2 mai 2008

En guise d'amuse-bouche


Nous sommes le mois de mai... mois très festif s'il en est avec l'anniversaire des 40 ans de mai 68!

Ultraconformiste comme à ses habitudes, le CGB commémorera à sa façon la révolte des babyboomers. En guise d'amuse-bouche, nous vous livrons quelques propos tirés du magnifique ouvrage de François Ricard "Génération lyrique" (1994) qui constitue l'autopsie ultime du soixanthuitardisme:

« En fait, le besoin de transformation, les projets de reformes, l’appel à la rupture politique, sociale et idéologique, toute la thématique de la Révolution tranquille en somme, étaient dans l’air depuis un certain temps déjà, sans toutefois réussir à se matérialiser de façon significative.

Le premier rôle de la génération lyrique et du baby-boom aura été, par leur bruyante et incontournable visibilité, de modifier radicalement les bases sur lesquelles s’appuyait le vieil ordre, dès lors déphasé et caduc, et de rendre ainsi le changement à la fois possible et inévitable.

La jeunesse des années soixante, en d’autres mots, n’a pas eu à agir. D’autres l’ont fait à sa place et en son nom. Il lui a suffi d’être là, tous simplement, et de déferler. »

2 commentaires:

  1. Comme je ne sais pas où poster ce lien, ce billet sera ma victime.
    Voici une interview de Benoît Duteurtre et de Lakis Proguidis très instructif.
    Le roman, pour quoi faire ?
    http://www.chronicart.com/webmag/article.php?page=1&id=1230

    RépondreSupprimer
  2. Proguidis, Duteurtre, Ricard... on reste dans la constellation de l'atelier du Roman.

    RépondreSupprimer