12 septembre 2007

Bonaparte au pont d'Arcole


Étrange portrait officiel de notre président. La couverture du livre situé juste derrière la tête porte en son centre un blason ou des armoiries qui lui font comme une oreille postiche placée exactement au même niveau que celle de gauche. A moins qu'ils ne fassent comme un projectile menaçant sa tempe de droite.
Sur le drapeau le cône étêté de couleur blanche est une énorme tache au centre de l'image. On ne voit qu'elle.
Les quatre étoile de gauche donnent au portrait officiel l'allure d'une affiche du cirque Pinder.


Et pourtant ce portrait prétend bien faire partie de la lignée des portraits d'homme d'Etat en fonction. Non pas dans la majesté de leur rôle mais dans leur travail administratif et quotidien.

C'est la même posture que celle du “Napoléon dans son bureau” de David. C'est aussi la même position du corps, le même regard, le même sourire. La main gauche est dans les deux portraits mise en évidence : elle pend mollement au bout du bras chez l'un, elle serre vigoureusement un sceau chez l'autre.

Et l'on y retrouve les petites étoiles. Mais dans le tableau de David, elle sont placées sur une boule d'ivoire symbole du monde à portée de main de l'Empereur.

A portée de la main vide de notre Président il n'y a rien.

9 commentaires:

  1. Nicolas Sarkozy voit ses bourrelets enleves par photoshop alors que Napoleon demande a David d'ajouter sa mere Laetitia sur le tableau du Sacre.

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  2. Ouch ! Grosse faute. Merci d'avoir relevé.

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  3. Ouais ben moi j'préférais celui là http://www.punmonde.com/Portrait%20Officiel%20Chirac.jpg

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  4. Complètement débile...

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  5. Mais voyons, Todomodo, l'Europe C'EST le Cirque Pinder !!!

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  6. Y a en marre des comparaisons idiotes entre Napo et l'autre con. Bonaparte n'a pas léché le cul à tout le monde durant des décennies pour gravir les échelons de sa renommée. Il fut général à 24 ans, chef de l'armée d'Italie à 27, 1er consul à trente ans et empereur à 35. Tout cela il ne le doit qu'à lui même. Et puis à l'âge où Sarko entre (enfin) à l'Élysée, Napoléon était déjà mort. Le petit Nicolas ne lui arrive pas aux éperons.

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