17 janvier 2012

Radio CGB Batpat j'écoute


- Radio CGB Batpat j’écoute
- Oui bonsoir Monsieur Batpat. Je m’appelle Robert. J’adore vraiment ce que vous faites, tous les billets là, sur ce site des zeuresléplusombres. J’ai moi-même été élevé au Claude François et à Dalida, deux piliers dont vous conviendrez que…
- Certes.
- Oui, euh, bref.
- Bref. Il me dit bonsoir, je lui dis bonsoir. Le chat lui dit bonsoir. Il dit bonsoir au chat. Il me regarde. Je le regarde. Qu’on m’amène ce putain de Kyan Khojand. Je lui ferai bouffer son putain de système digestif…
- Oui oui, il le mérite, plus personne ne peut plus dire bref, sans qu’un ahuri ne vous fasse la blague. Vous-même vous n’arrêtez plus et…
- Bref.
Batpat t’écoute. Alors tu fermes ta putain de gueule.
- Oui euh… C’est assez contradictoire, me voilà confronter à un dilemme et je ne saurais me résoudre à vous déplaire en rien, donc…

- Robert, Robert, Robert, tu devrais en finir avec ces grands airs… J’ai ma hache fétiche sous la main, je pourrais bien couper la communication Robert. Robert, est-ce que tu comprends ce que je te dis ?
- Oui, euh, bien. Euh, vous paraissiez plus sympa à l’écrit. Bon, bref, bien ! Bien je voulais dire bien ! Bien. Bien, il se trouve que je suis tétraplégique, mon épouse tient pour moi le combiné du téléphone, et…
- Tétraplégique ? Comme dans le film Intouchables Robert ?

- Euh, oui, justement…
- Ah, attention Robert : pas de bras pas de chocolat !
- C’est ça, c’est ça !
- Ah, non, n’insistez pas Robert, pas de bras pas de chocolat ! AAAAAAHAHAHAHHAHAHAHA. Oh la crise de rire Robert. Robert ? Vous êtes toujours là ?

- Déjà 18 millions… Sans compter les copies pirates, le téléchargement illégal…
- Robert, vous n’êtes absolument plus cohérents. Nous qui croyions François Cluzet lorsqu’il déclarait au 20 heures de la flamboyante Claire Chazal, cette superbe blonde qui apprendra peut être un jour à articuler, à coup de barre à mine dans la mâchoire peut-être, que les handicapés avaient un cerveau qui fonctionnait, qu’ils étaient des êtres humains, aussi…

- Pas de bras, pas de chocolat.
- Oui Robert ? Vous faites le perroquet c’est ça ?
- C’EST TOUTE LA JOURNÉE QUE LES GENS ME FONT LA BLAGUE PAUVRE CRÉTIN ! PAS DE BRAS ! PAS DE CHOCOLAT ROBERT OH LA RIGOLADE ! ALLEZ VOUS FAIRE ENCULER ! TOUS PUTAIN DE VOS RACES MAUDITES ! C’est ça votre intégration des handicapés hein ? Vous croyez que ça nous fait marrer nous ? Qu’on se trouve pas salis le soir quand on s’est foutu de votre gueule comme ça toute la saloperie de sainte journée ? Maintenant tout le monde se sent décomplexé : tiens un handicapé, on va l’insulter pour bien lui montrer qu’on est pas du genre de ceux qui discriminent. Oh, un fauteuil roulant : alors ça roule Connard ? Je peux t’appeler Connard hein, t’es un handicapé mais t’es un homme quand même et un homme ça se fait traiter de connard c’est forcé. Et le chocolat, ça me fiche des plaques et ça me fait grossir. J’ai beau être tétraplégique, je surveille ma ligne. J’EN VEUX PAS DE VOTRE PUTAIN DE CHOCOLAT !

- Dans la série les personnes vivant avec un handicap n’ont pas d’humour Robert…
- Tas de cons.
- Robert ? Robert ? C’est compliqué tout de même ces personnes porteuses d’un handicap. Ça veut pas qu’on se moque d’eux, c’est super quand on se moque d’eux, ça veut plus qu’on se moque d’eux...
Bref. Allez, avant le prochain auditeur, laissez-moi vous offrir un petit moment d’éternité avec cette chanson qui ne peut l’attendre. I can’t wait, de Nu Shooz. C’était Batpat, sur Radio CGB.

9 commentaires:

  1. Je compte bien faire parti des quelques centaines de milliers de personnes qui ne verront pas ce film.

    Les phénomènes de mode comme ça m'ont toujours exaspéré et ce depuis mes jeunes années (sos racisme par exemple avec le petit badge jaune) des qu'il y avait des gros trucs qu'il fallait absolument voir, faire ou aimer par instinct je m'en détournais, quitte parfois à passer pour un asociale ou un mauvais coucheur . Et je me suis rarement trompé comme dirait Soral ;) Titanic, Amélie Poulain, ect… j'ai pas raté grand chose .

    De toute façon même si leur film n'avait pas fait d'entrée les deux acteurs me cassent les couilles. Omar, c'est du pur jus Canal Pute et Cluzet plus à gauche tu meurs; sauf quand un de ces "amis de gôche" tue à coup de poing dans la gueule (qui vous savez) là son cerveaux droit prend le dessus sur son cerveaux de gôche et il devient très réac...
    S'il avait eut les moyens de filer perpette à Cantat il se serait pas privé croyez-moi .

    RépondreSupprimer
  2. Moi non plus. De toute facon, les films, sauf exception rarissime, sont pleins de codes stereotypes et uses jusqu'a la corde afin de faciliter le machage cerebral des consommateurs (genre "huhu, bingo, les voila!" ou "c'est nous les gentils et eux les mechants!"). La litterature, meme avec ses codes parofis ecules, est a mon sens plus subtile et donc plus puissante (sans parler de la musique). J';ai d'ailleurs un jour entendu l'auteur des Valseuses dire la meme chose, que le roman et la poesie etaient au-dessus, par l'intensite, la complexite, du cinema. Autre chose: Qui est batpat? J'espere que le cgb ne vas pas glisser dans le cafe-theatre a la con avec de l'humour sur les plus faibles...

    RépondreSupprimer
  3. Moi je regarde jamais un film. Je me suis encore JAMAIS trompé !!!

    Des merdes qui font entre une et deux heures là, avec des fois de la musique des fois pas, tu sais jamais quand ça va tomber, des acteurs qui font semblant merci bien sans parler des décors qui sont parfois factices ...
    D'ailleurs les bouquins bandes de tâcheront c'est encore pire putain, ça dure et ça dure, pas une image queudalle, le mec raconte n'importe quoi et les gens suivent, pfff

    Vous sauriez le nombre d'heures de conneries que j'ai économisé vous feriez pareil, tas de cons !

    RépondreSupprimer
  4. Ouais, et en ne lisant plus le CGB, on gagnerait encore du temps... Du temps pour quoi foutre, d'ailleurs? ??

    Bref. Je voulais juste signaler que "me voilà confronté" ne s'écrit pas à l'infinitif. J'espère que l'auteur de ce billet sera plus attentif lors de ses prochaines saillies de blogueur d'élite cégébiste dégénérée.

    RépondreSupprimer
  5. "me voilà confronté" ne s'écrit pas à l'infinitif ?

    Hein ?

    RépondreSupprimer
  6. Mais ce soir je vous aime tous...
    la paix du christ.

    RépondreSupprimer
  7. @Lé(s)tat, celui-là
    http://youtu.be/tjKtbCx3piM , moi aussi

    RépondreSupprimer