16 août 2006

Panne sèche (by Céji)

Les aventures du petit Céji.
On ne se méfie jamais assez des mecs sobres, heureusement ça finit bien.

Panne sèche.


Ménilmontant.
Tu m’étonnes ça monte.
D’en bas, d’Ober, les réverbères d’en haut se séparent en paires.
Petite vidange au Mécano : histoire d’entretien au milieu des mondains alcoolos.
Cocktails justement dosés : PH neutre : alcool édulcoré.
Oh la c’est house.
Shot de vodka myrtilles sur le zinc…
J’ai pas signé cet ordre mais j’le trinque.
La serveuse tatouée d’un engrenage : « pour fidéliser les jolis client ».
Je mettrais pas le doigt dedans...
Merci miss ! see you.
Air frais de froid dehors, partout.
Instantanément béat : le BÉA BAT béta : l’air frais de froid.
Allez à la pompe !
Le plein au Charbon pour mon moment.
Du maison, mais en bois bandant !
D’humeur badine.
Aphrodisiaque paradisiaque dans mon rhum des îles, vierges ces coquines ?
Hum… tu déconnes ! de nos jours ?…
Jolie chatte apparue près de moi. Peu de place au bar, pour se mouvoir. Plein à faire le plein de soir.
_ si tu veux, j’ peux commander pour toi., tu prends quoi ?
_ un cocktail maison aux myrtilles et… un au melon, pour ma copine.
Ouf !
J’ai flippé le temps d’une virgule, en majuscules.
Avance rapide.
Ce soir pas le temps d’être tiède.
De concert, cithéa fond, on chauffe la piste !
Funky drague.
_ maintenant que t’es charmée, on peut peut-être s’emballer et y aller.
Sirop de salive.
Boum !
Qu’est-ce qui s’est passé putain ?
Il est 5h : suis à plat ventre rue Oberkampf.
Viens de goûter au poing d’un connard complètement sobre.
Accessoirement, au rideau de fer du 109 et sous moi mon ombre…
J’ai rien senti mais sens le coquard qui mûrit.
Oh putain. J’vois pas double, ils sont deux. Enfin si : ils sont quatre.
Ciel couvert : les coups qui pleuvent à grosses gouttes par terre.
Plus de 100 BPM : ouais, au moins quatre pistes.
Cris stridents d’une gentille panique, dans la tête me coupent la chique.
Gifle.
Silence.
Plus que la douleur résonnant maintenant.
Comme une merde, dans un caniveau de sang…
J’fuis de partout.
C’est dingue !
C’est dingue comme y’a pas de caisse à 5h à Ober.
Il est 5 h.
Il est 5 h et Paris fait la grâce mate !
Et moi, moi suis déjà à quatre pattes.
Un corps qui pleur à côté de moi : je dis : merci les gars !
Grâce à vous, ma petite chatte est amoureuse de moi!

1 commentaire:

  1. Sympa comme texte!

    "vierges ces coquines ?
    Hum… tu déconnes ! de nos jours ?…" j'en connais encore ;-)

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