6 novembre 2006

Carnets de voyage.

On a un pote au CiGéBi, il fait le tour du monde. On s’est proposé de lui offrir une tribune chez nous.

Salut les cocos et les autres !

Hé ouais ! Ça y’est les cocos ! Vous vous dites, et je l’entends d’ici : « Et c’est parti avec ses petits compte-rendu à la con style : yo les mecs ! Il fait 35, la mer est à 30. J’ai nagé avec des dauphins. Et vous ? J’espère que tout va bien. ». Mais ne vous inquiétez pas : vous me connaissez et savez pertinemment que comment vous allez, j’en ai strictement rien à battre.

Voilà, maintenant que vous êtes rassurés sur le fait que non décidément je ne changerai jamais, voici où j’en suis mes cocos : Buenos Aires, Argentina, hijo de puta madre ! Et il y fait pas moins de deux fois plus de degrés qu’à Paris lors de mon départ. Vu que c’était l’été indien à ce moment là, je pense qu’on doit être depuis passé à au moins dix fois le compte en Celcius… Bueno !

Premier contact avec le continent américain : hé bien les cocos, on est bien en Amérique du Sud ! Ici tout le monde veut faire la Revoluzion, et sur fond de femmes belles et caractérielles : le rêve !

Parlant la langue locale à peu près comme une vache espagnole (héhéhé : je tiens l’occasion de mettre cette expression devant son aberration. Non ne me remerciez pas les cocos : les vaches espagnoles, c’est pas qu’elles soient pas douées en langue…), j’ai préféré dès que l’occasion s’est présentée investir dans un neuf millimètres automatique de marque Glock. Le canon d’un gun c’est tout de même autre chose que l’esperanto… Moins de grammaire quoi. Un langage vraiment universel et facile.

Non pas que les argentins ne soient pas accueillants avec le touriste non. Je me la joue juste gaucho urbain : le taureau par les cornes. Je ne suis pas ici pour faire le connard de routard... Moi je me fonds cash cache dans le paysage.

Dès le premier soir, j’avais déjà dévalisé quelques vieilles dames excessivement sympathiques. Que voulez-vous ? On ne fuit pas Europol et sa nature profonde aussi facilement… Depuis deux semaines, j’ai évolué à mon rythme cardio-criminale et résultat : je suis du douze coups à la tête d’un petit réseau de prostitution… Mes chicas sont belles et motivées (je baise à tout va merci). Les gars aussi et ont l’air impatient de verser dans le racket, qui est comme chacun sait une spécialité locale du continent local loco… Je ne suis pas ici pour évangéliser le pays : ça a été fait il y a bien longtemps merci ! Ici tout le monde m’appelle : el Dogo. C’est bien : On sait apprécier à sa juste valeur mon esprit d’entreprise. Faut dire que le gouvernement aide bien en la matière : tout le monde ou presque est au chômage et la majorité de la police est corrompue… …

J’en profite en guise de conclusion à cette introduction pour remercier mes cocos communistes du Val-de-Marne qui financent mon voyage. Rares sont ceux qui ont reconnu l’humanisme guidant mes pas dans mon projet criminogène international. Il faut bien dire que quand je leur ai parlé de fomenter une révolution marxiste anti-américaine, ils se sont d’emblée vus de retour en haut de l’affiche parlant d’un « Che européen » et d’un « hit en T-shirts et posters au niveau mondial ! » J’ai consciencieusement omis d’évoquer le caractère ultra libéral de ma perception de l’économie…

A part ça, je commence à bien bronzer. Tango !

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