12 août 2012

Les filles d’à côté (de la plaque)


Meeerde. On est partis en vacances, on revient, et rien n’a changé, mais en pire. On va pas vous mentir, on a grave déconné : on a été sur Marianne 2 et on a lu les articles de Lisa Vignoli L’été pourri de Valérie Trierwieler, et d’Elodie Emery A mort le sport ! La contradiction entre les deux collègues est moche comme un grand écart de Jean-Claude Van Dame… Préliminaires avec Lisa, prolongations avec Elodie…


L’article pourri de Lisa Vignoli
Comment dire ? A la fin de la lecture de la chronique L’été pourri de Valérie Trierwieler, car comment appeler cela un article, on est remontés direct en haut de page pour identifier l’odieux salopard qui avait pondu cet article incroyablement misogyne. Et ce mec, ce mec il s’appelle Lisa, Lisa Vignoli.


Un boudin trop bien accompagné...


Sous la couv de VSD, abominable torchon tabloïd, ground zero du journalisme, où l’on voit le couple présidentiel en maillot de bain, Lisa écrit :
« Il a fallu une toute petite semaine après leur arrivée dans le lieu de villégiature présidentiel, pour que « Valérie » – c’est ainsi que l’appelle Paris Match en une – se retrouve exposée, shootée à son insu par un paparazzi et pas vraiment mise en valeur, dans les pages de son propre journal et celles de VSD titré – assez peu élégamment – «normaux jusqu'au bout du maillot». »

Au CGB, on conchie non seulement la couv de VSD qui ne traduit qu’une chose, le sexisme de ses journalistes (Carla Bruni leur manque ; pour eux c’est un mannequin pour 1ère Dame sinon rien), mais en plus, on voudrait clamer à la face refaite du monde (menton raboté, pommettes rehaussées, pattes d’oie rayées du visage), que nous Valérie, on la trouve carrément gironde, bien disposée et on a envie de dire carrément bonne.
On a hâte Lisa, de voir ton gros cul sur la plage après trois maternités, quand t’auras près de 50 balais, misérable petite collabo phallocrate ! Oui, car non seulement Lisa juge que Valérie n’est « pas vraiment mise en valeur », mais en plus elle se montre grossière et familière en insistant sur le « flop total » des ventes du livre de Trieweiler retraçant, je cite, « les 400 jours d’accession au pouvoir de son homme ».


Carla, reviens, tu manques aux journalistes de gauche !


« Un calvaire cette vie de première dame ! » ironise la petite vipère de Marianne, se moquant avec la meute des chiens, et promettant ainsi sans ambages qu’elle saura bien toujours cracher dans le sens du vent. Lisa est une femme de son temps, une vraie, du genre de celles qui sauront toujours rester à leur place (sous le bureau ?).
Au CGB, on pense qu’il est grand temps que la 1ère dame de France s’émancipe de l’image de Danièle Mitterrand, une bien brave femme, bien soumise, qui savait fermer sa gueule, mais qui ne ressemblait, la pauvrette, qu’au docteur Zira dans la Planète des Singes, sans effets spéciaux. De plus, nous exigeons, et on imagine sans peine que Valou aussi, qu’on arrête de nous faire chier avec ces putains de pièces jaunes qui nous coûtent un bras depuis le repassage à l’euro !

Pire qu'une Rom avec ses pièces jaunes merde et ça buvait du champ avec ça !


Le Sport ? A mort
Bon, on va le dire cash ok ? Y’a un moment, faut arrêter de déconneman d’accord, ok (ceci était un moment de publicité subliminable pour Satellite Sisters de Momo G Dancec) ? Au CGB, on n’a pas peur et on va te le dire avec les yeux plongés dans ton joli regard Elodie Emery : on a compris que les JO et le reste c’était l’opium du peuple. On le sait bordel, depuis des siècles. Au CGB, on était déjà là pour applaudir les plus belles actions des myrmidons, et les meilleurs numéros de dressage de chrétiens par les lions. Si on te suit là ma mignonne, et chez toi c’est quand tu veux, non seulement on peut plus aller aux putes, ni fumer ni bédave tranquille, mais en prime on n'aurait plus le droit non plus de faire du sport ? Va rester quoi comme exécutoire, mmm exutoire ? Le mass murdering ?


Ptain t'es antisportif, j'étais même pas prêt !


Le sportif est un capitaliste
« A l'heure d'une crise du modèle capitaliste qui n'en finit plus d'étouffer l'Europe, ces « saines » valeurs ressemblent à s'y méprendre à celles qui nous ont conduits dans le mur. »

Mais faut qu’on fasse quoi ? Rien ? Du crochet, qu’on noircisse des pages et des pages de Sudoku ? Lire vos conneries à longueur de journée ? Et puis, faut pas confondre valeurs de la compétition et valeurs du sport. Et puis on vient de lire l’article de ta collègue Lisa, et il avait l’air de faire l’apologie du corps et de balancer à mort sur la cellulite à 50 ans. Alors du coup, on comprend plus. Y’a-t-il un putain de pilote dans la ligne éditoriale de Marianne 2 ?


Tout s'explique...


Le sportif est un zombie
Le sport serait un « fléau mondial », putain, mais ça a l’air pire que l’ dass ou qu’une guerre cette saloperie ! Mais quand on sait que dans notre société, « l’effort juste », c’est ouvrir la porte aux huissiers de justice avec des gants blancs, on s'étonne plus de rien.
« Chacun fait comme s'il allait de soi », qu’y dit le philosophe Robert Redeker qui collabore à Marianne justement, un p’tit coup de pub gratos pour son bouquin en prime, appelez ça de la déontologie. Pour Robert, le sport est suspect et fait de toi un zombie. Il appelle ça l’Emprise du sport. C’est clair que j’en connais plein dans mon entourage qui sont mordus, parole de Le(s)tat !
A notre avis, ça aurait plutôt à voir avec la tertiarisation de la société, ça nous étonnerait moins tu vois Robert ? C’est sûr que si on était restés dans nos grottes et qu’on devait encore chasser le mammouth pour bouffer, on déciderait peut être pas de passer tous nos dimanches matins à courir en rond comme des cons. On jouerait peut être pas au foot non plus, quoique… Le jeu, une notion totalement absente de ton article Elodie et de la pensée de notre Robert Redeker, qui nous pondra sûrement un livre inverse quand il trouvera qu’il y a trop d’obèses en France. Allez arrête Robert, on la connaît l’histoire : tu veux faire celui qui pense, et donc forcément, c'est facile, pour commencer, suffit juste de décréter suspect ce qui est populaire.


Les zombies attaquent !


Le sportif est un salaud de trader
« Un ouvrage collectif de jeunes sociologues, le Sport contre la société (3), s'interroge aussi sur cette «institution centrale de la société capitaliste dominante » qui ne souffre nullement de la récession financière »

Dire que les 26 milliards de budget d’organisation des JO seraient mieux investis à renflouer la Grèce ou à développer l’Afrique, ce serait pas le même genre de raisonnement qui dit que 3 millions de chômeurs = 3 millions d’immigrés ?
Robert Redeker, dont Emilie aura décidément tout fait pour qu’il ne souffre pas non plus de la récession financière, nous éclaire : « le sport transforme l'intelligence en un muscle tendu vers la victoire et le gain. » Passant, si tu vas à Sparte, dis leur que ce n’était pas le Kapital qui était mauvais mais le sport qui l’a pourri. Dis leur aussi que ce n’est pas l’avidité et la cupidité des puissants qui était la poule mais bien le sport qui n’était pas l’œuf. Dis leur aussi la vérité de la devise que Montaigne avait faite sienne : mens sana in corpore sano. Dis leur que Robert non plus, n'écrit pas pour la putain de thune, mais pour sauver l'humanité.
Le sport est au corps ce que la lecture est à l’esprit, Robert : de la culture...
Et si quelqu’un pouvait dire la vérité à Elodie sur le Père Noël : ce sont les annonceurs dont on voit les pubs dans les bandeaux de Marianne 2 qui paient ton salaire mignonne.


Les saigneurs des anneaux


Le sportif est un facho
« Unanimement considéré comme une bénédiction pour l'humanité, le sport a éjecté toute pensée dissonante hors du débat public. Cet état de fait a revêtu un caractère définitif le 12 juillet 1998, quand l'équipe de France a remporté la Coupe du monde de football. Politiques, intellectuels de droite comme de gauche, femmes, enfants, publicitaires, cols blancs et cols bleus, Blacks, Blancs, Beurs : la France a connu un orgasme généralisé. En 1997, anticipant peut-être la déferlante, Jean-Marie Brohm (ancien professeur d'éducation physique et figure tutélaire de la critique radicale du sport en France) choisissait de dissoudre sa revue pionnière dans la critique radicale du sport (Quel corps ? qui ressuscitera dix ans plus tard sous le nom de Quel sport ?) : «D'un côté, cela confirmait nos thèses au-delà de nos espérances, c'était une véritable mystification de masse ! Mais, de l'autre, l'événement a placé notre discours dans une telle situation de décalage qu'il fallait réfléchir à notre orientation stratégique. »

En gros, il s’était chié dessus quoi le Jean-Marie. Mais maintenant que 98 est loin et que les kaïras sont dans la place, Jean-Marie est back dans les bacs. Alors, l’intégration par le sport, c’était de la connerie c’est ça Jean-Marie ? Mais sinon, quid du simple plaisir de voir l’équipe de France de football gagner la coupe du monde ? Tu nous parles depuis le prisme Jean-Marie quand nous vivons dans le réel. Vos mesquines petites théories ne payent pas nos factures à la fin du mois, juste les putains de vôtres.
Quant au sport qui aurait éjecté toute pensée dissonante, mais par quel miracle Elodie aura-t-elle réussi à pondre son article fleuve alors (qui n’est pas plus un article que la chronique de Lisa, mais une dissertation dénuée d’informations, une dissertation d'opinions quoi) ? Même le CGB est prêt de faire sécession sur la question ! La dénonciation du sport est une vieille manie de l’intelligentsia, composée à 99% de vieilles salopes dont personne voulait au moment de tirer les équipes dans la cour de récré. Et on la connaît la ligne de fracture : l’élite dédaigneuse du bas peuple décrété beauf bas de front, brute épaisse.


BlackPanther 2012


«Les Jeux olympiques sont l'une des plates-formes les plus efficaces de marketing international, atteignant des milliards de personnes dans plus de 200 pays et territoires à travers le monde [8].»

Efficace, c’est à voir. En tout cas une espèce d’antichambre politique, de boudoir des Nations Unies, Assemblée générale du progressisme sûr. Voir cette arbitre voilée au cours d'un match de bitch volley (...), ou cette déclaration de Patrick Montel au sujet des athlètes voilées aux JO : « Au moins pendant ce temps là, elles sont là, vaut mieux qu’elle soient là, qu’elles fassent du sport, alors les polémiques sur le voile… » Tout le monde est bien conscient que ces athlètes voilées sont avant tout des instruments marketing sur la scène internationale. Et elles font le buzz aussi sûrement qu’un Usain Bolt, ceinture noire en sprint BlackBelt Bolt.
On aurait aimé qu’en plus de l’eugénisme pratiqué chez les méchants chinois, tu parles du trafic de nationalités des démocraties occidentales. Le monde entier veut sa médaille en demi fond, alors les Kényans courent le monde… Les Anglais, ça leur suffisait pas d’avoir été un grand empire colonial et d’avoir fait le CommenWealth. Fallait en plus qu’y naturalisent 10% de leur délégation dans l’année précédent les JO…
Mais sont-ce là les valeurs du sport ou de la triche ? Sont-ce là les règles du jeu, ou le jeu sur les règles ?


L'important c'est de participer, pas d'être une démocratie hein !


Le sportif est un hooligan
Sur le dopage et le hooligalisme, Elodie conclut après un rapide développement avec des vrais morceaux de Vikash Dhorasoo dedans :
« Seulement voilà, ces scandales n'intéressent personne. Tenus pour des dérives n'ayant rien à voir avec l'«essence» du sport, ils sont oubliés en moins de temps qu'il n'en faut pour décapsuler une bière devant un bon OM-PSG. »

Le scandale, la violence ne feraient plus recette ? Le hooliganisme est sûrement une dimension du foot, mais il ne relève pas de l’essence même de ce sport. La baston de rue, c’est bien connu, est un sport à part entière Elodie. Aucune règle d’aucun sport, ne réglemente le comportement d’un supporter ; ça c’est la responsabilité du corps social. La misère, les problèmes endémiques comme le chômage, le simple plaisir du fight club entre potes, tous ces facteurs n’auraient donc rien à voir avec le phénomène du hooliganisme. Le besoin de se défouler dans une société qui vous marche dessus avec le sourire non plus, et le dopage ne serait que pure expression narcissique et jamais dictée par le besoin de « s’en sortir dans la vie » ?

« La "lutte" de tous contre tous dans un monde au devenir incertain, écrit Luc Robène dans Inflexions. L'univers de l'entreprise, à son tour, est irradié par ces images de chocs, d'affrontements, de stages physiques, de préparation au combat économique, de constitution d'équipes de collaborateurs offensifs coachés par des directeurs de ressources humaines inspirés. »

Robert, Jean-Marie, et Jean-Luc... Tous se rendent coup pour coup dans ce superfight de la connerie. Qu’en penserait Darwin ? Le hussard sur le toit ? Le communard au pied du mur ? L’enfant éternellement sacrifié aux dieux non du stade mais de la guerre ? On a les conflits qu’on mérite, mais n’allez pas dire ça un Syrien en ce moment hein.
Pour ce qui est du petit monde de l’entreprise, non seulement il ignore ce meilleur qui gagne toujours à la fin, mais aussi ce qu'on nomme communément l’incertitude du sport : dans le monde de l’entreprise, c’est invariable, c’est toujours l’enculé qui branle rien qui rafle la promo. On affirme que même Saint-Simon lèverait pas un pli, et pourtant il s’y entendait en matière de sucette ce beau parleur à la belle langue !

Le sportif est un mouton
« Le ministère de la Santé et ses injonctions au « bougisme » ont scellé dans les esprits le lien entre sport et santé »

C’est beau comme du Philippe Muray ! Et mein Got, Sport et Santé, mais ça fait SS en plus !!! Rappelons qu’aujourd’hui un trajet sur deux en voiture fait moins de deux km, le tout, dans une société envahie par le sucre et les écrans plats, où le MacDo est un restaurant…


Putain chuis allé courir, chuis crevé


Le sportif est un tox
«Ces milliers de coureurs du dimanche qui éructent et crachent leurs poumons avec leur MP3 sur les oreilles comme des troupeaux hypnotisés par l'idéologie du bien-être égocentré» ne laissent pas de consterner Fabien Ollier, digne héritier de Jean-Marie Brohm. Dans son lycée du sud de la France, ce prof d'éducation physique et sportive, philosophe, s'efforce de déclencher chez ses élèves une prise de conscience de l'impact du sport sur les liens sociaux : «L'incitation majeure des pouvoirs publics et des médias, c'est d'éprouver son corps dans la douleur. La valorisation incessante de cette défonce physique a un sens politique : il s'agit d'une autochloroformisation des consciences par le biais de la fatigue volontaire. Les endorphines opioïdes sont sécrétées, le corps plane, on ne pense plus. C'est un shoot généralisé que chacun se prodigue pour oublier la triste réalité.»

La violence et la bêtise de ce dernier paragraphe en disent long sur l’état de décomposition mentale de son auteur. Le sport serait le soma du système ? Le shoot serait généralisé ? Mais que traduit cette tendance de la population mondiale au surpoids et à l’obésité ? La rébellion aux injonctions du système ou son ultime adhésion ? Ni l’un, ni l’autre ? Le sport/torture, le sport/narcissisme, le sport/compléments alimentaires, comme la boulimie, ne sont la traduction que de pathologies qui relèvent de la dépression. L’excès n’est pas une question propre au jogging, à moins de pouvoir imaginer Pierre Ménès mince, ce qui est humainement impossible.
"Oublier la triste réalité grâce au shoot d’endorphine opioïde" ? On peut tout aussi bien dire éjecter la dose de stress injectée chaque jour par la triste réalité pour pouvoir en faire autre chose, une réalité décontractée, dédramatisée, gérée ? Faire du sport, c’est une façon de résister à la tension. C’est, au contraire de se fatiguer, se relâcher via une tension bénéfique car elle est consentie, consciente. Mais libre à Fabien de penser qu’il est totalement stupide d’aller de temps en temps cracher de ses poumons les particules dégueulées par les moteurs diesel des bagnoles parisiennes.


J'ai attrapé l'obésité en lisant Marianne2


Le sportif est un conservateur
« Rêver d'un autre modèle économique, d'accord, mais à condition de ne jamais bousculer un phénomène qui concentre pourtant toutes les tares du vieux système. »

Rêver d’un autre modèle économique ? Mais c’est justement ne pas bousculer les tares du vieux système, c’est à dire l’actuel. Le Rêve général, dont on peut lire le slogan sur flyer dans toutes les manifs depuis dix ans, il a donné quoi à part un cauchemar climatisé ?

Cet article fastidieux n’aura révélé qu’une chose : le développement des moyens de communication est en train de tuer le journalisme. Ce n’est pas en restant le cul vissé sur sa chaise qu’on fait le job. Il eut été bon, Elodie, que tu ailles prendre l’air du terrain, voire du playground. Tu aurais ainsi commencé ton article comme il se devait, en définissant le sport. Courir sur un tapis roulant au son de la dance, au CGB, on appelle ça tourner dans une roue comme un hamster.
En France, le sport vit principalement du monde associatif. Dans le sport, le plus souvent, de la thune ma grande, y’en a pas. C’est d’ailleurs l’un des gros avantages du jogging : c’est gratuit. C’est donc l’engagement de bénévoles passionnés qui fait tourner la machine, des gens dévoués, animés par une vraie volonté de partager, un esprit familial, le plaisir de la pratique, qui prime le plus souvent sur la compétition, cette dernière pouvant par ailleurs parfaitement se vivre sainement et simplement.
Le Sport, ce sont aussi des règles, une discipline, un cadre, propre à produire de la relation aux autres et de la confiance en soi (qui n’est pas synonyme de narcissisme). La plupart des athlètes interviewés au cours de l’olympiade qui s’achève ce soir n’ont rien à voir avec les poseurs de l’équipe de France de football. Ils sont humbles et frais, s’expriment très bien pour la plupart ; ils sont sains pour le corps social, qu’ils soient chargés ou pas d’ailleurs.
Et s'il ne devait rester qu'un argument pour dire Que vive le sport, on dirait, qu'il en va en matière de sport comme en peinture et en littérature : quand la Qualité est là, on le voit tout de suite et ça émerveille, ça en met plein les yeux, ça procure de l’émotion, ça donne des frissons. La qualité produit du Beau, du Juste, du Vrai, de la joie, du bonheur. Et l’Art est là aussi dans le sport ; quand il surgit, on appelle d'ailleurs ça le beau… jeu. Et que dire de la dramaturgie ? Le dernier France Espagne en hand, ce scénario ! Et la liste est longue, de Céline Dumerc à Teddy Riner, en passant par Lavillenie, Manaudou (le petit frère hein), Estanguet mais aussi un perdant sublime comme Alexis Vastine, ou des athlètes de l'ombre comme Steeve Guénot, médaillé d'argent en greco romaine. Et la liste n'est pas marquée du sceau du chauvinisme, car le sport est bien un langage universel, de Michael Phelps à Usain Bolt, ces légendes, en passant par Félix Sanchez, médaillé d'or sur 400 mètres haies, de loin pour moi le plus beau moment d'émotion des JO de Londres (avec France Espagne des Experts).
Merci pour le spectacle.
Salutant aux gladiateurs.


Tremblez...


Mais peut être qu’au fond, vous avez raison Elodie, toi et ta cohorte de matamores du sport : si les événements sportifs font autant d’audience de nos jours, c’est peut être bien parce qu’on peut plus supporter vos gueules, à vous, les ronds de cuir, comme s’indignerait Francis, un autre grand amoureux du sport...
Ou voudrait bien vous oublier.
Aidez-nous : bossez quoi.

13 commentaires:

  1. Petite rectif, c'est Céline Dumerc et non Cécile

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  2. kobus van cleef12 août 2012 à 18:47

    sans être sociopathe , j'imagine assez qu'un céréale-killer ( serial killer , ha ha ) se fume de façon régulière des journaloppes et des zommpolitik , à 100mètres avec la .22 de concours , juste pour le fun, sans lunette de snipper, sans camouflage, rien, juste sa bitte et son couteau , sa carabine et sa cervelle , pour en sortir intact , bénaise, décontract et pas inquiété

    genre , le gus qui descend du bureau en lisant ...marianne 2 pendant que la volaille boucle le quartché et que l'inspecteur aux yeux d'aigle le laisse passer en disant au gardien de la paix "mais laisse donc passer ce type ! il est mirro, il toucherait pas un éléphant dans sa salle de bain"


    car, c'est vrai, y aurait du boulot

    des journaloppes casse burnes, y en a de plus en plus, science pipeau en fabrique à la tonne ,c'est d'ailleurs pour ça qu'on a mis descoings à la tête du truc , pour leur trouver un job , car sinon autrement, vu l'érosion du lectorat, ils seraient tous au chômedu

    bon, ils font pas tous journaloppes à la sortie de science pipeau, hein
    présentent le concours de l'ena , pour finir le cul dans les ors de la république

    mais les plus chtarbés, les plus idéalistes, ceux qui te vérolent les tympans le plus longtemps, eux , ouiche, ils font journalisses

    et comme y a concurence, ça les stimule pour en rajouter


    non pas te présenter des faits , les classiques chiens écrasés , non , mon garçû , un issu du cfj de science pipeau , ça vise plus haut

    pour t'infliger leurs théories sur le malaise social , la responsabilité du blanc , et , en définitive, la faute à rousseau si on est tombés dans le ruisseau

    même pas novatrices les théories
    du rabâchage de bourdieu
    du lukacs mal digéré


    bref

    et tu t'étonnes que les ventes de la presse papier dégringolent ?

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  3. Vanner Triweiler et Hollande sur les ventes merdiques du livre de celle-ci sur l'ascension au pouvoir du président des bisous, je trouve que c'est de bonne guerre. Mais voir les mêmes qui nous pondrons bientôt un article sur les diktats lamentables de la chirurgie esthétique et du culte du corps imposés aux femmes (et pas qu'aux femmes hein)se permettent d'ironiser sur la plastique de cette femme pré-quinquagénaire shootée en maillot à son insu et sous la plume d'une "consœur" en plus c'est un assez beau coup de pute, il faut le reconnaitre.

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  4. Valérie est bien meilleure que ma mère bien que ma mère ne soit pas si mal non plus!

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  5. Pippo Inzaghi,frère de13 août 2012 à 16:55

    Hollande aurait cadré(le péno),lui!Contre les Nippones...
    Et Treiweler a un peu le même bide que la "gardienne" des bleues,"Bouahli" là!ou j'sais trop koi... Trop de friandizz maghrébii j'pense..
    Va falloir travailler ces tissus adipeux,ma bonne dame!!
    Ou alors rendez-nous Carla,oui...
    Sinon j'ai pas compris pourquoi tout ce flanc autour de la judokitkat saoudienne,bien évidemment qu'elle devait garder son voile!Mais L'intégral!!Celui qui recouvre ENTIÈREMENT le visage!!
    Plus que jamais "La burqa pour les moches"!!!

    ps:pas cool la photo de pierre ménés qui sort du lit,zêtes vraiment des chiens au CGB(j'prèfère le KFC d'hervé gromatou;plus tendre..)

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  6. Très bon article...

    Une petite question:

    "Fallait en plus qu’y naturalisent 10% de leur délégation dans l’année précédent les JO…"

    Quelle est la source ? Merci !

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  7. @Poilou :
    la source c'est... un pote. Nan, mais ce pote c'est Gabriel Fouquet et l'ange Gabriel, moi, je le crois toujours sur parole.
    Attends, on va retrouver le lien.

    @Kobus: "mais les plus chtarbés, les plus idéalistes, ceux qui te vérolent les tympans le plus longtemps, eux , ouiche, ils font journalisses
    et comme y a concurence, ça les stimule pour en rajouter"
    C'est une description très fidèle de la réalité. Plastiquons Sciences Po (sans se faire goaler par Teddy Bear Riner).

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  8. Show devant !
    http://archives.lesoir.be/les-nouveaux-belges-ne-sont-pas-en-plastique_t-20120801-021HX1.html?firstHit=40&by=20&when=-1&sort=datedesc&pos=53&all=1290812&nav=1

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  9. C'est pas exactement "la source" mais plutôt une confirmation. La vraie source c'était la cérémonie d'ouverture des JO, les journaleux de TF1 en ont parlé pendant le défilé. Et doit y avoir quantité d'articles sur le net à ce sujet. Si je me souviens bien ça a même failli servir d'excuse à une des "tricheries" des britanniques pendant les jeux (cyclisme je crois) ils ont raconté que le mec n'avait pas triché mais que comme il parlait pas bien anglais, il avait pas bien compris le règlement.

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  10. Merci pour cet article. En espérant que par hasard une des journalistes de Marianne prenne la peine de le lire, même si on sait que l'autocritique n'est pas le point fort de l'aristocratie médiatique parisienne. Et la pauvreté de leur sens critique (si elles en ont un) est affligeante.

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  11. Lé(s)tat, merci j'ai bien ri. Je crois connaître un type bien taraudé par la question du sport qui pourrait peut-être intervenir. On verra.
    En tout cas, amoureux de la langue comme je vous connais au CGB, je m'étonne que tu n'aies pas mis en italique les mots latins (de la devine latine). Voilà voilà.
    PS : quel courage d'avoir tout lu le truc sur le sport, ce soir je ne pouvais pas.

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  12. Merci. ET maintenant, Rue 89... :-) Oh nan, nan, je peux pas descendre si bas.

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