, sous tous les régimes, DONC ça peut parfaitement prétendre à demeurer.

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    2. Si les termes "énoncés de fait" et "énoncés de valeur" vous semblent l'apanage des "intellectuels" et vous perturbent, promis je ferai plus attention.
      Oui, "la formule peut se retourner", le résultat n'étant ni ce que je ferais, ni ce que vous faîtes. Donc bon, niveau pertinence. Mais sinon t'as raison t'as trop retourné la dialectique, bravo, t'as vu, t'as inversé des mots, t'es plus grantésprit que moi, énorme.
      Et puis équivaloir "je veux" et "énoncé de valeur", c'est bien drôle. Si on parle morale, ce à quoi tu sembles attaché, un énoncé de valeur, définissant ce qui est bien, a forcément vocation à s'étendre, une dimension normative. Tu déplores d'ailleurs qu'on n'en ait plus. La formule bâtarde retournée "énoncé de valeur -> énoncé de fait" étant donc la tienne dans la quête du bien ultime et ancestral (allons jusqu'aux pithécanthropes, t'as raison) comme tout moraliste, on comprend mal le pourquoi de ce "Non!" à la fin, insensé. Mes termes de grantesprit t'ont bien perturbé, effectivement. Par contre il n'émane pas forcément d'une volonté individuelle, témoin votre tentative très originale de dire "c'était comme ça donc ça doit être comme ça".
      Si t'as pas compris les termes, évite de jouer avec.

      "dans le monde entier, à toutes les époques, sous tous les régimes"
      On pourrait causer des solutions alternatives inventées par diverses sociétés, mais ça resterait effectivement minoritaire, et ce ne serait qu'un autre exemple d'argument du type "c'était donc ça doit être", n'allons pas là.

      Mais persiste, pithécanthrope.

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    3. J'ai pas l'niveau. Désolé. j'aurais pourtant aimé enculer les mouches à tes côtés, partager en frères d'armes les fesses de ces imprudents diptères, mais je tiens pas la distance. Dès qu'il y des nuances, je faiblis, je m'essouffle, je canne. Tu m'connais, je suis brut, je fonce, je donne tout, j'en garde pas pour le lendemain. J'ai pu d'argument, je suis sec. Tu m'as eu. Tiens, si ça s'trouve, on aurait pu s'marier, qui sait ? T'aurais pas dit non... Je fais bien la cuisine, tu sais. Moi, j'aurais fait de la couture pendant que tu aurais lu des livres de philo. On en aurait un peu bavé mais à la fin, tu l'aurais eu, ton bac.

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  29. Jean-Jacques de l'Anusardière30 novembre 2012 à 23:12

    On dirait du Michéa, j'ai arrêté de lire bien vite.

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    1. Ton commentaire, en revanche, un régal.
      Je me le lis en boucle depuis deux jours.

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    2. Jean-Jacques de l Anusardière7 décembre 2012 à 02:46

      T'as la haine parce que je t'ai grillé à repomper tout Jean-Claude !

      "Le principe est simple : qu’il soit économique ou culturel, le libéralisme ne s’impose pas de limite. Il ne se reconnaît qu’une règle, celle de ne pas nuire à autrui. Règle qu’il est bien entendu impossible de suivre puisque la notion de nuisance n’est jamais définie elle-même."

      Je me suis attendu à tout moment à être redirigé vers une note de bas de page, qui m'aurait redirigé vers une note de fin, contenant elle-même une note de bas de page. J'attendais aussi que tu balances la solution ultime : la *common decency* bien sûr !

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    3. Ha, c'est sûr, si tu énumères tout ce qui ne se trouve pas dans mon texte mais QUE TU T'ATTENDAIS A Y LIRE, on va être dans du 100% Michéa !

      Un champion, ce JeanJacques...
      Reviens souvent, tu illumines la rubrique, fils !

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  30. ho putain, les photos!
    les papis bedonnants, la zézette à l'air, sur le vélo sans selle....

    chuis pas un membre de civitas, mais faudrait écarter les enfants....

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  31. ah, ben voila Kobus van cleef qui nous fait de la "common decency"

    remarque, chuis plutot d'accord avec lui

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  32. Après le mariage homo, on passera à l'adoption, puis au clonage...

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