3 février 2007

Le crime de Gustave Eiffel


Claude Ribbe est un héros ! Il sort de l’ombre pour tous les anniversaires historiques afin de pourfendre, de la lame effilée du chevalier Saint Georges, les salauds qui se cachent derrière leur gloire usurpée. Cette année c’est Eiffel qui va y passer !



En effet revoilà notre faux nègre (sa mère est de la Creuze) avec un ouvrage exceptionnellement documenté où il nous révèle que Gustave Eiffel a directement inspiré Hitler et l’idéologie nauséabonde du 3ème Reich. L’auteur (qui accroche son wagon au train de la persécution, juste derrière ceux de Nabe, Soral, Dieudonné sur l’air du personne ne m’invite, personne ne m’aime, je suis ostracisé parce que je dis la vérité alors que comme les trois autres on en a marre de voir sa gueule, et surtout, de l’entendre partout) nous en apporte la preuve avec la seule image du livre :




Et oui Adolf, le 23 juin 1940, n’a pas seulement visité les Invalides et la tombe de Napoléon qui, grâce à monsieur Ribbe, est maintenant tombé dans les limbes de l’infamie. Le tombeau de l’empereur devrait d’ailleurs, grâce à ce philosophe, écrivain, historien, mon cul sur la commode, être vidé des cendres du tyran pour y mettre les reliques bénies de Toussaint Louverture et Dessalines, deux vrais démocrates eux.

Enfin revenons à nos moutons. Monsieur Ribbe a donc découvert en tombant par hasard sur une Historia chez son dentiste de la rue des Saints Pères (Paris 6ème) que Hitler était passé au Trocadéro pour admirer la tour la plus célèbre du monde. Le sang de l’historien n’a fait qu’un tour. Quoi ? Napoléon n’est donc pas le seul responsable français (Génois dira l’autre grand historien français de la période napoléonienne, Roger Caratini) du nazisme ?


Eiffel face à ses responsabilités


Et bien merde non ! Aussitôt, notre brave Ribbe a fait son travail de chercheur. Il a montré la photo à un pote qui lui a affirmé que le gars à la droite d’Hitler n’était autre qu’Albert Speer, l’architecte du diable Adolf. Hitler avait donc amené avec lui son architecte pour qu’il s’inspire des travaux d’Eiffel, afin de construire les monuments démesurés qui devaient cimenter son Reich de mille ans. Des travaux qui seront réalisés par les travailleurs déportés de toute l’Europe.
De plus, le professeur Ribbe a découvert que sur les 120 ouvriers d’Eiffel il y avait deux noirs ! Vous vous rendez compte ! Mais quelle horreur ! Il n’a pu hélas découvrir ce que ces deux « frères » étaient devenus. L’histoire, comme on dit, a perdu leur trace mais monsieur Ribbe pense qu’Eiffel les a vendu à Mustuhito, l’empereur du Japon comme cuisiniers (l’un était mousse éplucheur de patate sur un vapeur espagnol avant d’arriver à Paris) lors de l’exposition universelle de 1889. Mais quel salaud !!!


Le squelette de la honte


En réaction à cet ouvrage d’une rare intégrité (c’est un pur hasard, affirme Claude Ribbe, si le livre sort exactement 120 ans après la premier coup de pioche donné pour la construction de la dame de Fer), le président Chirac a décidé (avant de finir avec sa femme comme Nicolae et Helena Ceaucescu vers juin 2007) de démonter cette tour d’infamie pour l’envoyer se faire désamianter en Inde avec le Clemenceau. A la place, l’Etat érigera une statue équestre de deux cent mètres du président Jean Baptiste Aristide.


Un exemple pour la jeunesse


Le plus emmerdé c’est Bertrand Delanoë qui avait débloqué 20 millions d’euros pour un son et lumières devant rendre hommage à ce fameux premier coup de pioche des ouvriers d’Eiffel.
Heureusement, super-Ribbe est là et cette somme sera intégralement reversée sur un compte en banque inconnu mais dont les initiales du détenteur commencent par J.B. et finissent par A.


Claude Rib.. à non merde c'est Dumas!


Ps : ayant appris qu’après les Invalides, Hitler s’était restauré à la Tour d’Argent, le prochain ouvrage de notre historien de génie s’intitulera : le Crime de Claude Terrail. En effet, le propriétaire du fameux restaurant, décédé le 6 juin dernier à 88 ans, travaillait pour son père en 1940. Père infâme qui employait, comme plongeur, un haïtien et comme maître saucier, un tourangeau-camerounais.
Tant qu’à faire un livre sur la Tour d’Argent faudra quand même que le père Ribbe nous explique pourquoi, sur le site du dit restaurant, les dédicaces de Brassens, Gorbatchev, Cocteau, Clinton et Van Sholtitz (le général allemand qui refusa d’obéir à l’ordre d’Hitler de détruire Paris) côtoient celle de Jamel Debouze ?
Ca pue la décadence de civilisation ou je ne m’y connais pas !!

2 commentaires:

  1. un mot : vive l'empereur quand même !

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  2. Un instant, j'ai presque cru que c'était vrai !
    Après tout pourquoi pas quand on voit l'ampleur de la connerie contemporaine. (Ribbe nommé après son pamphlet révisionniste contre Napoléon, par Dominique de Villepin, membre de la Commission nationale consultative des Droits de l'homme)
    Donc : «  VIVE L'AMPLEUR !, VIVE L'AMPLEUR ! »

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